lundi 28 avril 2008

Oh enfants de la patrie, Mr Sarko va arriver ...

Aujourd'hui, nous recevons la visite du couple le plus célèbre de la politique internationale : Sarko et Carla. Depuis quelques jours, on inspecte tous les petits recoins du centre ville à la recherche d'éventuels mégots de cigarettes suspects, mouchoirs douteux, oiseaux non gratta, ... Hier, la grande avenue était à moitié bloquée par les forces de l'ordre. L'un d'eux m'avait annoncé que l'accès à l'avenu sera interdit à partir de 7h, pour les piétons, 11h, pour les véhicules. Je viens de découvrir à l'instant que ce petit bout de choux et sa barbie atterriront vers 16h30 et seront sur l'avenue vers 17h soit 10h depuis le début du blocus sécuritaire qu'on nous a imposé. Bien évidemment, les boutiques et les centres commerciaux installé en centre ville seront de repos pour aujourd'hui. Je me suis posé deux questions : Que rapportera cette visite à la Tunisie? Pourquoi tous ces prépératifs?
Commençons dans l'ordre. Depuis hier, toute la presse française parle de cette visite comme étant une occasion pour la France de remporter des contrats de grandes valeurs dont notamment l'achat d'une vingtaine d'Airbus par la Tunisie, d'une centrale nucléaire, ... et la France que va t elle nous acheter? Nulle ne peut répondre! On parle aussi de la situation des droits de l'homme en Tunisie et de la répression contre la paresse et les journalistes tunisiens. On parle de ça tels un désastre et un cas inédit dans le reste du monde et on oubli que ce n'est point un cas isolé dans le tiers monde, ni même dans les pays développés. Omar Raddad, Baba Chnouda, Guantanamo et bien d'autres témoins du triomphe de la démocratie et des droits de l'homme dans les civilisations modernes. Une démocratie et des droits qui s'estompent devant les milliards d'euro libyens, algériens, saoudiens, ... Une démocratie et des droits qu'ils exportent par des B52, des rafales et des Falcons. Les femmes tunisiennes en gagneront beaucoup plus de cette visite. Carla leur offrira, certes, un beau défilé, comme ce fût le cas en Grande Bretagne, de robes, sacs, jupes, décolletés, escarpins, ... bref, de quoi leur donner des idées pour les tenues de soirées pour les mariages et fêtes été 2008. Tout compte fait, cette visite sera un carnaval d'hypocrisie, de bassesse, de critiques, de mensonges, de pot de vin et de commissions ni plus ni moins.
Passons à la seconde question. Comme nous vivons dans une société de modération, d'ouverture, de respect de la différence, de paix, de calme, ... nous sommes en mesure de garder cette réputation, du moins jusqu'à la fin de la saison touristique. Une image que nous ne cessons d'embellir officiellement et de souiller quotidiennement. Imaginez le jeune couple de tourtereaux en vacance en Tunisie :
  • Arrivée à 16h30 à l'aéroport de Tunis-Carthage.
  • 17h découverte de la disparition d'une de leurs valises.
  • 17h30 obtention d'une information sur le bureau de déclaration des objets perdus
  • 18h30 personne n'est là
  • 19h30 abandonner l'idée de récupérer la valise
  • 19h45 prendre un taxi en direction d'un hôtel du centre ville
  • 20h45 le taxi arrive à destination après 30min d'embouteillages et cinq "RACCOURCIS" : Montant de la course 45 Dt sans le pour boire
  • 20h50 aucune réservation au nom du couple à l'hôtel : il faut attendre le gérant
  • 21h15 le gérant arrive et règle le problème en offrant une chambre plus petite mais plus chère à ses hôtes
  • 22h le jeune couple au restaurant de l'hôtel en train de commander le diner
  • 23h le diner est servit mais ce n'est point ce qu'ils ont commandé
  • 23h50 le couple remonte se coucher
Le lendemain, de beau matin, le couple se réveille et commence son périple dans les rues de la médina où Barbie, je veux dire Carla, se fait mater et draguer par tous les garçons de 7 à 77 ans. Elle se voit refuser d'accès à la mosquée de la Zitouna pour tenue incorrecte. Ils se font arnaquer par tous les marchants et braquer dans une impasse. Dans un fast food, ils chopent la Tourista, ...etc. de mésaventure en mésaventure, le couple se décide à finir le séjour entre les bars de l'hôtel et sa suite.
En répondant à ces deux question, je me résous à comprendre que vis à vis du monde moderne nous somme qu'un marché à conquérir peu importe ce qui se passe chez nous et les mensonges qu'on raconte et vis à vis de nous, bien que nous sommes certains que le monde moderne nous baratine et qu'il soit conscient que tout ça n'est qu'une mise en scène, on continue à se féliciter du succès de ces visites et des compliments qu'on nous a balancé. Bienvenue au tiers monde.

vendredi 25 avril 2008

www.Injustice_ENIS.74

En ce jour de 02/03/2006, quelque part dans un bled « POURRIT » du sud de la république tunisienne, dans une institution qu’on continue à appeler par « école nationale d’ingénieurs », vers 11h du matin, la plus grande preuve d’injustice de toute l’histoire universitaire de notre patrie se trouve affichée sur le mur de ce qu’on appelle le bloc 8000 : « les résultas du premier semestre de la GI2 ». Réparties sur six pages en format A3, rancunes, discrimination, iniquité, malhonnêteté, tricherie et manque de conscience cohabitent dans une harmonie écœurante et qui donne envie de gerber. Avec un culot sans égal, cancres, sottes et génies se sont vu attribués les mêmes notes pour ne pas dire que les premiers et les deuxièmes ont eu les meilleures.

Notre patrimoine national en adages et apophtegmes est riche et touche à tout, disons au moins que je trouve toujours une phrase dans cette bibliothèque nationale qui décrit très bien toutes les situations que je vis. Une de ces citations annonce que « seul celui qui se trouve au dessus de la braise arrive à la sentir », seulement que moi je me suis trouvé au cœur de cette ignescence. Peu importe, revenons à là où on s’est arrêté : en tout manque de consciences, certains profs qui se reconnaîtrons et que vous reconnaîtrez sont passés de l’attribution des notes aux règlements de comptes et aux rendements de services. La seule autre explication justificative des notes affichées est qu’un logiciel a attribué les notes. J’irais même à dire que c’est écrit en JAVA :

for(i=1 ;i<=90 ;i++)

{

Random r = new Random();

note[i]= Math.abs(r.nextFloat()) %20;

}

Sauf que je n’arrive pas à trouver quelqu’un qui soit assez intelligent parmi ces profs là pour écrire un si grand programme, ce qui écarte totalement cette solution. Malheureusement pour moi, mon nom de famille ne sort pas d’une cuisine, je ne porte pas de jeans serrés ni de décolletés, je ne roule pas en Golfe4 et mon père n’est pas l’ami du coiffeur du petit fils du cousin de la belle mère de la l’oncle de la petite amie du fils de l’ex-femme de Mr tel ou tel. Sinon, j’aurais eu non seulement ce que je mérite vraiment mais largement plus.

Lorsqu’on accuse quelqu’un d’avoir copié le TP sur quelqu’un qui n’a pas déjà rendu le sien car il ne l’a pas déjà fait, lorsqu’une petite conne a la meilleure de TP alors que celui qui la mérite n’en a même pas la seconde, quand deux binômes ont deux notes largement différentes pour les mêmes comptes-rendus, quand on persiste à punir un étudiant pour une histoire vieille de trois ans et quand un enseignant utilise le langage d’un bandit analphabète pour répondre aux étudiants, le mot « ENIS » n’a plus le même sens qu’on connaît tous mais plutôt : « Entrepôt National d’Imbéciles et de Sottes » car c’est seulement là que les choses peuvent se dérouler de la sorte.

Si j’ai écrit ce message, c’est dans un but précis : « faire savoir à toute personne qui lors de l’attribution de notes n’a pas été équitable que personne, jamais personne ne lui pardonnera ce qu’elle a fait et qu’un jour elle le saura ». Je ne suis pas le seul à le penser, mais suis je peut être le seul à être suffisamment courageux pour le déclarer.

(permettez moi de voler cette phrase à quelqu’un que je ne connaît pas :

SINE : on n’a pas fini de vous faire découvrir le tiers-monde)

mardi 22 avril 2008

Clin d'oeil : Pour les futurs ingénieurs

Un petit clin d'œil aux étudiants des 2èmes années préparatoires :

Tout s’assombri tout se complique
Surtout les cours de mathématiques
Il ne nous reste qu’un seul espoir
Celui de comprendre les sciences physiques
Car la chimie est déjà foutue
À cause d’un prof antipathique
Et en STI ce n’est pas évident
De faire confiance à l’automatique
En plus en français c’est trop difficile
De résumer des formules magiques
Et en anglais on nous demande de traduire
Des termes très voire trop techniques
En outre en TP on n’arrive à rien
Avec un matos de l’ère jurassique
Enfin avec les profs il faut entretenir
Des relations diplomatiques
Pour une validation permettant d’aller
Jusqu’à l’école polytechnique

lundi 14 avril 2008

Délire : Homosexualité

I - Si on suppose que la théorie de l'évolution est valide:
les animaux ont des comportements différents sur ce point. Si on part du principe que les primates sont nos cousins les plus proches, il est évident d'accepter l'homosexualité, mais, pas trop. En effet chez les petits singes, le sexe est une façon de dégager la tension et lorsque des partenaires de sexe opposés ne sont pas disponibles, ils recourent à des pratiques homosexuelles. Par contre chez les gorilles, cette notion n'est pas admise vue la notion de mâle dominant qui ne partage pas les femelles donc aucun acte de ce genre n'est admis. Mais, selon Ali riahi qui a chanté "ena ki ettir fi wakri enghanni" et une chanteuse américaine qui a chanté "I'm like a bird, I don't know where my home is, I don't know where my soul is", l'homme descendrait probablement de l'oiseau, espèce qui ne pratique pas l'homosexualité et qui est plutôt hétéro. Mais, comme l'homme est un mammifère, cette hypothèse semble peu crédible. Mais cette appartenance peut fournir de nouveaux indice car chez les mammifères, lorsque deux mâles se batte, le gagnant en***e le perdant donc il y aurait comme un acte gai mais jamais de lesbiennes donc une mi acceptation de l'homosexualité. Mais, l'évolution affirme que les mollusques ont précédés les vertébrés donc on a de fortes chances d'êtres des descendants des escargots qui eux sont des hermaphrodites, donc tous du même sexe, donc homosexuels. Ce qui est intriguant est que certaines mythologies, mettent des liens entre l'homme et les plantes et les narcisses (narjes en arabe) sont la transformation de narcisse (homme beau, w da3wa barcha) en fleur; Si cette histoire se vérifie, on serait les cousins plutôt des plantes qui sont des êtres qui se produisent avec eux même par leur propre pollen, donc auto-homosexualité qu'on pourrait prendre pour tel. donc la théorie de l'évolution nous donne le score:
Homosexualité 3.5 - 2 Non Homosexualité

II - Si on suppose que la théorie créationniste est valide:
Eve serait créée à partir d'une côte d'Adam. Donc de son matériel génétique. Donc c'est un homme qui a muté son chromosome Y en X de ce faite ce serait comme si c'était de l'homosexualité indirecte. Cette thèse supposerait l'existance de dieu et de religions qui excluent toutes l'homosexualité sauf une branche de l'hindouisme. Donc cette théorie donne le score:
Homosexualité 1 - 1 Non Homosexualité

III - Si on suppose que Rael a raison (pour n'exclure personne):
Si les sectes ont raison, l'homosexualité ne pose pas de problème vu qu'on se suicidera tous vers la fin. Donc la survie et la continuité de notre espèce n'est pas un soucis. Donc le score dans ce cas est:
Homosexualité 1 - 0 Non Homosexualité

VI - Si on tien à la continuité de notre espèce:
Ce sera refutable que des hommes et des femmes ne soient pas hétéros car on n'aura plus de progéniture pour assurer la continuité. Mais, ce ci laisse la porte ouverte à des relations : frère/soeur, Mère/fils, Père/fille que je trouve personnellement dégoûtant et inadmissibe sauf que ce n'est pas de mon devoir d'apporter un jugement personnel et ce n'est pas ça la problématique du sujet. Donc le score dans cette figure de cas:
Homosexualité 0 - 1 Non Homosexualité

Conclusion:
le score final serait:
Homosexualité 5.5 - 4 Non Homosexualité

Apprendre

Apprendre, c’est le don que la nature a offert aux êtres vivants que nul autre ne peut donner. L’apprentissage se base sur des règles très précises, faciles à définir, difficiles à appliquer : En premier lieu, l’observation ; Observer nécessite un travail de concentration, une volonté de progression et un respect pour le maître. Cette étape d’apprentissage n’a pas une durée précise et fixe pour tous les êtres vivants. Certains passent toute leur vie à observer sans en tirer quoique ce soit, d’autres par contre se contentent tout simplement d’y songer. En effet, cette étape analytique du processus d’apprentissage a été la première chose qu’on apprend à faire ou plutôt qu’on est doué à faire et c’est prouvé par notre histoire humaine. Tout le temps on a regardé la nature faire : enterrer, tuer, détruire, construire, se battre, se défendre…etc. Quelle que soit notre évolution, peu importe le progrès technologique qu’on a atteint, on observera la nature pour apprendre. Ce n’est ni de l’humilité, ni de la sagesse, mais, c’est le résultat de notre impuissance et de notre manque de créativité. En second lieu, l’imitation ; la façon d’apprentissage la plus rapide et la plus facile c’est d’imiter ce qui existe déjà et d’essayer de le reproduire tels qu’il est et de l’égaler. Sur ce front, on est tous égaux. Tous on a recourt tout le temps à la facilité car c’est dans notre nature que de le faire. C’est vrai car d’après Charles Darwin, l’homme et le singe sont des cousins lointains et d’après lui, l’homme a évolué pour devenir cet être intelligent, sauf que d’après ce que je vois, il a du garder ses réflexes ancestraux tels que l’imitation. A la différence du singe, qui lui imite les autres pour acquérir de nouvelles techniques susceptibles de lui apporter de l’aide pour survivre, l’homme trouve du plaisir à imiter les autres pour afficher sa stupidité ou pour gaspiller le temps à faire des choses non productives. En dernier lieu, le perfectionnement ; à la différence de tous les êtres vivants qui changent d’habitudes et adoptent de nouveaux comportement instinctivement, l’être humain peut booster l’exploitation de ses capacités intellectuelles et cérébrales à 10% pour innover. Je ne dis pas que tous les êtres humains sont dotés de cette capacité là. Car si c’était le cas, jamais on n’aurait classé les hommes selon une échelle d’intelligence : intelligents, doués, surdoués, génies,…etc. Si cela ne portait que sur moi je les aurais partitionné en deux groupes : je cite les consommateurs bêtes qui constituent près de 99% de la population mondiale, et des producteurs rusés. J’aurais été une exception car loin d’être juste un consommateur, je prends conscience parfois de cette situation médiocre et je rapporte les faits.

Le processus d’invention, est un processus très complexe. En plus d’être une partie du mécanisme d’apprentissage, il en suscite un aspect très important : Apprendre de ses bêtises et de ses fautes. Malheureusement, pour beaucoup de personnes doués à faire des conneries, elles n’ont jamais corrigés leurs imperfections bien qu’elles en sont au courant. La plus graves de ces imperfections est celle que de porter des préjugés sur les autres ou de les sur évaluer. Cette faute en elle même est grave et elle devient pire que cela lorsqu’on la reconnaît, on s’excuse, on la corrige et puis on récidive et on la re-commet avec la même personne. Une autre gaffe tout aussi grave est d’ignorer l’existence des autres ou de ressentir de l’indifférence envers eux. Vous ne pouvez pas imaginer combien c’est douloureux que de subir l’indifférence des autres.

Lorsqu’on meure, il est tout à fait normal que les gens nous oublient. Du moins, ils ne vont pas songer à nous à tout moment. Voilà pourquoi on est plus aisé à pleurer un mort avant son enterrement qu’après. Si on a peur de la mort c’est qu’on a peur plutôt peur que l’une de ces conséquences soit que plus personne ne pensera à nous. C’est dans le but d’éviter ceci que l’homme a édifié, conquit, procréé,…etc. Certaines personnes vivent comme mortes sur cette terre, elles mangent, boivent, étudient, travaillent,…etc. mais, sans que personne ne leur prête attention. Pour ces gens là il est impossible de décrire le désespoir dans lequel ils vivent. Sans quelqu’un à qui s’accrocher, se confier ou tout simplement aimer, la vie n’a plus de sens ni de goût. Le seul sentiment que puisse générer de telles personnes est la haine : la haine envers son entourage, envers la vie et aussi envers soi même. Ils se meurent chaque jour, chaque heure, chaque seconde, chaque instant. Rien n’est plus facile que d’apporter de l’aide à de telles personnes ; il suffit de leur parler et de leur communiquer ne serait ce qu’un peu d’amour et d’affection.

Ainsi une promenade s’achève et d’autres se préparent, un message est passé et des milliers attendent leurs tours, une idée sort de la clandestinité.

mardi 8 avril 2008

E = mc²

Comme je suis bête de choisir un tels titre pour cet écriteau, je dois dire que l’imagination et la créativité sont de plus en plus mon point faible et que je ne sais plus m’exprimer qu’en mots simples et en phrases de moins en moins longues et complexes que je passerais dans peu de temps dans le camp des illettrés et des débiles mentaux dont le seul don est de faire des phrases smsiques du genre « tu t pa c où ? » où skypique de la forme « :D J ;) :p » et dont la créativité passe par le code vestimentaire bizarroïde qu’ils se sont choisit. Je me moque d’eux et je ne suis pas meilleur car pas plus qu’eux loin des claviers et des touches toutes mes discussions se restreindrent aux « salut, sa va ? et le boulot ? à la prochaine » car je ne trouve plus de raisons pour parler aux gens où pour partager avec eux plus que des bus, trains, métros, studios, …etc. déjà que même entre les miens je passe trop souvent en nième plan voire en n+1ème plan j’ai peu de chance d’intéresser d’autres sauf si, par exemple, je figure à la une d’un journal où à la page nécrologie, sinon si je me tien debout au bord du toit d’un immeuble à six étage avec une enveloppe à la main. Toute ma vie je n’ai vu quelqu’un se diriger vers moi pour me demander autre que l’heure où une adresse que lorsqu’il était trop tard pour le faire et encore moins, ça n’a jamais été la bonne personne pour le faire. Je ne vois pas pourquoi j’intéresserais quelqu’un alors que je fuis les engagements moraux et sociaux quelque soient leurs formes de peur que ce qui puisse m’arriver, surtout les problèmes qui me tombent dessus constamment, ne les affecte et que ça les pousse à montrer une quelconque forme de compassion ou de charité, chose que je déteste le plus au monde vu que je fais passer ma dignité et mon ego avant tout. Au faite, loin de moi d’être altruiste et mes dons de sang, mes actes de charité, …etc. ne sont pour moi qu’une façon de faire valoir encore plus mon ego et ma personne et là je ne parle pas de me vanter mais de m’auto vanter car je suis d’un égoïsme sans égal et d’un égocentrisme enfantin, diraient certains. Comme vous le remarquerez certes dans mes phrases, tout m’est relatif ; ma philosophie de la vie et ma perception des choses diffère de celle des gens dis normaux, d’ailleurs tous ceux qui me connaissent me disent qu’ils n’arrivent pas à cerner ma façon de réfléchir. Je disais que tout m’est relatif même cette fameuse équation einsteinienne m’est totalement fausse car ce n’est guerre vrai que l’énergie est proportionnelle à la masse la preuve en ai que j’ai tout le temps puisé le maximum d’énergie dans les petites choses et dans ces attentions qui n’ont de poids ; dans un bonjour dis avec le sourire, dans la lettre d’une personne pour laquelle je porte une grande estime et dans laquelle elle m’appelle par « cher ami », …etc.

Je me rappellerais toute ma vie ce réveil du 6 juin 2006, j’étais en pleine galère dans mon projet de fin d’année, j’avais enchaîné plus de trois nuits blanches et je ne dormais que pour une heure ou deux pour reprendre le travail par la suite quand je reçois pour la première fois de ma vie un message de la fille que j’aimais le plus au monde m’y appelant « mon cœur » alors qu’elle était d’une timidité telle qu’elle rougissait pour rien. Ce matin là toutes mes peines et toute ma fatigue se dissipèrent dans ces quelques mots de ce message et je ne puis que vous laisser imaginer la force et la volonté avec laquelle j’ai repris mon travail. Nous, autres artistes ou âmes privilégiés comme dirait une chère personne, nous nous nourrissons de toutes ces choses insignifiantes et non matérielles que nous sommes les seuls à apprécier la vraie valeur. En tant qu’homme, je ne peux que m’en passer de ces conneries et de ces nuages qui n’apporteront jamais de pluies, or en tant que poète m’en passer de ces petites attentions et de ces rêves c’est me condamner à mourir et à avorter tous les chefs d’œuvres et toutes les belles compositions que j’aurais pu faire venir au monde.

En cette heure tardive de la nuit, ce vantard qui est en moi se sent si épuisé qu’il va rejoindre le monde où il règne en maître celui des éléphants roses et des vendeurs de sable.

La divinité du Miroir

Depuis le début de ce millénaire, les tentions inter ethniques, inter communautaires et inter culturelles ne cessent de se développer à une cadence sidérante. Les hommes ne sont plus jugés sur ce qu'ils sont ou ce qu'ils font, mais, sur leurs appartenances et croyances. On croyait avoir abolit le fanatisme nationaliste avec la chute des nazis et avoir établit l'ordre et le respect des autres avec "le petit garçon" et "l'homme gros" américains. Les nations unis ont pris la place de l'olympe, les USA celle d'Athéna et la foudre de Zeus est, désormais, faite d'uranium. Face à ces nouveaux dieux, le monde voit renaître des Jasons, des Hercules et des Sésifs. Finalement, un 747 a ouvert la boite de pandore et n'a su la receler ; Famines, guerres, tortures, destruction, ... s'en sont suivies. L'anarchie s'est installée et, tels l'Atlantide, des peuples coulent et disparaissent sous les dettes et les bombes. Chacun choisit son refuge ; Une grotte, un bunker, un drapeau blanc, un pacte avec le démon ou un pacte avec les dieux. Chacun choisit son dieux suivant son degrés d'ignorance, de faiblesse et d'irresponsabilité. C'est simple de se tourner vers un dieu auquel on croit, un dieu qui nous promet sa miséricorde et sa clémence si on se repentis. Un dieu invisible, mais, existant partout, ayant le pouvoir d'arranger le moindre de nos problèmes, alors qu'il aurait pu nous les faire éviter, dès le départ. Ce dieu qu'on se façonne me parait peu crédible surtout lorsqu'il marchande ma vie et les massacres que je commettrais contre ses ennemis, contre des stripteaseuses, vierges, dans une forêt gigantesque où coulent des rivières de vin devant mes châteaux. C'est facile de fuir vers ce dieu si puissant qu'il a besoin de moi pour me faire exploser devant une mosquée ou dans un souk pour terroriser les "non croyants". Grâce à ce dieu, tout ce qui nous arrive n'est qu'une mise à l'épreuve de notre foi et tout ce qu'on commet n'est que la manipulation du Diable. Moi, lorsque je me retrouve avec un mal de coeur ou de conscience, je me tourne vers un miroir. Dans un faux semblant de narcissisme, je fixe mon propre reflet et je m'évade en me remettant en cause et en remettant en cause ma vie. Je pense au mal que j'ai fait, à mes erreurs du passé, aux mauvais choix que j'ai pris et à où j'en suis aujourd'hui. J'en conclue à mon imperfection. Là je sais que je suis contraint à changer, à m'améliorer et à évoluer vers un reflet plus beau et plus attirant dans le miroir.

vendredi 4 avril 2008

Une vie de Chien : Pavlov avait raison

Aujourd'hui, comme depuis des mois, je me suis levé à six heure vingt. C'est incroyable comme je peux ouvrir, tous les jours, l'oeuil à cette même heure sans être vaincu par cette forte envie de rester clouer au lit jusqu'à midi ! Moi, qui, il y a moins d'un an de ça, battais tous les records de retards et d'absence de ma fac. D'un enchaînement machinal, j'arrive à être devant la télé à regarder les infos matinales avec un café chaud et amer, comme le quotidien de tous ces peuples dont on nous parle, en moins de cinq minutes. J'ai tout le temps regarder mon père faire la même chose, pendant toute ma vie, et c'est la seule chose que je partage avec lui, en fin. Je me change, une toilette, un brossage de dents et un rasage, plus tard, je me trouve dans la rue devant chez moi; Le plus grand centre d'épanouissement pour les maladies infectieuses et sociales. Comme un somnambule, je prend le chemin de l'arrêt de bus en essayant de rester inconscient de toutes ces tumeurs sociales qu'on insiste à appeler citoyens. Je descends du bus et j'ai encore cinq minutes de parcours avant d'atteindre le prochain stage. C'est vrai que mon quotidien ressemble à un jeu vidéo que je m'obstine à rejouer pour battre mon propre score à chaque fois et que je ne peux deviner quand est ce que je m'en lasserais. Je ramasse mon second, et certes pas le dernier, café de ma journée dans un gobelet en plastique, recyclable comme mon bureau, ma chaise, mon ordinateur, ma vie, ...etc. Me voilà, en fin, devant ce building de verre, d'acier et de béton, ramolli par les obligations vitales qui m'ont fait accepter d'être un facteur de réussite d'une multinationale. Dans le temps où j'étais encore étudiant avec une conscience, comme seul mérite, je ne manquais une seule occasion de rappeler que tous les malheurs de notre humanité sont les résultantes de cette économie globaliste contrôlée par ces géants de l'industrie de la consommation. Aujourd'hui, je me retrouve derrière le même bureau, tous les jours, à répéter les mêmes gestes : Allumer mon ordinateur, regarder ébahi l'écran, consulter ma boite de messagerie, recevoir mon planning, aller pisser, retourner m'assoir, aller prendre un café, retourner derrière le bureau, écrire quelques lignes de code, ça ne marche pas, passer des heures à chercher pourquoi, découvrir que j'ai utilisé le mot de passe de mon accès à la base de donnée au lieu de celui à l'application, aller pisser, aller déjeuner, ...etc. tout ça pour contribuer à l'enrichissement du groupe de personnes qui dépensent des millions à Boston, Paris, Hongkong, Londres, Bruxelles, ...etc. et qui ont décidé qu'on n'aura pas d'augmentation de nos salaires de misère cette année pour réduire les coûts de production sur les sites offshore. Je reçois un mail de notre communiquée de presse qui nous informe que le groupe a progressé de 45% par rapport à la même période de l'année dernière. Je suis content parce que ce mail signifie que demain c'est le samedi, jour de repos et de courses. Comme chaque samedi, je vais me lever tôt, ayant vidé mon compte en banque la veille, je cours à la quête des bonnes affaire, comme tout citoyen digne de faire partie d'une société de consommation; Des couches de bébé soldées à 75%, deux essuie glace au prix d'un, un système d'arrosage pour le jardin pour pouvoir participer à une tombola où une épilation gratuite du maillot, dans un grand centre d'esthétique, est à gagner, ... alors que je suis célibataire vivant seul, dans un appartement au troisième étage d'un immeuble, sans voiture ni même un permis de conduire pour être derrière un volant. Demain, je suis sûr de me coucher tard et dimanche je me lèverais tôt parce que j'ai pris l'habitude de le faire et que mon horloge biologique s'est adaptée à ce rythme. Je me languirais à ne rien faire jusqu'à l'heure du bain et je me coucherais dans l'espoir qu'un jours, au réveil, ce sera différent.

jeudi 3 avril 2008

La vie et Moi

La vie est belle, mais il faut la comprendre
Et c’est peut être ce que je n’ai pas fait
C’est pourquoi je ne pense qu’à me pendre
Et qu’à choisir une veine à me couper

La vie est belle, c’est ce qu’on doit dire
Or moi, je ne l’ai jamais dit
Je ne pense qu’à mourir
Qu’à mettre un terme à cette vie

La vie est belle, c’est ce qu’on pense
Mais moi, je ne le crois pas
Je crois plutôt à la souffrance
Et le suicide a toute ma foi

La vie est belle, peut être est-ce vrai ?
Mais je vous dirai elle le sera quand
Quand je serai de l’autre côté
Et que mon cœur ne pompera plus de sang

La vie est belle, mais pas la mienne
Ma vie a toujours été moche
J’attends qu’un jour la mort vienne
M’emporter vers un bonheur proche

(15/12/2004)

Retour en enfer

ça fait près de cinq jours que je n'ai pas écris un seul mot. Cinq jours que des tas d'idées me traversent la tête sans que je ne puisse les exprimer. Je ne sais pas si je manque de mots, de motivation, de force ou de courage pour accoucher de mes folies, mais, le travail a commencé et il est très douloureux. Depuis deux jours, je me retrouve, encore une fois, seul avec mes démons pour seuls compagnons et mon mal de conscience comme seule consolation. Me droguant à coup d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'épisodes de séries télé, je perds la tête et du poids. Je m'habille et je sort m'user les souliers kilomètre sur kilomètre, et m'user l'esprit pensée sur pensée. J'aspire à trouver la paix de l'âme et la fatigue nécessaire pour pouvoir somnoler toute une nuit sans interruption, à travers ces sévices et cette venette. Je regarde la boite de somnifères, à quelques centimètre de moi, mais, j'ai perdu le courage que j'avais avant et qui pouvait m'aider à l'avaler entière comprimé par comprimé. La vie s'est attachée à moi à travers tous ces gens qui m'aiment et à travers toutes les espérances qui reposent sur moi, je ne veux la décevoir, lui faire mal, car je connais le supplice d'être quitté par quelqu'un à qui on s'est attaché. Je me fatigue et je me rends compte que je n'ai rien mangé et, pas faim aussi. Je rentre chez moi et, en vain, j'essaye d'écrire, de dormir. Je frôle l'overdose d'heure passée devant l'écran de l'ordinateur et je me décide à revenir déambuler dans les rues. Je relève les yeux et tout ce que je vois ce sont des fourmis des insectes ridicules passant leur misérable vie à se fatiguer à s'enrichir sans tenter, une seule fois, de profiter de ce qu'ils ont rassemblé. Tout confus, je réalise que je ne diffère point de cette fourmis ramène mon courrier, de celle qui me vend mes DVD piratés, qui me sert mon sandwich, chaque midi, qui me conduit, tous les matins, ...etc. C'est juste qu'on ne fréquente pas la même fourmilière. Je regarde le ciel, un instant, et je me demande quand est ce qu'un enfant de là haut se décidera, en fin, avec sa paille, à détruire tout ce qu'on s'est efforcé à bâtir, depuis tout ce temps ? Et voilà qu'une autre question et qu'une autre pensée vient accentuer ma migraine, que les flammes de mon enfer s'élèvent de plus en plus haut.