lundi 14 avril 2008

Apprendre

Apprendre, c’est le don que la nature a offert aux êtres vivants que nul autre ne peut donner. L’apprentissage se base sur des règles très précises, faciles à définir, difficiles à appliquer : En premier lieu, l’observation ; Observer nécessite un travail de concentration, une volonté de progression et un respect pour le maître. Cette étape d’apprentissage n’a pas une durée précise et fixe pour tous les êtres vivants. Certains passent toute leur vie à observer sans en tirer quoique ce soit, d’autres par contre se contentent tout simplement d’y songer. En effet, cette étape analytique du processus d’apprentissage a été la première chose qu’on apprend à faire ou plutôt qu’on est doué à faire et c’est prouvé par notre histoire humaine. Tout le temps on a regardé la nature faire : enterrer, tuer, détruire, construire, se battre, se défendre…etc. Quelle que soit notre évolution, peu importe le progrès technologique qu’on a atteint, on observera la nature pour apprendre. Ce n’est ni de l’humilité, ni de la sagesse, mais, c’est le résultat de notre impuissance et de notre manque de créativité. En second lieu, l’imitation ; la façon d’apprentissage la plus rapide et la plus facile c’est d’imiter ce qui existe déjà et d’essayer de le reproduire tels qu’il est et de l’égaler. Sur ce front, on est tous égaux. Tous on a recourt tout le temps à la facilité car c’est dans notre nature que de le faire. C’est vrai car d’après Charles Darwin, l’homme et le singe sont des cousins lointains et d’après lui, l’homme a évolué pour devenir cet être intelligent, sauf que d’après ce que je vois, il a du garder ses réflexes ancestraux tels que l’imitation. A la différence du singe, qui lui imite les autres pour acquérir de nouvelles techniques susceptibles de lui apporter de l’aide pour survivre, l’homme trouve du plaisir à imiter les autres pour afficher sa stupidité ou pour gaspiller le temps à faire des choses non productives. En dernier lieu, le perfectionnement ; à la différence de tous les êtres vivants qui changent d’habitudes et adoptent de nouveaux comportement instinctivement, l’être humain peut booster l’exploitation de ses capacités intellectuelles et cérébrales à 10% pour innover. Je ne dis pas que tous les êtres humains sont dotés de cette capacité là. Car si c’était le cas, jamais on n’aurait classé les hommes selon une échelle d’intelligence : intelligents, doués, surdoués, génies,…etc. Si cela ne portait que sur moi je les aurais partitionné en deux groupes : je cite les consommateurs bêtes qui constituent près de 99% de la population mondiale, et des producteurs rusés. J’aurais été une exception car loin d’être juste un consommateur, je prends conscience parfois de cette situation médiocre et je rapporte les faits.

Le processus d’invention, est un processus très complexe. En plus d’être une partie du mécanisme d’apprentissage, il en suscite un aspect très important : Apprendre de ses bêtises et de ses fautes. Malheureusement, pour beaucoup de personnes doués à faire des conneries, elles n’ont jamais corrigés leurs imperfections bien qu’elles en sont au courant. La plus graves de ces imperfections est celle que de porter des préjugés sur les autres ou de les sur évaluer. Cette faute en elle même est grave et elle devient pire que cela lorsqu’on la reconnaît, on s’excuse, on la corrige et puis on récidive et on la re-commet avec la même personne. Une autre gaffe tout aussi grave est d’ignorer l’existence des autres ou de ressentir de l’indifférence envers eux. Vous ne pouvez pas imaginer combien c’est douloureux que de subir l’indifférence des autres.

Lorsqu’on meure, il est tout à fait normal que les gens nous oublient. Du moins, ils ne vont pas songer à nous à tout moment. Voilà pourquoi on est plus aisé à pleurer un mort avant son enterrement qu’après. Si on a peur de la mort c’est qu’on a peur plutôt peur que l’une de ces conséquences soit que plus personne ne pensera à nous. C’est dans le but d’éviter ceci que l’homme a édifié, conquit, procréé,…etc. Certaines personnes vivent comme mortes sur cette terre, elles mangent, boivent, étudient, travaillent,…etc. mais, sans que personne ne leur prête attention. Pour ces gens là il est impossible de décrire le désespoir dans lequel ils vivent. Sans quelqu’un à qui s’accrocher, se confier ou tout simplement aimer, la vie n’a plus de sens ni de goût. Le seul sentiment que puisse générer de telles personnes est la haine : la haine envers son entourage, envers la vie et aussi envers soi même. Ils se meurent chaque jour, chaque heure, chaque seconde, chaque instant. Rien n’est plus facile que d’apporter de l’aide à de telles personnes ; il suffit de leur parler et de leur communiquer ne serait ce qu’un peu d’amour et d’affection.

Ainsi une promenade s’achève et d’autres se préparent, un message est passé et des milliers attendent leurs tours, une idée sort de la clandestinité.

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