jeudi 30 octobre 2008

Malaise

Tout a commencé le matin, je venais de me réveiller. J'étais seul, aucun message, aucun mot doux, aucune personne qui pourrait me rappeler que je suis humain, seule une crispation et un pincement qui me rappellent que je suis en vie. J'ouvris ma boite à lettre electronique en quête, vaine, d'un bonjour érrant, ayant trouvé escale dans celle ci. Les matins se ressemblent depuis un bon temps pour moi, bouche pâteuse, humeur triste, un million de mot d'amour que je ne dirais à personne, un milliard de poèmes dont les rimes sont mélancolie et anxiété, une éternité que je me regarde dans le miroir me trouvant de plus en plus laid et que je me hais. Je quitte mon deux pièces au froid d'une société qui ne me ressemble plus, sous un ciel gris que je n'ai besoin de lever les yeux pour le remarquer, le ciel ressemble toujours aux âmes de ceux qui le regardent. Mes pas accompagnent les battements d'un coeur qui pèse lourd et d'un souffle qui s'étouffe. PLus de musique dans ma tête, plus d'air que je fredonne, les chansons parlent de fraise à la vanille et c'est un goût de café qu'a ma vie. Un taxi jaune sourie, vide comme une fille que j'ai connu, sale comme une réputation qu'on me fait, s'arrêtat et me pris dans sa course. Les paysages défilent au rythme des mauvais souvenirs qui me hantent, artficiels comme les sentiments qu'on s'invente, puis ... tout s'arrête, ce n'est pas la mort, c'est juste la langueur d'une journée de travail et d'une inspiration qui me boude, sans d'applaudissements, ni ovation, juste de la compassion pour un cinéastre qui erre

mercredi 22 octobre 2008

Air que je Fredonne

Lonely Nights de Scorpions : Je succombe au charme de cette chanson

Since you're gone
There is an empty space
Since you're gone
The world is not the same

I go back to the places we've been
It feels like you're still there
I live all those moments again
Wishing you were here

Since you're gone
There is an lonely heart
Since you're gone
Nothin' is like it was

There are memories all over the place
Bringin' it back all so clear
Remember all of those days
Wishing you were here

All those lonely nights
I gotta fight for you, yes I do
Yes I do

Since you're gone
There is a heart that bleeds
Since you're gone
I'm not the man I used to be

I follow you steps in the snow
The traces disappear
We know what we've lost when it's gone
I'm wishing you were here

All those lonely nights
I gotta fight for you, yes I do
Yes I do

mardi 14 octobre 2008

Tout Conjugué

Je viens d'apprendre que les printemps
et les caprices du temps,
vont se succéder,
Les jours pluvieux
et les journées ensoleillées.
Mais, que rien ne va changer,
quand moi je tente de conjuguer
l'amour au plus que parfait,
avec une grammaire si imparfaite.
Et que je m'entête,
dans des coups de tête,
à m'accrocher
à cette idée,
de retrouver
tous ces moments qui me plaisaient
de mon passé,
imparfait,
simples ou composés.
Comme si mon âme a rejoint la rive
du futur, d'une romance subjonctive,
mais, antérieure,
que j'ai créé, d'ailleurs,
je demeure rèveur et pensif
d'une belle histoire conjuguée à l'infinitif


(14/10/2008 à 16h46)

Monologue

tout oublie tout
et on s'amuse
et la vie s'ammuse de nous
elle en abuse
on fait rien, on s'en fout
hier j'avais ma muse
et là je ne suis qu'un marabou
qui peine, qui s'use
alors qu'hier il faisait le fou
demain revient ma muse