mercredi 24 mars 2010

20 Mars, la fête de l'Indifférence

Au bout de deux ans sur cette maudite blogosphère, je me sens assez dégoûté pour m'empêcher d'écrire quoi que ce soit; Aucun mot pour fêter mes deux ans d'écriture ou les 54 ans d'indépendance de ma Patrie. Pourquoi le ferais je, alors que notre misérable presse n'y accorde point d'importance qu'un résultat de match de foot entre deux équipes d'amateurs; à titre d'exemple le journal qu'on prétend numéro un en Tunisie, a consacré à la mémoire de la patrie de tous les Tunisiens, deux malheureux titres et deux phrases en quelques lignes (la une, annonce, félicitation) entres des centaines dédiés aux compétitions sportive qui, d'habitude recalées pour moins que ça, ont pris part le jour même au milieu des chants de devisions, de guerre et de haine de supporters de plus en plus communautaristes et régionalistes, alors qu'il y a 54 ans, tout le monde chantait la gloire d'une seule et unique Tunisie unie contre un ennemi commun, bataillants pour une cause commune. D'autre part, sur nos chaine "nationales" (et c'est quelque chose à remettre en question) en parlent dans un reportage moins digne de la fête d'indépendance d'un pays "ami" ou "frère" et dans la rubrique faits divers aux "intox" du jour. Dans la rue, les gens se disputaient les articles en soldes et les places aux salons de thé et les cafés endossaient les couleurs des équipes de foot et brandissaient les banderoles des groupes de supporters et je ne les blâmerais jamais puisque nos municipalité n'avait même pas pris la peine de remplacer les drapeaux usés. Bourguiba, Hached, El Hammi et Cie font les primes time sur des chaines satellitaires étrangères et passent aux oubliettes sur leurs terres, je ne sais pas si Aljazeera avait acheté l'exclusivité sur eux, comme pour les matchs de la CAN 2010, mais, même si c'était le cas, Cactus Prod aurait pu nous faire une émission "Patriotisme 7" pour analyser les faits!

On fait couler beaucoup d'encre pour une "querelle de Hammam" entre deux journalistes à nous faire croire au débat entre Hamas et Fatah, alors que "l'ultime bataille d'Indépendance" sèche les encriers. Et ces illétrés qui nous donnaient des leçons de patriotisme pour une critique sur un 4-4-2 ne se sont pas gênés pour autant quand même un "Houmata Al Hima" n'a pas été chanté dans nos stades le jour de cette grande fête. On s'idigne quand deux chanteuses de cabarets souillent notre nationalité Tunisienne et on se tait quand toute notre histoire et mémoire nationale est massacrée par cette indifférence et ignorance et par cet oublis. Antoine Moléro, Jule Ferry et autres ont peut être commis des crimes odieux, ils ont tué, ils ont colonisé, mais, ne sont ils que des garçons de choeurs comparé à ceux qui ont manqué non seulement de vengeance envers ceux qui ont payé au prix fort cette indépendence dont on jouit tant, mais aussi de reconnaissance envers leur mémoire et c'est le plus grand des massacres.

Allez revenons à nos "caleçons", pourquoi s'acharne t on sur les cours d'histoire? Quelle différence il y a t il entre ceux qui ont "brandit avec honneur les bras entre les peuples" et ceux qui ont "brandit les bras d'honneur dans les tribunes du stade de Rades"? C'est du pareil au même! Comme dernier symbôle de banissement de tout ce qui pourrait rappeler cette date historique, fumer a été inetrdit dans les endroit publiques fermée, ainsi les fameuses blondes "20 mars" et "20 mars légères", et quoi que je n'arrive pas à croire qu'on ait associé cette date à ce poison, ne s'afficheront plus dans les cafés.

jeudi 4 mars 2010

Une chanson de mon enfance: يا بابا الله يخليك

C'est une des chansons de notre enfance, que j'ai imaginé reprise de nos jours suite à la nouvelle législation parue pour les radars automatiques (voir l'information)


يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك
لما تسوق السيارة
كل طريق و رادارا
لا يقبل رشوة لا جعالة
كان فلاشك كعبرعها ليك
لا يقبل رشوة لا جعالة
كان فلاشك كعبرعها ليك
يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك


ما تقولش نورمال نسلكها
حد ما بيدو يبستونيك
و كان ال 70 تفوتها
رد بالك و حل عينيك
لا ترصيلك في حالة
وقتلي لخطية تجيك
لا ترصيلك في حالة
وقتلي لخطية تجيك
"قدرها ستون ديناراً"
برا يخلف ربي عليك
"قدرها ستون ديناراً"
برا يخلف ربي عليك
يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك

mercredi 3 mars 2010

Le boulot, soeurette

Je croyais que j'en ai fini avec mon boulot et les conneries du boulot jusqu'à ce que ma sœur me remette tout en tête et me donne une envie d'en parler encore et encore; Hier, ma frangine m'avait parlé de sa machine qui devait être remplacée et qu'elle a du attendre près de 4 heures pour en avoir une nouvelle, pas si nouvelle que ça, qu'était celle d'un collègue qui avait démissionné (que de bonheur) et qu'on n'a même pas configuré pour elle, comme il se doit. Ma sœur travaille dans un grand groupe Tunisien dont le chiffre d'affaire compte au moins 6 zéros avant la virgule. Moi par contre je travaille au compte d'un groupe Mondial qui table, au bas mot, sur 9 zéros avant la virgule et qui espère embaucher, rien qu'en Tunisie, plus de 1000 personnes; Un leader mondial, dans son domaine ... Dieu vous en garde. Tout a commencé il y a plus de deux mois et demi de ça. Un jour, lassé de la machine dont je dispose et de son giga de mémoire, trois fois inférieur à celui des caisses du super marché du coin, j'ai fait la requête pour une nouvelle ressource physique qui améliorerait mes condition de travail et rendrait moins chiantes les tâches que je suis amené à effectuer. Un mois plus tard et une seconde bouteille à la mer, puis une troisième, quatrième et finalement une cinquième à la fin des deux mois. Nulle peine de préciser que le ton se faisait de moins en moins gentil et diplomate dans les demandes. Et paf! C’est le clash! Notre équipe technique, embaucher pour je ne sais quelle raison surtout que tout va de mal en pire, dans un élan de lèche ou de lâcheté a transféré l'ensemble de mes requête à son plus haut responsable, qui dois je signaler ne connaissait de l'informatique et des technologies que les noms vu le matériel qu'il nous procure à chaque fois, notamment des casques dignes d'un commentateur de foot Tunisien (en somme des oreilles de Mickey en berne, idem pour nos sourire à la réception du matos), et qui par la suite a alerté mon manager pour le pêcher de gourmandise dont j'ai fait preuve. Bref! tout était parti en vrille, en quelques minutes, et ça a faillit tourner au vinaigre. Finalement, j'ai eu une nouvelle machine quelques trois semaines plus tard, simple hasard ou technique de gestion, celle d'un ancien collègue fraîchement parti manier son talon ailleurs. Sur le coup, j'ai compris le système des équipes technique, au faite tout est dans le système de démissions; chez certaines boites tu démissionnes, tu quitte tout de suite. Chez d'autres tu as, ce qu'on appelle, une période de passassions. Quand on dépose une requête de ressources matérielles, on attend que quelqu'un décide de partir, tu attendras à ce qu'il finisse sa passassions, puis tu hérites de son matos, comme fut le cas pour mon écran plat que j'ai eu au bout d'une année de travail et de 30% de dégradation de mes capacités visuelles.

Les services techniques des boites informatique, sœurette, ne sont pas les pires services. C'est mon expérience personnelle qui te le confirme; L'administration est de loin, le plus incompétent de tous les élément constituant une boite, peut être juste la mienne. Notre administration est un florilège de toutes les erreurs humaines et procédurales qu'on peut croiser; Nos fiches de payes sont un gaspillage de papier, que le groupe a rattrapé en nous offrant, l'année dernière, des stylos et des blocs notes faits de papier recyclé. La date de versement de nos salaires et de la livraison de nos fameux tickets restaurant est comme le Loto, personne ne connais les chiffres jusqu'au dernier instant, c'est tellement aléatoire que tellement j'ai du faire un passage à ma banque, puiser dans mon épargne pour couvrir tout découvert probable au moment de payement de la tranche du crédit que je me suis octroyé, mon banquier a finit par m'avouer qu'il doute du faite que je me suis trompé de compte courant. Chaque papier justifiant quelque chose de légal, que ce soit une présence, un salaire, ...etc. peut donner suite à des mois d'attentes, 4 mois pour mon attestation de salaire, il en a fallu moins pour avoir une autorisation d'inspection des sites nucléaires iraniens et coréens. Quand aux personnes qui y travaillent, ce sont généralement des gens qui ont fait une formation en autre chose, peut expérimenté en tâches administratives et en paperasse. pour notre administration, on a bien pris soin de mettre quelqu'un souffrant d'un complexe d'infériorité trahi par sa façon de nous rappeler qu'il est le chef de l'administration, à chaque fois que tu lui dis bonjour même, comme pour couronner ce chaos si parfait et inégalable. Au bout de quelques 13 (encore un signe) mois de présence, j'ai été remercié de ne plus prendre contact directe avec l'administration, de peur que mon œsophagite ne finisse en ulcère ou que je finisse par tuer quelqu'un, et de passer par mon supérieur hiérarchique direct. Tu vois, sœurette, t'aurais pu tomber plus bas dans ta carrière et être dans un poste où, en plus de ne presque rien apprendre, t'auras pleins de personnes qui te détestes et que seuls quelques coureurs de jupons t'avouent que tu leur plait.

Ma petite sœur parle de carrière et de choix de carrière et combien elle sent que c'est merdique dans son boulot, les complots, la lèche, les clans, les bas fond, la traîtrise, les coups bas, ...etc. Dois je lui rappeler qu'entre merde et fumier, la différence et si peu tangible? Bosser, c'est bien pour avoir la conscience tranquille quand on encaisse de quoi couvrir quelques dettes, mais, pour grimper sur l'échelle de la hiérarchie, et par la même occasion, bassesse, ce ne sera point suffisant voire même désavantageux. Le plus tu bosses, le plus tu te fais des ennemis qui ne cesseront de comploter contre toi, c'est une règle de base qui marche partout. Personne n'a envie de te perdre de son rétroviseur quitte à te mettre en danger et faire sauter la route derrière lui. Être bon rapporteur, flatteur, baisser son pantalon et ne jamais dire non donnent plus d'avantages que l'honnêteté. Certes que tu t'es fait avoir, comme nous tous, par les discours des vendeurs de rêves qui t'avaient embauché et par leur beau parler, mais, n'oublies jamais qu'on est encore à l'entame d'une longue et certainement fructueuse carrière et qu'à cette vitesse, c'est facile de prendre des virages et de changer d'itinéraires.