vendredi 31 juillet 2009

Mon Serment

Je veux lui dire combien je la trouve belle
Mais dans mon chagrin les mots me fuient
Le manque de contempler dans ses yeux le ciel
et de fondre dans leurs ravissantes nuits

Je veux lui dire que je la trouve séduisante
et que ce qui me séduit est sa sympathie
Quand dans les instants de doute et tourmente
C'est par son courage que je suis surpris

Je veux lui dire à quel point je l'admire
aussi timide soit elle ou très audacieuse
Que comme elle a fait de moi son "Emir"
je jure qu'elle sera une femme heureuse

Geste Humain avant d'être Citoyen: "9offet Romdhan 2009"

Il y a quatre ans, un forum tunisien du nom de Kafteji (www.kafteji.com) a lancé la première action tunisienne sur internet à caractère caritatif. Bien avant Facebook et autres réseaux sociaux et leurs groupes du genre on va rassembler un million de personnes pour une prière de repentissement ou on va tous prier à la mosquée samedi matin, des jeunes dont l'âge, pour certains, ne dépassait pas les 18 ans ont créé l'évènement et osé ce qu'aucune association ou organisation reconnue n'avait osé par ses propres moyens ou sans coller ça à de la propagande politique. Des jeunes anonymes jusqu'à ce jour et pourtant plus efficaces que ces "responsables" en costume cravate et avec beaucoup moins de notoriété. L'action été peut être inspirée d'autres action philantropes tels que les pièces jaunes ou le téléthon, mais, avec quelque chose de plus: le bon sens et la grandeur d'esprit tunisienne. Cette action a été baptisée "9offet Romdhan" (couffin de ramadan) en tenant à ce qu'elle ait cette forme SMSique d'appélation et des expressions tirées du dialecte tunisien. C'est une action simple et toute personne peut participer à sa manière; elle commence par une phase de collecte de fonds, puis une phase d'achat ou d'approvisionnnement en tomates, pâtes et autres produits de base de l'alimentation tunisienne, une répartition des achats sur des cartons d'une valeur qui varie suivant les années et finalement une phase de distribution de ces cartons sur des familles démunies. Aucun message politiique n'est associé à cette action et aucune organisation n'est derrière ça, à la limite le croissant rouge en cas de besoin d'entrepots ou de cadre juridique pour collecte d'argent. Cette année l'action fête sa quatrième version et année et a été lancée un peu tôt et vise à collecter 10 000 dinars Tunisiens ce qui correspond en terme de cartons à un nombre variant entre 200 et 400 cartons qui, compte tenu du cadre de l'action, est gigantesque. Il est à noter que les personnes qui y seront sont bénévoles à 100% et ceux qui aideront à transporter avec leurs voitures le font gratos et à leurs frais, les personnes concernées sont des jeunes Tunisiens parfois même étudiants, l'action a été répartie sur plusieures villes Tunisiennes, des Tunisiens vivants à l'étranger ont déjà participé lors des versions pérécdentes et le feront encore cette année. Un groupe Facebook a été créé à l'effet et il porte pour nom "9offet romdhan" avec le logo suivant qui a été créé par votre serviteur:

Je sollicite votre générosité et votre bon sens pour contribuer à la réussite de cet évènement et pour toute information, référez vous à ce groupe Facebook ou bien au site www.kafteji.com en allant à la rubrique "kaftejistes solidaires" ou un sujet portant sur l'action a été créé et bon ramadan à tous.

mercredi 15 juillet 2009

Anaphore agonisante

l'eau ruisselait le long de ses pieds et il venait de réaliser que son départ était imminent et sans appel, ils allaient se séparer et, peut être, ne se reverront pas de si tôt. Il sentit un grand pincement au cœur et fut pris par un grand malaise que sa respiration se faisait difficile. Il senti que même là où il irait, elle allait lui manquer tellement que toute les belles choses qu'on en disait n'allait lui plaire tant que ça. Il ne se voyait pas sans elle pour plus de quelques heures, jours dans les pires situations. Certes ce vide sera difficile à combler et l'attristait tellement, mais, plus que tout, c'était son inconfort qui le transissait plus que tout; il l'imaginait seule dans son lit le soir guettant sa présence dans les souvenirs qui se faisait de plus en plus flous et de moins en moins précis. Ses chemises s'empreignaient de plus en plus d'humidité que l'odeur de son parfum s'estompera au bout de quelque temps. Il la voyait tourner en rond dans les différentes pièces de leur maison aspirant à ce que sa clef tourne, une fois de plus dans le verrou et qu'il sera là dans son plus simple appareil, ni bouquet de muguet, ni complets, ni même les courses, juste qu'il soit là et qu'elle puisse se retrouver encore une fois avec lui. Il était plus que sur qu'elle sanglotera dans le silence qui s'éternisera pour elle et que les ses yeux brilleront encore et encore, non par émois car sourire serait un luxe pour elle. Son cœur s'embrasera entre ses cotes et glaciaux deviendront le canapé, la cuisine, la balançoire du jardin, ... et son monde. Ses poèmes, ses messages et les roses séchées qu'il lui avait offert et qu'elle gardait précieusement dans sa boite à souvenir lui donneront l'envie de verser des larmes et du sang alors qu'elle passait des longues heure allongée à s'évader en les regardant. Ses mots doux lui manqueront, ses déclarations qu'il avait le don d'en inventer comme personne à la faire toujours rougir après tant d'années passées ensemble et sa capacité à la surprendre à créer un monde magique et fantastique dans lequel les rêves deviennent tangibles.
Il n'avait pas choisit ce départ précipité. Il n'a eu le temps de la prévenir et même si c'était le cas, il était trop difficile de l'accommoder à ce fait; Il a œuvré toute sa vie pour la faire sourire, pour qu'à chaque fois qu'il lui annonçait une nouvelle elle préserverait dans sa tête l'illusion que c'est lui le génie, le charmeur enchanteur qui usait de ses pouvoirs pour qu'elle vive heureuse à jamais. Même quand il avait à l'exposer à la fatalité du destin, il était toujours là pour la prendre dans ses bras et l'accompagner dans ces dures épreuves, or, cette fois ci, ce ne serait le cas. Ses peines le faisait souffrir, il ne pouvait maintenant plus prendre une seule inspiration et ce flux d'idées sombres l'irritait que son mal de cœur devenait de moins en moins supportable, il n'arrivait presque plus à se tenir debout, il tentait de s'appuyer sur le mur à côté de lui, il devenait incapable de distinguer les formes et les couleur, la buée qui l'entourait ne l'aidait non plus à se replacer dans ce monde, en tentant de s'adosser contre le mur, il avait finit par glisser et tomber, il était pris de convulsions et des spasmes de plus en plus violent que la douleur se faisait aiguë, il commençait à virer au bleu, il distinguait à peine sa voix qui criait son nom depuis la cuisine, il était dans l'incapacité de lui répondre, il avait l'envie de plonger sa main dans sa poitrine et la libérer de cet étau qui se serrait horriblement sur elle, l'eau qu'il recevait à la figure le noyait et bloquait sa respiration déjà impossible, tout devint calme d'un coup, il entendait des grands pas dans le couloir comme au fond d'un puits, les rideaux s'écartèrent violemment, ses yeux allait se fermer, s'était sa silhouette qu'il avait distingué en dernier, ça y était, il était parti, il n'était plus de son monde, ce n'était qu'une question d'heures et elle ne pourra plus le toucher, le voir, le sentir et elle ne pouvait déjà plus l'entendre. Elle le secoua violemment tentant de le ramener, elle frappa avec son poing sur sa poitrine dans l'espoir que son cœur battrait à nouveau. Il lui disait toujours que l'amour est l'essence même de la magie de ce monde, qu'il était capable de tout, de réaliser l'impossible, de ramener les gens de chez les morts, de les faire revivre, il ne lui avait jamais menti, presque jamais; Elle le pris dans ses bras et déposât sur ses lèvres un grand et dernier baiser, mais ça ne le ramenât pas.

jeudi 2 juillet 2009

Un Commentaire

Ah! si tu savais combien tes mots
éclairent ma voie
me donne la foi
M'emplissent d'envie de voler haut,
comme au son de ta voix,
me comblent d'émois
Or, quand je lis ce texte si beau
j'ai envie de toi
juste pour moi

mercredi 1 juillet 2009

Pour que tout le monde parle ...

Carthage, une ville qui occupe, dans l'histoire de la Tunisie, une très grande place et qui a devancé toutes les vieilles civilisations, voire certaine nouvelles sur plus d'un plan. Carthage, pour ceux qui ignore l'histoire, était la première place boursière au monde et c'est elle qui donna son nom à la Bourse, la colline qu'on nomme Byrsa en restera témoin. Mais Carthage n'était pas juste une cité économique, c'était aussi un état et là aussi elle était pionnière à mettre en place la première constitution de toute l'histoire de l'humanité; La constitution de Carthage. Une constitution qui a suscité l'intérêt du grand philosophe Aristote qui l'a cité dans son ouvrage "La Politique" et c'était la seule constitution non grèque qu'il a cité tellement elle donnait de l'inspiration. Cette constitution a organisé la vie politique et sociale à Carthage et garanti les droits des citoyens; On y mentionne comme droits individuels:

droits - la liberté individuelle et la liberté économique : rôle commerçant des puniques, source de prospérité pour la cité - certains droits politiques « tout citoyen qui le désire peut combattre la proposition présentée » à l’assemblée du peuple. Entière liberté de parole et d’expression à propos des problèmes de la cité. L’individu a un rôle politique important, il appartient à la cité, à la communauté de ses habitants, mais il n’est pas étouffé par celle-ci. Ce caractère en fait une originalité par rapport à Sparte et en Crète.

Si Carthage avait prospéré, c'est parce qu'elle a respecté cette constitution. La preuve en est que lorsque cette "table des lois" a été délaissé, Carthage s'était affaiblie car le peuple n'avait de raison de supporter la cause de cet état qui jadis puisait son pouvoir en eux, et ne pouvait s'investir dans le grand projet qu'est l'état au profit d'une minorité qui ne le représente pas tant que ça.

Carthage a toujours eu une constitution et à chaque fois qu'elle s'en est éloigné au sens d'oter au peuple le pouvoir de s'exprimer et de participer au dialogue politique, le peuple a tourné le dos à l'état le laissant faire face, seul, à ses problèmes. Et la constitution de Carthage, aujourd'hui, garanti à ces citoyens le droit basique de parler, de crier "Merde" quand il en a marre. Alors respectez cette constitution pour que cette nation survive.