Les partis politiques Tunisiens diffèrent, peut être, par les idéologies et les orientations. Cependant, il y a un point commun entre eux (ce n’est certainement point l’amour de la patrie et la volonté de construire un meilleur avenir pour la Tunisie), autre que l’avidité de pouvoir, c’est que les jeunes y sont horriblement marginalisés. Ce n’est point une accusation que je balance à tort pour les condamner tous, mais, une vérité facile à remarquer quand on s’approche de prés de ces institutions politiques.
Commençons par les directions ; Le plus jeune dirigeant de parti a soufflé ses 40 bougies, il y a de ça un bon nombre d’année. La règle est pratiquement la même pour tout le monde et c’est quelque chose que certains expliquent par le fait qu’un parti politique a pour but d’arriver au pouvoir en oubliant qu’à côté du poste de président de la république (selon la constitution Tunisienne il devrait avoir au minimum 40 ans) il y a toute une chambre des députés à remplir avec une limite d’âge d’éligibilité inférieure à 30 ans. Il est tout à fait normal, par la suite, qu’on se demande pourquoi nos politiciens résument nos problèmes à un concours de CAPES, une association sportive, un festival de musique et une envie de se marier. C’est peut être, aussi, on trouve exceptionnel qu’on ait organisé un forum pour les jeunes (qui a duré quelques mois) en 55 ans d’indépendance !
Voyons ce qu’on a réservé aux fractions jeunes des partis politiques : Un concert musical, une manifestation de sports urbains, un tournoi de foot de plage, … en somme un programme qui pourrait satisfaire un ado de 16 ans, largement même. Il est rare d’assister à plus sérieux (université politique, séminaires, formations, …), même pas quand on fait des campagnes électorales ou de « marketing » pour les partis. Il faudrait que les étudiants fassent la grève pour qu’on prenne la peine de les écouter, comme si se faire entendre était un privilège et non un droit. Sommes-nous des sous citoyens ? Qui sait ?
Les conséquences de toutes ses années de marginalisation et de mépris vis-à-vis de ce « manque d’expérience » qu’on nous reproche toujours comme un crime, sont, surtout, un conflit de générations de plus en plus difficile à résoudre, une augmentation du taux de délinquance chez les jeunes et des ministres de la jeunesse de plus de 60 ans qui n’ont jamais et jamais ils ne trouveront les solutions adéquates pour nous transformer en citoyens modèles, toujours selon une définition de « vieux » (à ne pas prendre pour de l’insolence mais pour une critique). Même quand on regarde les programmes électoraux, revus après la révolution (qu’ils reconnaissent des jeunes), on ne s’y retrouve point ; On dirait que nous ne pouvons plus rien ajouter, donner et proposer !
C’est pour en finir avec cette pratique que j’ai lancé le projet PTPE. De une pour rompre avec ces orientations politiques d’un autre âge (Baath, Panarabisme, Marxisme, …) qu’on traine encore et toujours. D’autre part, pour faire respecter « la pyramide des âges » Tunisienne et donner aux jeunes la chance de se faire entendre, à leur juste nombre et valeur.
Commençons par les directions ; Le plus jeune dirigeant de parti a soufflé ses 40 bougies, il y a de ça un bon nombre d’année. La règle est pratiquement la même pour tout le monde et c’est quelque chose que certains expliquent par le fait qu’un parti politique a pour but d’arriver au pouvoir en oubliant qu’à côté du poste de président de la république (selon la constitution Tunisienne il devrait avoir au minimum 40 ans) il y a toute une chambre des députés à remplir avec une limite d’âge d’éligibilité inférieure à 30 ans. Il est tout à fait normal, par la suite, qu’on se demande pourquoi nos politiciens résument nos problèmes à un concours de CAPES, une association sportive, un festival de musique et une envie de se marier. C’est peut être, aussi, on trouve exceptionnel qu’on ait organisé un forum pour les jeunes (qui a duré quelques mois) en 55 ans d’indépendance !
Voyons ce qu’on a réservé aux fractions jeunes des partis politiques : Un concert musical, une manifestation de sports urbains, un tournoi de foot de plage, … en somme un programme qui pourrait satisfaire un ado de 16 ans, largement même. Il est rare d’assister à plus sérieux (université politique, séminaires, formations, …), même pas quand on fait des campagnes électorales ou de « marketing » pour les partis. Il faudrait que les étudiants fassent la grève pour qu’on prenne la peine de les écouter, comme si se faire entendre était un privilège et non un droit. Sommes-nous des sous citoyens ? Qui sait ?
Les conséquences de toutes ses années de marginalisation et de mépris vis-à-vis de ce « manque d’expérience » qu’on nous reproche toujours comme un crime, sont, surtout, un conflit de générations de plus en plus difficile à résoudre, une augmentation du taux de délinquance chez les jeunes et des ministres de la jeunesse de plus de 60 ans qui n’ont jamais et jamais ils ne trouveront les solutions adéquates pour nous transformer en citoyens modèles, toujours selon une définition de « vieux » (à ne pas prendre pour de l’insolence mais pour une critique). Même quand on regarde les programmes électoraux, revus après la révolution (qu’ils reconnaissent des jeunes), on ne s’y retrouve point ; On dirait que nous ne pouvons plus rien ajouter, donner et proposer !
C’est pour en finir avec cette pratique que j’ai lancé le projet PTPE. De une pour rompre avec ces orientations politiques d’un autre âge (Baath, Panarabisme, Marxisme, …) qu’on traine encore et toujours. D’autre part, pour faire respecter « la pyramide des âges » Tunisienne et donner aux jeunes la chance de se faire entendre, à leur juste nombre et valeur.
1 commentaire:
Tu lis dans mes pensées !!! :o
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