La proposition de création d’un nouveau parti (Voir l'article précédant) a soulevé un débat, légitime et important certes, mais, secondaire, pour ma part, au moment actuel. En effet, l’idée que j’ai abordé en premier, est une vision personnelle et anticonformiste de l’identité. Cependant, certains y ont vu comme un affront et une attaque à un aspect « identitaire » que je corrigerais en disant « culturel » de la Tunisie, à savoir la culture arabo-musulmane. Je suis très mal placé, et personne ne pourra l’être d’ailleurs, pour pouvoir condamner ou effacer cette culture de la notre et ce n’est justement pas ce que je fais. Voilà pourquoi je vais tenter de lever tout litige autour de ce sujet, une bonne fois pour toute.
Revenons aux sources de ce débat ; La constitution Tunisienne de l’après indépendance et son premier article. Cet article qui cite parmi d’autre le régime « républicain », aujourd’hui contesté par la rue et l’opposition Tunisiennes, mentionne aussi que la langue arabe est la langue de l’état Tunisien et que l’islam est sa religion. Pourquoi ne cite t il pas, par ailleurs, l’appartenance africaine, maghrébine ou méditerranéenne de la Tunisie ? Justement, il faudrait revoir le contexte de conception de cette constitution ; La Tunisie de l’époque combattait le colonialisme Français (protectorat, comme on avait maquillé l’appellation), qui tentait de déraciner les Tunisiens en leur imposant une culture française marginalisant la langue arabe et les valeurs traditionnelles (Influencé par l’Islam, la religion majoritaire des Tunisiens) à fin de provoquer un clivage et un conflit culturel des générations (diviser c’est mieux régner), soutenue par une « monarchie » corrompu, à l’époque. La politique de l’état indépendant Tunisien se devrait de rompre « radicalement » avec ce passé sombre et de l’afficher le plus clairement possible. Voilà pourquoi, le premier article de la constitution Tunisienne était là pour insister que la Tunisie est un état « Libre » (et non colonisé), qui « s’Autogouverne » (plus de protectorat), que son régime est « Républicain » (plus de place pour une monarchie), que sa langue est la langue « Arabe » (rupture avec l’administration française) et que « l’Islam » (qui représente plus une culture qu’une religion, à l’époque) est sa religion. C’est plus un message politique qu’un article de la constitution.
Il est difficile de cerner l’identité d’un groupe de personnes habitant le même quartier. En effet, chaque personne a son propre patrimoine génétique, culturel, éducatif, linguistique, culinaire, … qui définissent, dans leur ensemble, son identité. Il est vrai qu’on pourrait se limiter aux points communs qui rassemblent ce groupe d’individus, or, même sur ces points les visions diffèrent ; à titre d’exemple la définition du musulman, même, diffère d’une personne à l’autre et c’est pour ça qu’on voit, tout le temps, des condamnations de part et d’autres « intra-musulmanes » (Radicaux, Salafistes, Sunnites, Chiites, …). Restons dans notre même quartier et tentons d’élargir nos définitions en admettant les dérivées dans les appellations, on se trouvera avec le cas de Mr X marié à Mme Y, revenant tout juste de cette contrée lointaine et dont les enfants ne parlent que quelques mots de celle des habitants du quartier, par élargissement du concept linguistique, en admettant le fait de parler même un seul mot comme étant appartenance, ces enfants, par contre, définiront cette langue comme une partie de leur culture, mais, pas la leur et ce cliché qu’on leur colle et qu’ils peinent à le reconnaitre (par conviction) finira par les rendre étrangers parmi les leurs : l’exclusion et le rejet. Vous remarquerez que le facteur fierté et droit à la différence n’a pas été entré dans cette équation pour maximiser les chances de survie de la définition d’identité, toujours à l’échelle du quartier. Imaginez ce que ça donnera à l’échelle plus élargie de la nation (l’Amérique en est un honteux exemple).
Voilà pourquoi j’ai refusé la limitation de la définition de l’identité pour la hisser au rang des constituants de l’intégrité de la personne, tout comme le sexe, la race, les convictions, … et par ce fait, l’un des « droits de l’homme » serait le droit à l’identité et de se faire accepter tels qu’il est, sans que se origines ou sa culture ne soient des motifs d’exclusion sociale : Un modèle où le degré de citoyenneté ne dépend pas de ce qu’on hérite comme patrimoine. Néanmoins, il est important de définir un lien, autre que législatif, pour assurer la cohésion sociale. Un facteur « sentiment » qui pousserait les citoyens à s’accepter et « s’aimer » ; un lien spirituel. C’est de là qu’est née ma vision sur la « culture » et de l’universalité de la culture qui, même dans les sociétés anciennes, avait pu rassembler des personnes d’identités différentes autour du même sort. Je prendrais bien l’exemple d’un des compagnons du prophète (SAWS) qu’est « Salmane Al Farissi » (Salmane de Perce) qui avait mérité sa place au sein de la communauté « arabo-musulmane » et s’y est imposé comme individu la représentant (la fameuse citation du prophète, SAWS : « Salmanou menna yè ahla albayt : Tard. Salmane est l’un de nous ») bien qu’il ne partage pas la même « identité » qu’eux. C’est pour ça que j’ai proposé l’élargissement du champ de la culture et son entretien et sa séparation de l’identité.
Pour résumer, je dirais qu’en se débarrassant d’une vision top « simpliste » et « fermé » d’appartenance au profit d’une conception « universelle » et « élargie » on renforce le lien entre l’individu et la société. L’état se transformerait en un mélange aux parfums et couleurs différents mais cohérents et harmonieux.
Revenons aux sources de ce débat ; La constitution Tunisienne de l’après indépendance et son premier article. Cet article qui cite parmi d’autre le régime « républicain », aujourd’hui contesté par la rue et l’opposition Tunisiennes, mentionne aussi que la langue arabe est la langue de l’état Tunisien et que l’islam est sa religion. Pourquoi ne cite t il pas, par ailleurs, l’appartenance africaine, maghrébine ou méditerranéenne de la Tunisie ? Justement, il faudrait revoir le contexte de conception de cette constitution ; La Tunisie de l’époque combattait le colonialisme Français (protectorat, comme on avait maquillé l’appellation), qui tentait de déraciner les Tunisiens en leur imposant une culture française marginalisant la langue arabe et les valeurs traditionnelles (Influencé par l’Islam, la religion majoritaire des Tunisiens) à fin de provoquer un clivage et un conflit culturel des générations (diviser c’est mieux régner), soutenue par une « monarchie » corrompu, à l’époque. La politique de l’état indépendant Tunisien se devrait de rompre « radicalement » avec ce passé sombre et de l’afficher le plus clairement possible. Voilà pourquoi, le premier article de la constitution Tunisienne était là pour insister que la Tunisie est un état « Libre » (et non colonisé), qui « s’Autogouverne » (plus de protectorat), que son régime est « Républicain » (plus de place pour une monarchie), que sa langue est la langue « Arabe » (rupture avec l’administration française) et que « l’Islam » (qui représente plus une culture qu’une religion, à l’époque) est sa religion. C’est plus un message politique qu’un article de la constitution.
Il est difficile de cerner l’identité d’un groupe de personnes habitant le même quartier. En effet, chaque personne a son propre patrimoine génétique, culturel, éducatif, linguistique, culinaire, … qui définissent, dans leur ensemble, son identité. Il est vrai qu’on pourrait se limiter aux points communs qui rassemblent ce groupe d’individus, or, même sur ces points les visions diffèrent ; à titre d’exemple la définition du musulman, même, diffère d’une personne à l’autre et c’est pour ça qu’on voit, tout le temps, des condamnations de part et d’autres « intra-musulmanes » (Radicaux, Salafistes, Sunnites, Chiites, …). Restons dans notre même quartier et tentons d’élargir nos définitions en admettant les dérivées dans les appellations, on se trouvera avec le cas de Mr X marié à Mme Y, revenant tout juste de cette contrée lointaine et dont les enfants ne parlent que quelques mots de celle des habitants du quartier, par élargissement du concept linguistique, en admettant le fait de parler même un seul mot comme étant appartenance, ces enfants, par contre, définiront cette langue comme une partie de leur culture, mais, pas la leur et ce cliché qu’on leur colle et qu’ils peinent à le reconnaitre (par conviction) finira par les rendre étrangers parmi les leurs : l’exclusion et le rejet. Vous remarquerez que le facteur fierté et droit à la différence n’a pas été entré dans cette équation pour maximiser les chances de survie de la définition d’identité, toujours à l’échelle du quartier. Imaginez ce que ça donnera à l’échelle plus élargie de la nation (l’Amérique en est un honteux exemple).
Voilà pourquoi j’ai refusé la limitation de la définition de l’identité pour la hisser au rang des constituants de l’intégrité de la personne, tout comme le sexe, la race, les convictions, … et par ce fait, l’un des « droits de l’homme » serait le droit à l’identité et de se faire accepter tels qu’il est, sans que se origines ou sa culture ne soient des motifs d’exclusion sociale : Un modèle où le degré de citoyenneté ne dépend pas de ce qu’on hérite comme patrimoine. Néanmoins, il est important de définir un lien, autre que législatif, pour assurer la cohésion sociale. Un facteur « sentiment » qui pousserait les citoyens à s’accepter et « s’aimer » ; un lien spirituel. C’est de là qu’est née ma vision sur la « culture » et de l’universalité de la culture qui, même dans les sociétés anciennes, avait pu rassembler des personnes d’identités différentes autour du même sort. Je prendrais bien l’exemple d’un des compagnons du prophète (SAWS) qu’est « Salmane Al Farissi » (Salmane de Perce) qui avait mérité sa place au sein de la communauté « arabo-musulmane » et s’y est imposé comme individu la représentant (la fameuse citation du prophète, SAWS : « Salmanou menna yè ahla albayt : Tard. Salmane est l’un de nous ») bien qu’il ne partage pas la même « identité » qu’eux. C’est pour ça que j’ai proposé l’élargissement du champ de la culture et son entretien et sa séparation de l’identité.
Pour résumer, je dirais qu’en se débarrassant d’une vision top « simpliste » et « fermé » d’appartenance au profit d’une conception « universelle » et « élargie » on renforce le lien entre l’individu et la société. L’état se transformerait en un mélange aux parfums et couleurs différents mais cohérents et harmonieux.
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