lundi 24 novembre 2008

Coup de Boule

Marre de devoir tout attendre. Marre du téléphone qui ne sonne plus. Marre de ne recevoir que des SPAM sur ma boite mail. Marre de me languir devant l'écran de mon ordinateur à guetter un renversement de situation. Marre des informations qui m'encouragent à ne plus sourire. Marre de raconter ma vie à ces inconnus que je ne reverrais, peut être, plus de toute ma vie. Marre de justifier ce qui m'arrive. Marre de chercher des explications pour ce que je vis. Marre des problèmes qui attendent que je les résous. Marre de ces gens qui sont sensés me supporter dans cette mauvaise passe et qui ne bougent pas si ce n'est attendent que je sois là pour eux. Marre de ne pouvoir qu'écrire. Marre de ne plus trouver des mots assez expressifs. Marre de vivre!

dimanche 16 novembre 2008

Refrain ...

La vie n'est elle pas plus qu'un pas de dance?
C'était leur jour de mariage, ils s'étaient mis d'accord sur une fête mémorable, à leur image originale et hors du commun. Ils ont choisit de la fêter sous les airs d'un tango qu'ils avaient, soigneusement, préparé et orchestré. Une musique sans paroles, car les mots sont éphémères et la airs sont éternels. La musique est une langue universelle dont les dieux en ont fait don aux êtres "Humains" et à ceux qui le sauront toujours l'être. Elle avait choisit une robe à col V, d'un pourpre royal qui mettait en valeur son teint clair, embrassant à la perfection ses courbures ... Il était vêtu d'un complet Bleu marine et d'une chemise blanche qu'il portait à même la peau ... Aux premières notes du piano, elle ôtât ses escarpin et il se dévêtu de sa veste et ne garda que sa chemise à moitié déboutonnée ... leur danse les entraîna dans des vas et viens sous le spot qui éclairait la piste de danse et les regards émerveillés et surpris des invités ... la musique ralentissait au bout de quelques minutes et, tout comme leur danse, touchait à sa fin. Elle était quasiment collée à lui, il la tenait par la taille, serrée contre lui par son bras droit, elle avait son front contre le sien, elle fléchis sa sa jambe gauche tendit la droite devant elle et se pencha en arrière, Il suivit son mouvement en pliant son genou droit devant lui, tendant sa jambe au point que leur pieds se trouvaient au même niveau, elle pencha sa tête, finalement en arrière.
La magie de l'instant les transporta hors du temps, dans une dimension autre que physique ... Il bloqua sa respiration pour rester concentré sur son menton, seule partie de son visage qu'il pouvait voir à cet instant, sa respiration, à elle, doubla d'un coup, elle transpirait au point que le haut de son torse luisait sous l'éclairage du spot, il garda ses yeux fixés sur le haut de sa nuque comme si, en relevant la tête, il allait découvrir son visage pour la première fois de sa vie, elle avait fermé ses yeux car dans sa position elle ne pouvait le voir or c'était la seule chose à laquelle elle aspirait, ils semblaient s'éterniser ainsi, cet instant s'immortalisa dans leurs mémoires.
Dans seize temps, la musique s'arrêtera, sa main gauche remonta, d'un geste sensuel et doux à la fois, de sa hanche vers sa tête, elle ressentait sa paume effleurer ses courbures et quand ses doigts s'aventurèrent dans se cheveux, elle s'abandonna à lui, il souleva sa tête et tout en prenant un grand appuis final sur sa jambe droite pour retrouver une position debout, relâchant sa respiration ... quand son visage approcha de près le sien, il ferma à son tour ses yeux, cédant place à d'autres sens pour guider la fin de ce pas ... Ils ressentaient les chaleurs de leurs visages qui s'approchaient, il pencha sa tête vers elle et quand leurs lèvres se touchèrent, finalement, ils se livrèrent à baiser qu'ils n'avaient jamais répété, jusqu'à lors, mais magnifiquement accomplit. Cette nuit là, ils se livrèrent à leur premier ébat amoureux.
Elle se trouvait penché sur son corps dénudé, elle le tenu par sa taille en le soulevant, ses yeux emplies de larmes, Il avait les yeux fermés, sa tête pendait en arrière, son souffle était coupé ... elle respirait à grands coups, gardait ses yeux fixé sur son menton et en glissant sa main gauche le long de son dos, elle réussissait à lui tenir sa tête, le haut de son torse luisait dans la vapeur de la douche, elle releva sa tête vers elle et en collant son visage au sien, elle pris conscience qu'il s'était éteint, elle ne s'imaginait jamais, un jour, le faire, elle colla ses lèvres aux siennes et elle offrit à ce corps, dépourvu de vie, son dernier baiser. La veille, ils firent l'amour pour la dernière fois...

mercredi 12 novembre 2008

Rechute, ... Un Cadeau Trop Parfait Pour Moi ...

J'ai perdu l'inspiration et la force d'écrire, d'extérioriser mes maux et mes peines. Plus de défoulement, plus de musique dans ma tête, plus d'air que je fredonne, plus d'idées folles à exprimer, plus de moi à exposer, plus de toi à chercher, plus de nous à imaginer, plus d'eux à imiter, plus de vous à envier! J'ai écris la dernière fois pour supporter une action pour la liberté d'expression, une expression qui me manque, pas la seule, dois je avouer, ça me manque d'avoir des discussion spéciales avec des personnes distinguées, ça me manque d'avoir une muse qu'on m'envoie comme cadeau du ciel, et les cadeaux, ne sont pas ce dont on me gâte le plus.
Dans cette errance spirituelle j'aimerais vous raconter l'histoire d'un cadeau qui m'étais offert; C'était un jour qui a commencé comme tous les autres. Débauché, je l'ai passé à errer entre les offres d'embauche, les ruelles de la capitale et les sottises de mon esprit. Je reçu une invitation pour changer d'air entre les rayons de produits de consommation, avec ce que j'adore consommer le plus dans mes rêves les plus heureux et mes songes les plus poétiques. Cette course finit par nous guider là où j'épuise mes journées, à rire, à rigoler, à déprimer ... nous entreprîmes une autres évasion vers le rez de chaussée de la monotonie et de la laideur artistique ... Le cadeau me regardait, ces yeux, doux, m'appelaient à le déballer, de le débarrasser de cette enveloppe qui l'étouffait, je me tenais si près, face à lui, que mon souffle pouvait l'effleurer et que le sien me pénètre jusqu'au fin fond de mon être, de mon âme ... j'ai déchiré le papier et je suis resté cloué face à ce présent, le coeur étouffant comme toutes ces larmes que j'étouffe depuis des mois; ce n'était pas mon cadeau, celui de quelqu'un d'autre, je le savais, je ne pouvais défier la destinée comme je le fit avec le destin. J'ai profité des ténèbres pour soupirer en silence ...

mardi 4 novembre 2008

Geste Citoyen : Liberté de Blogger

Aujourd'hui s'organise toute la blogosphère Tunisienne contre les pratiques qui visent à réduire le champs de libertés accordées au cyber citoyen Tunisien. L'une d'elle étant la censure et le Hacking qui visent à faire taire les penseurs en les privant de leurs espaces de libre délire. Je n'en étais pas victime d'une façon directe, mais, plutôt indirecte car je suis un bloggueur moi aussi et je ne souhaiterais pas qu'un jour ce que j'écris ne soit pas accessible depuis un simple cyber café chez moi. Voilà que j'ai exprimé mon souhait, je tien à saluer cette initiative raisonnable et responsable qui n'utilise ni la violence ni l'insolence comme mode d'action et j'espère qu'elle sera prise en considération par les concernés.