Demain et durant deux jours, commencera le fameux « G8 », à Deauville, en France. Une table ronde qui réunis plus de la moitié du PIB mondial, autour des sujets économiques, officiellement, et politiques, officieusement, qui occupent l’opinion mondiale et qui risquent d’influer le processus d’instauration du « nouvel ordre mondial », pour les amateurs de la théorie du complot, ou la survie du système capitaliste, voire même impérialiste, qui aidera ces puissances mondiale à garder l’arme de pression absolue, et je ne parle pas de l’arsenal nucléaire, qu’est l’argent, selon une théorie moins fataliste.
Sans vouloir trop m’attarder sur les faits qui marquent ces fameux sommets, je ne retiendrais que ce qui m’intéresse le plus, pour cet article : Les manifestations anti « G8 ». Ce sont des manifestations organisées, par des altermondialistes (c’est comme ça qu’on les appelle et non anti mondialistes comme j’ai tendance à lire, un peu trop souvent, dans les débats) qui y voient, entre autre, une mainmise sur l’économie mondiale à travers des résolutions qui favorisent la concurrence déloyale au profit des multinationales affiliées à ces pays, une dictature économique qui s’installe chez les fanatiques de la démocratie (il parait que ces pays peuvent même aller à déclarer « la guerre » à la dictature, tellement ça les dérange de voir que les ressources de ces pays ne sont pas assez bien répartis), une politique de développement durable absente des ordres du jour, des promesses et engagements non remplis envers les pays en grosse difficulté (tels fût le cas avec Haïti), … et qu’ils viennent dénoncer. Durant deux jours, généralement, la foule crie, les dirigeants adoptent la stratégie des « quatre singes » (le quatrième montre son derrière), la foule tente de forcer le dispositif sécuritaire, les « Titans » profitent du barbecue avec vue imprenable sur la mer (une vieille stratégie militaire), les forces de l’ordre interviennent et au menu matraquage, lacrymogène, une bonne fessé et parfois, même, des balles et des morts, comme fût le cas de Carlo Giuliani. D’ailleurs, je conseille tous les Tunisiens de suivre les infos et de voir comment agit la police, dans les plus grandes démocraties, pour arrêter de croire qu’ils font des leçons de morale avec des tapes dans le dos (et le plus lourd jugement ayant été rendu, suite aux plaintes, était le limogeage du chef de la police).
Parfois, les sommets reçoivent des invités imposés par l’actualité mondiale, pour des rasions diverses. Cette année, ce sont l'Égypte et la Tunisie qui devront convaincre de l’intérêt stratégique d’une aide, financière avant tout, que devraient leur apporter leurs hôtes. Il est évident et certain que cet apport nous coûtera une certaine aliénation au groupe des huit, mais, la non sollicitation de cette assistance n’est pas garante que nous ne seront pas inféodé à cet ordre économique mondial dont Sarkozy, Obama et les autres n’en sont que des simples représentants. Du coup, les Tunisiens, experts en tout (Puisse Dieu les préserver du mauvais œil), commencent à jaser, appelant à boycotter ce sommet, ce qui leur revient de droit, s’ils pouvaient répondre à ces questions (Sans consulter le web, bien entendu) :
Sans vouloir trop m’attarder sur les faits qui marquent ces fameux sommets, je ne retiendrais que ce qui m’intéresse le plus, pour cet article : Les manifestations anti « G8 ». Ce sont des manifestations organisées, par des altermondialistes (c’est comme ça qu’on les appelle et non anti mondialistes comme j’ai tendance à lire, un peu trop souvent, dans les débats) qui y voient, entre autre, une mainmise sur l’économie mondiale à travers des résolutions qui favorisent la concurrence déloyale au profit des multinationales affiliées à ces pays, une dictature économique qui s’installe chez les fanatiques de la démocratie (il parait que ces pays peuvent même aller à déclarer « la guerre » à la dictature, tellement ça les dérange de voir que les ressources de ces pays ne sont pas assez bien répartis), une politique de développement durable absente des ordres du jour, des promesses et engagements non remplis envers les pays en grosse difficulté (tels fût le cas avec Haïti), … et qu’ils viennent dénoncer. Durant deux jours, généralement, la foule crie, les dirigeants adoptent la stratégie des « quatre singes » (le quatrième montre son derrière), la foule tente de forcer le dispositif sécuritaire, les « Titans » profitent du barbecue avec vue imprenable sur la mer (une vieille stratégie militaire), les forces de l’ordre interviennent et au menu matraquage, lacrymogène, une bonne fessé et parfois, même, des balles et des morts, comme fût le cas de Carlo Giuliani. D’ailleurs, je conseille tous les Tunisiens de suivre les infos et de voir comment agit la police, dans les plus grandes démocraties, pour arrêter de croire qu’ils font des leçons de morale avec des tapes dans le dos (et le plus lourd jugement ayant été rendu, suite aux plaintes, était le limogeage du chef de la police).
Parfois, les sommets reçoivent des invités imposés par l’actualité mondiale, pour des rasions diverses. Cette année, ce sont l'Égypte et la Tunisie qui devront convaincre de l’intérêt stratégique d’une aide, financière avant tout, que devraient leur apporter leurs hôtes. Il est évident et certain que cet apport nous coûtera une certaine aliénation au groupe des huit, mais, la non sollicitation de cette assistance n’est pas garante que nous ne seront pas inféodé à cet ordre économique mondial dont Sarkozy, Obama et les autres n’en sont que des simples représentants. Du coup, les Tunisiens, experts en tout (Puisse Dieu les préserver du mauvais œil), commencent à jaser, appelant à boycotter ce sommet, ce qui leur revient de droit, s’ils pouvaient répondre à ces questions (Sans consulter le web, bien entendu) :
- Quels sont les 9 membres du G8 ? (et oui ce sont 9 et non 8 comme on doit croire)
- Qu’y avait-il avant le G8 ?
- Depuis quand, la Tunisie est devenu un pays communiste ?
- Vu que les états du Golfe arabo-persique (pour ne pas faire de mécontents) refusent, en plus de nous fournir les fonds qu’ils préfèrent placer chez « les membres du G8 » plutôt que chez nous, de nous livrer ce qu’a caché, chez eux, le système corrompu qui a gouverné plus de 20 ans, où irons-nous chercher les fonds nécessaires pour relancer notre économie ? (surtout que tout le monde réclame soit des augmentations, soit des primes, soit du confort, soit un boulot, lequel je trouve le seul justifiable)
- En absence d’une coalition, sérieuse, arabe ou maghrébine, à laquelle nous pourrions adhérer, quels pourraient nos partenaires économiques, si nous devrions couper le cordon ombilical avec le « camp impérialiste », diriez-vous ? (par la suite comment convaincre de cette nouvelle coalition)
- Croyez vous que nos prêteurs vont rester les bras croisés si nous refusions de régler nos dettes et engagements envers eux ? (Rien que pour commencer, essayez de ne pas régler votre dû chez l’épicier de votre quartier)
- Pourquoi cette frénésie pour l’immigration vers « l’axe du mal américano-européen », alors que vous refuser toute forme de coopération ou de partenariat de l’état Tunisien avec lui ?
2 commentaires:
ça n'empêche que l'ambition de la Tunisie à un plan de soutien massif est tout à fait légitime afin de transformer notre pays et réussir la transition démocratique.
On compte beaucoup sur le plan d’action qualifier de très convaincant par plusieurs experts.
et qui n'exclue pas le "G8", entre autres ;)
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