jeudi 31 juillet 2008

Rime Plate

Il s'était levé trop tôt ce matin, il avait une réunion importante ce matin. Sa carrière vis certainement son plus grand moment, ce matin, peut être est ce sa vie toute entière qui va être changée, sans qu’il ne soit en train de s’en rendre compte. Il eu, à peine, le temps de prendre un petit déjeuner et une douche. Avant de partir, il passât l’embrasser tendrement sur la joue, tout en prenant soin de ne pas la réveiller. Il s’installât derrière le volant de sa voiture et, à peine qu’il s’engageât sur le grand boulevard que les embouteillages se succédèrent sur son chemin ; cela faisait près de trois mois qu’il endurait les klaxons et les conducteurs nerveux, chaque matin, à cause de ce pont qu’on disait, aux infos, qu’il allait fluidifier la circulation. Lorsqu’il arrivât à son bureau, il trouvât son patron à l’attendre avec un sourire inquiet et un : « Tu es prêt à aller à la pêche ? Aujourd’hui on vise un gros poisson ! ». Il acquiesçât avec un hochement de tête tout en lui renvoyant son sourire.
La réunion avait commencé depuis près de deux heures. Sa présentation était impeccable, les clients étaient impressionnés, son chef sur un nuage, il ne pouvait espérer mieux. Son téléphone vibra dans sa poche, ce n’était pas trop orthodoxe pour une réunion de cette importance, mais personne ne l’entendit vibrer. Au même moment, ou presque, leur secrétaire se présentât pour aller chuchoter quelque chose à l’oreille du directeur, il en profitât pour lire le message qu’il avait reçu, en cachette. Quand il souleva la tête vers son directeur, ce dernier vit, tout de suite, la question qu’il voulait lui poser et hochait déjà la tête comme pour dire « oui », il rajoutât : « Bonne chance et bon courage ». Il ne se prit même pas la peine de ramasser ses documents en pressant le pas hors de la salle de réunion. Dans les couloirs, ses collègues ne cessèrent de lui envoyer leurs mots d’encouragement. Au parking, son collègue de bureau était déjà là à l’attendre pour le prendre dans ses bras et lui souffler : « Sois prudent sur la route ! »
Il pressait, à fond, l’accélérateur de l’automobile qui serpentait entre les véhicules. Son cœur battait à la chamade et ses mains s’agitaient nerveusement sur le volant. Il damnât le mouchard qui venait de la flasher, sans qu’il ne lui fasse attention, mais, peu importe. Merde ! Quelqu’un a engagé une bagarre au rond point, les deux automobilistes bloquaient la route avec leurs bagnoles. Il ne put s’empêcher de sortir sa tête de la voiture pour leur crier de dégager le passage et d’aller se chamailler ailleurs tout en klaxonnant de toutes ses forces. C’était dans un crissement de pneus qu’il reprit la route et une demi heure, plus tard, il s’arrêtât d’un coup sec devant une clinique. Il coupât le contact et descendit de la voiture qu’il ne prit pas la peine de lui verrouiller les portières. A la réception, il demandât à une infirmière la chambre de sa compagne qu’elle lui donnât en lui indiquant la direction à prendre pour s’y rendre. A pas de chat, il pris les escaliers qui le mèneraient à sa femme, un tas de souvenir lui traversèrent la tête.
Un demi étage …
C’était il y a près de sept mois de ça. On se rendant dans la salle de bain, il fût agréablement surpris qu’elle lui avait laissé un beau présent sur le bord de l’évier ; un test grossesse soigneusement emballé dans un ruban rouge qui cachait le résultat du test. Il n’eu même pas besoin de défaire le ruban et de découvrir le résultat du test pour courir la rejoindre dans la cuisine, la prendre dans ses bras, la couvrir de baisers en gardant les yeux braqués sur son ventre.
Un étage …
Elle devait entamer son quatrième mois de grossesse. Le gynécologue leur avait demandé, en lui faisant une échographie, s’ils voulaient connaître le sexe du bébé. Ils se regardèrent dans les yeux et, d’une seule voix, il lui dirent : « Non ! » ; Ils voulaient que ça reste une surprise pour eux deux.
Un étage et demi …
A bout de forces et de souffle, elle collait les dernières décorations de la chambre du futur bébé. Lui, il finissait d’installer le landau qu’il avait fabriqué et peint de ses propres mains. La chambre était nuancée de bleu et de rose d’un ton doux, prête à accueillir un garçon comme une fille. Des spots à faible éclairage avaient remplacés le lustre, au plafond.
Deux étages …
Il poussât la porte du couloir et, à grandes foulées, il atteint la chambre où on l’avait installé après l’accouchement. Il lui fallût chercher dans ses réserves de courage pour ouvrir la porte. A la vue du spectacle qui l’attendait, les larmes lui vinrent aux yeux ; Une petite bouche tétait le sein de sa femme, un visage angélique, son enfant … il s’approchât, se penchât sur lui et lui déposât un baiser sur le front. Elle sentît un afflux de jalousie lui remonter à la tête, elle avait presque envie de lui crier : « et moi ? Tu m’oublies ? ». Il relevât la tête pour la regarder dans les yeux ; Son visage était pâle, fatigué, mais, rayonnant, à ses yeux en larmes. Il la serra fortement contre lui et, avant qu’il n’eu le temps de le lui demander, elle lui annonça que c’était un garçon.Une infirmière entrât dans la chambre avec des papiers à la main pour leur demander qu’est ce qu’ils ont choisit comme nom pour leur enfant. Elle répondit à sa place, elle savait déjà ce qu’il allait dire. Ils l’appelèrent comme son ami qu’il avait perdu en passant son service millitaire.

mercredi 30 juillet 2008

Tunisie tu me Manques

Je me languis de ma Tunisie. Celle que j'ai connu encore enfant courant sur les plages de Mahdia entre les parasol des familles qui viennent se baigner; femmes, filles, garçons, hommes, petits et grands Maintenant c'est comme un bain maure : le matin les femmes et après les hommes!

Je me languis de "Annastou yè jmè3a" et de "Messikom bel5ir" et de "3ala slèmetkom" et surtout de l'Allo grâce au quel je sais si celui qui me répond est sfaxien, tunisois ou kairouanais. Tous ont cédé leur place au profit d'un "Assalamou 3alaykom" qui sonne comme les textes de mes livres de primaire que je haissais tant!

Je me languis de mes cousines et de mes cousins, de nos jeux ensemble, des parties de voley Ball, des scrabbles et des monopoly avec les chamaillades pour une carte "Caisse de Caumunauté" que quelqu'un(e) à caché sous lui (elle) et qu'on va chercher de force dans un fou rire. Maintenant, ma cousine m'interdit de lui serrer la main!

Je me languis des mariages en fête, de "5ali baddalni wèch 3likom fih", de "yè mar7aba b'awled sidi" ou encore "yè dini ma7lèli far7ou" maintenant ce sont les "anachid" crasseux et laids qu'on chante à nos mariages si ce n'est un "dou3a2" digne d'un enterrement.

Je me languis de tout ce qui faisiat de ma Tunisie un pays ouvert, qui écoutait "Najet Assaghuira" et "Fairouz" sur les ondes de la radio natinale au lieu de "karadhawi" et "Amrou Khaled" ou bien de "Zitouna FM"

Tunisie tu me manques!

mardi 22 juillet 2008

Nous on baisse les coûts et vous vos pantalons

Dans mon adolescence, j'ai fais la découverte du cinéma pornographique et érotique comme plein d'autres jeunes de mon âge à travers les diffusions du premier samedi du mois de canal+ et quotidiennes d'autre chaînes. Tout comme eux, j'ai été choqué par certaines pratiques sexuelles, médicalement certifiées dangereuses et risquées, qu'on n'imaginait pas à notre âge. Peu à peu, on a pris conaissance du Kamasutra et des différentes positions et possibilités pour s'épanouir dans le jeu sexuel, mais, dans le prêche du vendredi, le clergé de la mosquée nous rappelait que certaines pratiques sont interdites par la religion et elles sont "Haram" punies par le tout puissant. En terminale, le cour de sciences naturelles nous a données une idée sur tout ce qu'il fallait savoir sur la reproduction humaine, la grossesse, la fécondation, les MST, ...etc. Ce jour là, je croyais tout avoir appris sur ce tabou social. Pendant les sept dernières années, je vivais dans le calme, la fierté et la joie de la conaissance absolue sur, au moins d'une chose. Aujourd'hui, le courant de ma vie et de mes convictions a été chamboulé d'un coup par quelque chose de si horrible et si imprévisible. Ma philosophie en a pris un coup!
Avant de mettre au clair les raisons de cette surprise, je vais parler d'une autre chose : mon travail! Le cinq septembre dernier, j'ai intégré les rangs d'une société offshore travaillant pour le compte d'un groupe qui investit dans les quatre coins de la planète. Depuis qu'on nous a accueillit, on n'a cessé de nous relater combien ils nous font confiance, comptent sur nous et attendent pleins de belles choses de nous. Presque onze mois à entendre des discours dignes de motivation pour les soldats qui ont participé au débarquement de Normandie. Après quelques deux mois de formation, on m'a affecté dans un service qu'ils ont créé récemment, un service créé avec notre groupe. Un mois et demi de formation spécifique plus tard, on a commencé à mettre la main à la pâte. En sept mois, j'ai du en apprendre plus que tout ce que j'en ai appris en cinq ans de formation d'ingénieur. Aujourd'hui, on m'a convoqué dans le bureau de notre chef d'activité pour qu'on me fasse part de ma proposition d'embauche. Une fois bien installé, on m'a directement parlé de la cotisation à la CNAM (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie) qui a du passer à 8.45% et des charges salariales qui ont suivit, par conséquent. Chose faite, on m'annonce mon brut, si je le touchais en entier, je serais l'homme le plus heureux du monde, mais, le net qui m'en résulte a pu m'arracher un fou rire. Tout compte fait, je n'aurais même pas une hausse de 10% par rapport à mon salaire de l'année en cours. En absence de treizième mois, de primes considérables et d'ambiance seine de travail, je ne vois pas trop ce qui m'attache à cet endroit!
Revenons à notre point de départ. En apprenant la nouvelle, j'ai bel et bien sentis qu'on m'a enculé en quelques sortes et pourtant je n'ai même pas eu besoin de baisser mon pantalon pour ce. Une nouvelle pratique sexuelle dont j'ignorais même les bases et le principe. Tout ce que je sais d'elle, et ce n'est que sur le coup que je l'ai compris, qu'elle ne procure pas de plaisir au soumis. Eux, par contre, je suppose qu'ils jouissent assez de le faire subir à tous les employés, sinon ils auraient arrêté depuis longtemps. "Qui vivra, verra", c'est tout ce que j'ai retenu de cette expérience.

lundi 21 juillet 2008

Air que je Fredonne

Hommage à une grande dame, maman, et je n'ai trouvé mieux que cette chanson de Marcel Khalifa qui chante : "Maman"

أمي

أحنّ إلى خبز أمي
وقهوة أمي
ولمسة أمي..
وتكبر فيّ الطفولة
يومًا على صدر يوم
وأعشق عمري لأني
إذا متّ،
أخجل من دمع أمي!


خذيني أمي، إذا عدت يومًا
وشاحًا لهدبك
وغطّي عظامي بعشب
تعمّد من طهر كعبك
وشدّي وثاقي ..
بخصلة شعر ..
بخيطٍ يلوّح في ذيل ثوبك ..
عساني أصير إلهًا
إلهًا أصير ..
إذا ما لمست قرارة قلبك !


ضعيني، إذا ما رجعت
وقودًا بتنور نارك ..
وحبل غسيل على سطح دارك
لأني فقدت الوقوف
بدون صلاة نهارك


هرمت، فردّي نجوم الطفولة
حتى أشارك
صغار العصافير
درب الرجوع ..
لعش انتظارك

Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, la traduction de cette chanson :

je me languis du pain de ma mère
du café de ma mère des caresses de ma mère
jour après jour
l'enfance grandit en moi
j'aime mon âge
car si je meurs
j'aurai honte des larmes de ma mère

si un jour je reviens
fais de moi un pendentif à tes cils
recouvre mes os avec de l'herbe
qui se sera purifiée à l'eau bénite de tes chevilles
attache -moi avec une natte de tes cheveux
avec un fil de la traîne de ta robe
peut-être deviendrai-je un dieu
oui un dieu
si je parviens à toucher le fond de ton cœur
si je reviens
mets-moi ainsi qu'une brassée de bois dans ton four
fais de moi une corde à linge sur la terrasse de ta maison
car je ne peux plus me lever
quand tu ne fais pas ta prière du jour
j'ai vieilli
rends-moi la constellation de l'enfance
que je puisse emprunter avec les petits oiseaux
la voie du retour
au nid de ton attente

jeudi 17 juillet 2008

Désolée ...

Elle se réveilla le matin, allât prendre son petit déjeuner en parcourant des yeux les titres de la presse matinale. Son café à la main, une tartine dans l'autre, elle feuilletait les pages des journaux en s'arrêtant sur les grands titres. Un titre de faits divers attirât son attention : "Jeune Homme retrouvé mort dans la salle de bain de son appartement" d'un pincement au coeur, elle lût l'article en entier, on racontait que les secours n'ont pu le réanimer, qu'il avait perdu trop de sang et qu'il n'a pas laissé de mots expliquant pourquoi il s'était coupé les veines, selon les enquêteurs qui écartaient la piste de l'homicide. C'est son voisin qui a alerté les secours et rien n'avait été dérobé ni de la poche de la victime, ni de sa demeure. Elle ressentait de la peine pour ce jeune homme, une compassion injustifiée, il se peut qu'elle n'avait jamais eu la chance de le croiser de toute sa vie. Elle remontât dans sa chambre se préparer pour aller sortir. Elle voulu consulter son courriel avant de partir, histoire de vérifier que le plan lèche vitrine avec son amie n'était pas avorté pour quelconque raison. Ce n'était pas le cas, mais, un mail attirât son attention : "A Dieu". Elle connaissait son expéditeur, un adorateur. Ce qui l'intriguait c'était l'expression qui ne lui était pas familière de sa part; D'habitude il la contacte soit pour lui dire qu'elle lui plait soit pour tenter sa chance une nième fois de sortir avec elle. Ne serait ce que la veille, il lui avait envoyé un message téléphonique pour réitérer sa demande, comme d'habitude, elle l'avait repoussé aussi gentiment que possible. Elle ouvrît le mail et commençât à lire :
"Chère tortionnaire,
C'est la dernière fois que je t'écris, que je te bouffe ton espace. Je suis si désolé de m'avoir trop incrusté dans ton quotidien, dans ta vie. Tu m'a beau repoussé, je le ressentais, mais, l'affection que je te portais était plus forte que l'envie de garder le peu de dignité qui me restait. Ce soir tout s'arrête, je m'éclipserais de ta vie, de la vie. J'ai décidé de mettre un terme à tout, un simple rasoir fera l'affaire, quelques minutes et tout sera finit.
À Dieu, ..."
Elle attrapât son téléphone d'un geste nerveux, composât son numéro, au bout de la cinquième sonnerie, une femme sanglotant lui répondit :
- Allo, c'est qui?
- Désolée, mais ce numéro n'est pas celui de ...
- Vous êtes journaliste vous aussi! Laissez nous faire notre deuil s'il vous plait!
- Excusez moi, mais, ...
- Au revoir, il est mort! On en a parlé assez au journaux, aujourd'hui!
- Madame ...
- Tuuuuuuuuuuuuuuuut ...
Elle lâchât son téléphone qui allât s'écraser sur le pare terre et se laissât tomber sur son lit. Se prenant la tête entre ses main, elle se tapait le derrière de la tête contre le mur. Un coup, puis deux, ... de plus en plus fort, elle ressentait un feu qui s'embrasât entre ses côtes, ses larmes lui échappaient, son corps se mit à trembler, elle finit par éclater en sanglots suivis d'un : "Non! Non! Non! Non! ...". Soudain, son corps la lâchât, elle tombât dans les pommes. Au même moment, sa mère ouvrît la porte de sa chambre, voyant le spectacle qui se donnait à elle, elle courût pour lui prendre la tête dans les bras : "Mon enfant! Chérie! Répond moi! C'est maman! Vas y appelle le médecin!" finît elle en s'adressant à son mari qui venait se demander ce qui se passait.
Elle ouvrît les yeux, sa vision était floue, elle ne pouvait ressentir la froideur du stéthoscope sur sa chair, ni la douleur de la perfusion qu'on lui a faîte, ce qu'elle ressentait au fond d'elle même dépassait de loin toutes les douleurs physiques qu'elle avait connue jusqu'ici et le les bouffées de chaleurs qui la prenaient lui coupaient le souffle. Elle se leva brusquement du lit, courant vers la salle de bain, renversant à son passage la valise du médecin qui était là, arrachant l'aiguille de la perfusion ce qui fit gicler un filet de sang. Sur la cuvette des toilettes, elle se penchât vomissant la bile qui lui remontait et son petit déjeuner avec qui se mélangeaient à ses larmes. Son père qui était sur le seuil de sa chambre en croisant nerveusement ses bras, la rattrapât avant qu'elle ne s'effondre sur le pare terre. Il la ramenât dans son lit, le médecin nettoyât le sang sur sa main, sa mère pleurait impuissante devant l'état de sa fille.
En face de la taverne "L'Antre d'Asmodée", au milieu de l'enfer, le fantôme d'une belle fille se dressait. Je la dévisageais, je remarquais le vide dans ses globes oculaires, son visage m'était familier. C'était elle, je retourna ma tête vers les légions qu'on m'avait confié pour leur faire signe de me suivre dans la mission qu'on m'avait confié. En regardant une seconde fois devant moi, elle n'était plus là ... Elle réouvrît ses yeux, prise par une atroce venette, le médecin lui administrait une intraveineuse, elle était désolée ...

mercredi 16 juillet 2008

Pour celle qui osera ...

Pour celle qui osera m'appeler "Ami",
Je donnerais tout pour la garder ainsi, même ma vie, si la vie en décide ainsi. Elle n'aura besoin de me remercier, pour toute aide que je lui apporterais, c'est pour ça que les amis sont fait.
Pour celle qui osera m'appeler "Cousin",
Je défierais tout même le destin, pour elle je ne serais jamais trop loin, dans mon existence je lui garderais toujours un coin. Elle aura droit à mon grand respect, avec noblesse je la traiterais, comme un grand frère je la protègerais.
Pour celle qui osera m'appeler "Frère",
Je remuerais le ciel et la terre, je la protègerais comme le ferais un père, je la garderais au plus profond de mon coeur. Elle pourra me confier tous ses secrets, jamais de la vie je ne la trahirais, même sous une menace que la vie me sera ôtée.
Pour celle qui osera m'appeler "Fiston",
Même si elle n'est pas ma vraie maman, je pourrais la chérir autant, sur ma vie j'en fais le serment. Elle aura le droit de tout me réclamer, tous ses désirs tous ses souhaits, pour elle je serais l'enfant dont toute mère rèverait.
Pour celle qui osera m'appeler "Amour",
Je lui serais fidèle pour toujours, passionné dévoué jusqu'à la fin de mes jours, je ne réclamerais que respect en retour. Elle n'aura à me demander de l'Aimer, toujours je la surprendrais, je ferais d'elle une femme comblée.

lundi 14 juillet 2008

J'hésite

silence,
plus dur que les mots que tu
prononces.
pour que tu
m'annonces
Que j'ai tort de retenter
ma chance.
C'est vers un mirage que
j'avance
perte de temps, de nerfs
de patience
franche blessure dans mon
innocence
Pleins de chemins qui vont dans
tous les sens
dois je me méfier ou donner
confiance
à mon instinct ou tirer ma
révérence
dois je abandonner ou faut il
que je fonce?...

vendredi 11 juillet 2008

Air que je Fredonne

La confession - Manau :

Je ne sais pas pourquoi mon corps bascule,
les bâtiments devant moi ont un effet de recul.
Je ne touche plus le sol, mes pieds ont quitté terre.
Comme un tout petit vol, mon corps est projeté dans les airs.
Mais qu'est ce qu'il m'arrive, je ne comprends plus rien.
Je suis à la dérive et je me sens pas très bien.
Ça y est, je percute les pavés maintenant.
Dure a été la chute, je suis couvert de sang.
Allongé là, seul, sur le trottoir,
je perd la boussole, je ne peux pas le croire,
vais-je vraiment crever sous ce lampadaire.* ?
Je me suis fait shooter, ce mec avait un revolver.
J'ai du mal à respirer, je ne veux pas mourir.
J'ai vraiment déconné, j'ai tant de choses à dire.
J'entends au loin la sirène d'une ambulance.
Je crois qu'il est trop tard, je n'ai pas eu de chance.

Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Dites à ma mère et mes frères que je les ai aimés.
Ce mot de vocabulaire, je l'avais oublié.
Je n'ai jamais été un garçon parfait.
La délinquance m'a touché, mais je n'étais pas mauvais.
J'ai fait des tas de choses qui ne seraient pas bonnes à dire.
Que personne ne s'oppose si je parle d'un mauvais délire.
Et si je parle de filles, laissez-moi d'excuser.
Ce n'était pas facile pour elles, j'ai toujours déconné.
Faut dire que les sentiments, je ne les connais pas.
Je n'ai jamais pris le temps de les chercher en moi.
C'est bizarre, mais maintenant je regrette vraiment
de n'avoir pu aimer une femme avec des enfants.
La vie passe si vite et la mienne ce soir est stoppée.
Doucement elle me quitte, je ne l'ai pas volé.
C'est sûrement le jugement de toutes mes bêtises.
J'avais oublié que Dieu sur mon âme avait main-mise.

Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Ça y est maintenant, je n'entends plus rien.
Il y a plein de gens, je me sens plutôt bien.
Des médecins s'agitent tout autour de moi.
Ça bouge et ça s'excite, je ne comprends pas pourquoi.
Je ne veux plus les calculer, je regarde le ciel.
La soirée est étoilée, la lune étincelle.
J'n'aurai jamais imaginé qu'la nuit était si belle.
C'est dans ces moments-là que tout d'un coup tout s'émerveille.
Oh ! ça y est, je me sens glisser sur le chemin de la paix,
je vais vous quitter.
L'étincelle, la flamme va me consumer.
Ne cracher pas sur mon âme, je n'l'ai pas mérité.
Voilà c'est mon heure et tout devient noir.
Le dernier jour d'un voleur, c'était mon dernier soir.


Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Deuxième Rime ...

Il lui avait donné rendez vous devant un centre commercial du centre ville, à dix sept heure précise, ils avaient prévu qu'il lui offre à boire dans le café du centre. Il était là, à l'attendre, depuis près de dix minutes, avec sa confiance en soi et sa peur qu'elle ne se décide à manquer à l'appel, à la dernière minute. Il avait prévu de déserter à dix sept heure précise si elle ne répondait pas présente, il détestait les retardataires et les non ponctuels. Sa main dans sa poche, il regardait les gens errer dans les galeries du centre commercial, sans doute abasourdis par les prix des articles de plus en plus au dessus de leurs bourses. Il faut croire que la crise des prix des produits de première nécessité mettait en danger leur pouvoir d'achat et que ceux du textile et des autres produit du genre n'allait pas l'équilibrer. Son autre main pianotait, dans l'air, l'air qui résonnait dans sa tête depuis le matin, six notes successives semblables à une descente de marches, mais, au bout du compte, comme l'annonce la chanson qu'il fredonnait : "No thing else matter" pour lui, tout ce qui comptait pour lui c'est qu'en fin de journée, il aura toujours le morale au plus haut.
Elle était assise dans le métro, elle détestait la conduite au centre ville et les klaxons des embouteillages, appréhendant la suite de la fin de l'après midi. Comment allait il se présenter ? Serait ce le cliché habituel de la chemise et pantalon, avec les cheveux brillants comme les chaussures qu'il portera ? Ou bien ce serait le "latino lover" en chemise ample, boutonnée qu'à moitié, une chaine en or, au cou, et un parfum qui sent à des mètres de lui ? De quoi pourraient ils discuter ? Osera t il la brusquer avec une rose ? Elle détestait les roses ! Sa jambe droite n'arrêtait pas de trembler, dans un mouvement nerveux, faisant vibrer le reste de son corps. Elle serrait ses doigts autours de la sangle de son sac à main dans lequel elle allait chercher, à des intervalles réguliers, son téléphone portable, pour vérifier si elle n'avait pas reçu d'appel de sa part, se rappelant à chaque fois qu'ils ne se sont pas échanger les numéros de téléphones. La dernière station commença à pointer du nez, au loin, et à chaque longueur gagnée par le métro sur le quai qui s'approchait de plus en plus, ses battements de cœur s'accéléraient.
Un jeune couple passait à côté de lui, l'homme portait dans ses bras un bébé qui lui tendait un sa main. Il approchât ses lèvres du minuscule pouce de l'enfant comme s'il le lui mangeait lui arrachant un rire, l'homme se retournât vers lui le pointant d'un regard tranchant. Les gens sont de plus en plus protecteurs pour leurs mômes qu'ils frôlent la paranoïa et la xénophobie, peut être que c'était l'effet de regarder trop souvent les journaux télévisés qui parlent d'enfants kidnappé par des pédophiles et d'entendre les rumeurs qui circulent, comme toujours, sur des groupes mystérieux qui volent des enfants pour les démunir de leurs reins et les vendre à l'étranger. D'un sourire et signe de la main, il saluât l'étranger qui s'était retourné pour poursuivre le lèche vitrine avec sa compagne. Il levât ses yeux à l'horloge qui se dressait devant lui et en les descendant en s'apprêtant à partir, il la vit s'approcher à pas pressés.
En le percevant de loin, elle fût toute surprise de remarquer son jean et son t shirt qu'il portait la veille au cabinet du psychologue, tout autant qu'il n'avait pas ciré ses baskets, juste passé une éponge pour les dépoussiérer. Il s'était tout de même peigné les cheveux, mais, rien ne disait qu'il allait à un rendez vous galant, si c'était le cas, bien sur. Elle sentit son stress tomber d'un coup, moins terrorisée, certes, de ne pas avoir à supporter un "vieux jeu" pendant le petit café qu'ils allaient partager. Elle s'empressât d'aller le rejoindre dès qu'elle le vit regarder en direction de l'horloge avec un sourire inquiet de ce que sera la suite de cette rencontre. Elle le vit faire un pas vers elle, en lui tendant la main avec laquelle il saluait, quelques instants précédemment, sans doute une connaissance.
Ils se saluèrent et prirent la direction d'une table du café ...

mercredi 9 juillet 2008

Envie de dire "Je t'Aime"

Des jours, des semaines et des mois se sont passés en état de sevrage amoureux total, pas si total que ça. J'ai peut être ressentis de l'affection envers des personnes qui n'en voulaient pas. Dans l'espoir de retrouver quelqu'un qui voudrait de mes "je t'Aime", j'ai entrepris une quête, du moins périlleuse, en vain. Les mot doux se sont entassés, dans ma gorge et aux bouts de mes doigt, qu'ils n'ont plus laissé la place aux autres mots que je me suis trouvé obligé de distribuer à tout va un peu comme une toux chronique qui me prend. Sur ma lancé, j'ai heurté biens des gens, envers qui j'ai été méchant voire arrogant, sans le mériter, je les ai, parfois, offensé, d'autres, fait rigoler. Dans le jargon des adeptes d'Esculape, on appelle ça de la rétro agressivité, un symptôme de l'épisode dépressif majeur. Les molécules du bonheur n'y peuvent rien, sauf s'ils réagissent à mes déclarations.
La successions des échecs, qui autre fois ne me gênait en rien, m'ont fait douté. Je ne sais pas si c'est mes erreurs de choix où si moi qui en ai responsable. Peut être qu'en visant ce qu'il y a de mieux et de pure, les épreuves se durcissent. Ou bien, c'est trop en dessus de ce que je mérite. La peur de l'inconnu y est peut être pour quelque chose, les filles ont de plus en plus peur de l'inconnu, dans un monde où on nous bombarde tous les jours par les chansons qui parlent de trahison et par les films et les feuilletons où des femmes, cocues, se font. Qui sait, ce sont, probablement, les rêves de mener la vie de princesse qui disparaissent, quand elles constatent la maigre fortune qui s'entasse au fond de mes caisses. Les mots et le bonheur ne se traduisent plus avec des poèmes et des fleurs, il vous faut des sous pour que les demoiselles croient en vous.
L'horloge tourne, ajoutant des instants à mon existence, prolongeant ma peine et mes souffrances. Les vers se bousculent dans ma tête, je suis si bête, de rêver d'une vie simple avec une femme et des enfants, transporter par la magie des moments qu'ils passent ensemble, entre les rires et les larmes qui les rassemblent. Je lève un toast à Roméo et sa Juliette, à Tristant et son Izeut, reposez en paix.

vendredi 4 juillet 2008

Sonate au clair de lune, Vacarme au rayons de soleil

Je me trouve devant mon bureau à écouter un sonate au clair de lune de Beethoven. Une mélodie pleine de mélancolie et de tristesse, si répétitive qu'elle me rappelle la monotonie de la vie et la lassitude qui l'entoure. Un rythme ascendant telle une colère enfuie qui cherche à se dégager à la lumière de jour, mais, qui tourne en dérision tels un monologue interne comme celui qui me perturbe depuis quelques jours. J'aime cet air car on ne peut le fredonner, juste le ressentir, s'évader en l'écoutant, penser, verser une petite larme qu'on essuie du revers de sa manche, avec elle, les peines et la douleur.

mardi 1 juillet 2008

Je Blogue pour la liberté d'expression

Je n'ai trop l'habitude d'aller fouiner dans les poèmes des autres, mais, ce texte me parait trop beau et trop expressif. Je ne trouve de mieux à écrire pour cette occasion :


Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942