vendredi 27 février 2009

Tic Tac Tic Tac ...

Tic Tac Tic Tac, c'est cette horloge qui tourne et qui cliquette dans ma tête et avec chaque cliquetis, un je t'Aime clignote dans ma tête à la fille qui décore mon monde de rêve. Tic Tac Tic Tac, c'est le son des pas de cette collègue qui traverse l'espace de travail où je me trouve et dans ma tête ma princesse dans ses talon de verre s'approche de moi avec son charmant sourire. Tic Tac Tic Tac, c'est le son de ces claviers qui sont devenus amoureux de toi depuis que j'ai tapé dessus toutes les déclarations que je te fais. Tic Tac Tic Tac, c'est mon histoire avec toi qui balance entre la passion que j'éprouve envers toi et le malaise de me retrouver seul, par la suite. Tic Tac Tic Tac, c'est le temps passe à t'attendre et les secondent qui défilent quand j'essaye de t'atteindre. Tic Tac Tic Tac, c'est cette voiture qui se prépare à prendre un virage et ce sentiment qui poursuit sa ligne droite vers la lumière de notre rassemblement qu'il entrevois au bout du chemin. Tic Tac Tic Tac, ce sont les battements de mon coeur qui s'accélèrent quand mon récit touche à sa fin et que cette déclaration s'apprête à se clore. Tic Tac Tic Tac, c'est le battement de ton coeur qui décélèrent en finissant de lire ce texte car il se sent rassuré. Tic Tac Tic Tac, c'est le métronome qui continue son oscillation temporisant la musique de fond des instants qu'on passe à nous contempler. Tic Tac Tic Tac, Tic Tac Tic Tac, Tic Tac Tic Tac ...

jeudi 26 février 2009

Hommage au poète qui m'a toujours inspiré et impressionné lors de son centenaire

Je voulais juste rendre hommage à Abou Alkacem Chebbi alors que nous fêtons son centenaire. Un poème qui est, sans doute, le plus beau et le plus cher pour tous les Tunisiens car il est, en partie, notre hymne nationale. L'ironie du sort a voulu que ce soit, également, mon 100ème post sur ce blog :

إذا الشّعْبُ يَوْمَاً أرَادَ الْحَيَـاةَ فَلا بُدَّ أنْ يَسْتَجِيبَ القَـدَر
وَلا بُـدَّ لِلَّيـْلِ أنْ يَنْجَلِــي وَلا بُدَّ للقَيْدِ أَنْ يَـنْكَسِـر
وَمَنْ لَمْ يُعَانِقْهُ شَوْقُ الْحَيَـاةِ تَبَخَّـرَ في جَوِّهَـا وَانْدَثَـر
فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الْحَيَاةُ مِنْ صَفْعَـةِ العَـدَم المُنْتَصِر
كَذلِكَ قَالَـتْ لِـيَ الكَائِنَاتُ وَحَدّثَنـي رُوحُـهَا المُسْتَتِر
وَدَمدَمَتِ الرِّيحُ بَيْنَ الفِجَاجِ وَفَوْقَ الجِبَال وَتَحْتَ الشَّجَر
إذَا مَا طَمَحْـتُ إلِـى غَـايَةٍ رَكِبْتُ الْمُنَى وَنَسِيتُ الحَذَر
وَلَمْ أَتَجَنَّبْ وُعُـورَ الشِّعَـابِ وَلا كُبَّـةَ اللَّهَـبِ المُسْتَعِـر
وَمَنْ لا يُحِبّ صُعُودَ الجِبَـالِ يَعِشْ أَبَدَ الدَّهْرِ بَيْنَ الحُفَـر
فَعَجَّتْ بِقَلْبِي دِمَاءُ الشَّبَـابِ وَضَجَّتْ بِصَدْرِي رِيَاحٌ أُخَر
وَأَطْرَقْتُ ، أُصْغِي لِقَصْفِ الرُّعُودِ وَعَزْفِ الرِّيَاح وَوَقْعِ المَطَـر
وَقَالَتْ لِيَ الأَرْضُ - لَمَّا سَأَلْتُ : " أَيَـا أُمُّ هَلْ تَكْرَهِينَ البَشَر؟"
"أُبَارِكُ في النَّاسِ أَهْلَ الطُّمُوحِ وَمَنْ يَسْتَلِـذُّ رُكُوبَ الخَطَـر
وأَلْعَنُ مَنْ لا يُمَاشِي الزَّمَـانَ وَيَقْنَعُ بِالعَيْـشِ عَيْشِ الحَجَر
هُوَ الكَوْنُ حَيٌّ ، يُحِـبُّ الحَيَاةَ وَيَحْتَقِرُ الْمَيْتَ مَهْمَا كَـبُر
فَلا الأُفْقُ يَحْضُنُ مَيْتَ الطُّيُورِ وَلا النَّحْلُ يَلْثِمُ مَيْتَ الزَّهَــر
وَلَـوْلا أُمُومَةُ قَلْبِي الرَّؤُوم لَمَا ضَمَّتِ المَيْتَ تِلْكَ الحُفَـر
فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الحَيَـاةُ مِنْ لَعْنَةِ العَـدَمِ المُنْتَصِـر!"
وفي لَيْلَةٍ مِنْ لَيَالِي الخَرِيفِ مُثَقَّلَـةٍ بِالأََسَـى وَالضَّجَـر
سَكِرْتُ بِهَا مِنْ ضِياءِ النُّجُومِ وَغَنَّيْتُ لِلْحُزْنِ حَتَّى سَكِـر
سَأَلْتُ الدُّجَى: هَلْ تُعِيدُ الْحَيَاةُ لِمَا أَذْبَلَتْـهُ رَبِيعَ العُمُـر؟
فَلَمْ تَتَكَلَّمْ شِفَـاهُ الظَّلامِ وَلَمْ تَتَرَنَّـمْ عَذَارَى السَّحَر
وَقَالَ لِيَ الْغَـابُ في رِقَّـةٍ مُحَبَّبـَةٍ مِثْلَ خَفْـقِ الْوَتَـر
يَجِيءُ الشِّتَاءُ ، شِتَاءُ الضَّبَابِ شِتَاءُ الثُّلُوجِ ، شِتَاءُ الْمَطَـر
فَيَنْطَفِىء السِّحْرُ ، سِحْرُ الغُصُونِ وَسِحْرُ الزُّهُورِ وَسِحْرُ الثَّمَر
وَسِحْرُ الْمَسَاءِ الشَّجِيِّ الوَدِيعِ وَسِحْرُ الْمُرُوجِ الشَّهِيّ العَطِر
وَتَهْوِي الْغُصُونُ وَأَوْرَاقُـهَا وَأَزْهَـارُ عَهْدٍ حَبِيبٍ نَضِـر
وَتَلْهُو بِهَا الرِّيحُ في كُلِّ وَادٍ وَيَدْفنُـهَا السَّيْـلُ أنَّى عَـبَر
وَيَفْنَى الجَمِيعُ كَحُلْمٍ بَدِيـعٍ تَأَلَّـقَ في مُهْجَـةٍ وَانْدَثَـر
وَتَبْقَى البُـذُورُ التي حُمِّلَـتْ ذَخِيـرَةَ عُمْرٍ جَمِـيلٍ غَـبَر
وَذِكْرَى فُصُول ٍ ، وَرُؤْيَا حَيَاةٍ وَأَشْبَاح دُنْيَا تَلاشَتْ زُمَـر
مُعَانِقَـةً وَهْيَ تَحْـتَ الضَّبَابِ وَتَحْتَ الثُّلُوجِ وَتَحْـتَ الْمَدَر
لَطِيفَ الحَيَـاةِ الذي لا يُمَـلُّ وَقَلْبَ الرَّبِيعِ الشَّذِيِّ الخَضِر
وَحَالِمَـةً بِأَغَـانِـي الطُّيُـورِ وَعِطْرِ الزُّهُورِ وَطَعْمِ الثَّمَـر
وَمَا هُـوَ إِلاَّ كَخَفْـقِ الجَنَاحِ حَتَّـى نَمَا شَوْقُـهَا وَانْتَصَـر
فصدّعت الأرض من فوقـها وأبصرت الكون عذب الصور
وجـاءَ الربيـعُ بأنغامـه وأحلامـهِ وصِبـاهُ العطِـر
وقبلّـها قبـلاً في الشفـاه تعيد الشباب الذي قد غبـر
وقالَ لَهَا : قد مُنحـتِ الحياةَ وخُلّدتِ في نسلكِ الْمُدّخـر
وباركـكِ النـورُ فاستقبـلي شبابَ الحياةِ وخصبَ العُمر
ومن تعبـدُ النـورَ أحلامـهُ يباركهُ النـورُ أنّـى ظَهر
إليك الفضاء ، إليك الضيـاء إليك الثرى الحالِمِ الْمُزْدَهِر
إليك الجمال الذي لا يبيـد إليك الوجود الرحيب النضر
فميدي كما شئتِ فوق الحقول بِحلو الثمار وغـض الزهـر
وناجي النسيم وناجي الغيـوم وناجي النجوم وناجي القمـر
وناجـي الحيـاة وأشواقـها وفتنـة هذا الوجـود الأغـر
وشف الدجى عن جمال عميقٍ يشب الخيـال ويذكي الفكر
ومُدَّ عَلَى الْكَوْنِ سِحْرٌ غَرِيبٌ يُصَـرِّفُهُ سَـاحِـرٌ مُقْـتَدِر
وَضَاءَتْ شُمُوعُ النُّجُومِ الوِضَاء وَضَاعَ البَخُورُ ، بَخُورُ الزَّهَر
وَرَفْرَفَ رُوحٌ غَرِيبُ الجَمَالِ بِأَجْنِحَـةٍ مِنْ ضِيَاءِ الْقَمَـر
وَرَنَّ نَشِيدُ الْحَيَاةِ الْمُقَـدَّسِ في هَيْكَـلٍ حَالِمٍ قَدْ سُـحِر
وَأَعْلَنَ في الْكَوْنِ أَنَّ الطُّمُوحَ لَهِيبُ الْحَيَـاةِ وَرُوحُ الظَّفَـر
إِذَا طَمَحَتْ لِلْحَيَاةِ النُّفُوسُ فَلا بُدَّ أَنْ يَسْتَجِيبَ الْقَـدَرْ

Traduction des quatres prmiers vers qui figurent dans notre hymne nationale:

Et si le peuple, une fois, veut la vie,
Inévitablement, le destin ne saurait qu'agréer!
Et la nuit, idubitablement, s'éclaircit
Et l'entrave, fatalement, finit par casser


mercredi 25 février 2009

Web 2.0 Ethique

Tout était calme jusqu'au débarquement de la Technologie du Web dans sa deuxième version. Internet était réservée aux connaisseurs et même ceux qui n'avaient aucune éthique pouvaient être, trop vite, démasqués et traînée en justice quand des dégâts pouvaient être constatés. Sauf qu'avec ces dérives, on ne peut trouver, toujours, un cadre légal pour dissuader les immoraux du Web. Avec l'évolution de cette technologie pour devenir accessible à tout le monde et pour que qui conque pourrait y prendre place grâce aux réseaux sociaux et autres blogs, les choses ce sont aggravées. Depuis le début de cette années, catastrophique sur tous les plans, on a assisté aux pires scandales de ce nouveau millénaires. Depuis la dernière Saint Silvestre, nous avons assisté à un suicide en direct, des parents ont vendu leur bébé, une fille vendre sa virginité (si ça ce n'est pas de la prostitution), une fille vendre son temps et finalement un chômeur se vendre! Les réseaux sociaux ne sont pas à l'abri, avec une vie privée violée et étalé sur le net sans s'assurer du grès de la personne en question! Les blogs se sont transformés en espaces d'insultes et de diffamation, où l'on peut exprimer sa xénophobie et son racisme, en toute impunité! la morale n'a pas de place dans le Web 2.0, j'ai tendance à croire que le 2 c'est pour la version du Web et le 0 c'est le degrès d'éthique qu'on visait, avec.

mardi 10 février 2009

Il y aura de la Poésie

Ce poème m'a été inspiré par deux belles muses: Ses yeux et une citation de Gustavo Adolfo Becquer qui dit un jour: "Tant qu'il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent; tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie !". Comme je vous ai fait découvrir l'une des deux muses, je vous invite à en juger de vous même de la splendeur de l'autre:


Tant qu'il y aura des yeux
Reflétant les yeux qui les regardent
Et ce regard aussi mystérieux
Auquel mon regard se harde
Tant qu'il y aura nous deux
Sache que la passion m'arde

Tant qu'une lèvre répondra
en soupirant à la lèvre qui soupire
Et que l'âme du poète s'enivrera
Du simple air que tu expires
Tant que ton souffle me dispersera
Ta Grâce saura, encore, m'unir

Tant que deux âmes pourront
Se confondre dans un baiser
Et que deux coeurs se mourront
En pouvant, toujours, s'adorer
Tant que nous nous aimerons
La vie continuerait ...

Je t'Aime ...