Il lui avait donné rendez vous devant un centre commercial du centre ville, à dix sept heure précise, ils avaient prévu qu'il lui offre à boire dans le café du centre. Il était là, à l'attendre, depuis près de dix minutes, avec sa confiance en soi et sa peur qu'elle ne se décide à manquer à l'appel, à la dernière minute. Il avait prévu de déserter à dix sept heure précise si elle ne répondait pas présente, il détestait les retardataires et les non ponctuels. Sa main dans sa poche, il regardait les gens errer dans les galeries du centre commercial, sans doute abasourdis par les prix des articles de plus en plus au dessus de leurs bourses. Il faut croire que la crise des prix des produits de première nécessité mettait en danger leur pouvoir d'achat et que ceux du textile et des autres produit du genre n'allait pas l'équilibrer. Son autre main pianotait, dans l'air, l'air qui résonnait dans sa tête depuis le matin, six notes successives semblables à une descente de marches, mais, au bout du compte, comme l'annonce la chanson qu'il fredonnait : "No thing else matter" pour lui, tout ce qui comptait pour lui c'est qu'en fin de journée, il aura toujours le morale au plus haut.
Elle était assise dans le métro, elle détestait la conduite au centre ville et les klaxons des embouteillages, appréhendant la suite de la fin de l'après midi. Comment allait il se présenter ? Serait ce le cliché habituel de la chemise et pantalon, avec les cheveux brillants comme les chaussures qu'il portera ? Ou bien ce serait le "latino lover" en chemise ample, boutonnée qu'à moitié, une chaine en or, au cou, et un parfum qui sent à des mètres de lui ? De quoi pourraient ils discuter ? Osera t il la brusquer avec une rose ? Elle détestait les roses ! Sa jambe droite n'arrêtait pas de trembler, dans un mouvement nerveux, faisant vibrer le reste de son corps. Elle serrait ses doigts autours de la sangle de son sac à main dans lequel elle allait chercher, à des intervalles réguliers, son téléphone portable, pour vérifier si elle n'avait pas reçu d'appel de sa part, se rappelant à chaque fois qu'ils ne se sont pas échanger les numéros de téléphones. La dernière station commença à pointer du nez, au loin, et à chaque longueur gagnée par le métro sur le quai qui s'approchait de plus en plus, ses battements de cœur s'accéléraient.
Un jeune couple passait à côté de lui, l'homme portait dans ses bras un bébé qui lui tendait un sa main. Il approchât ses lèvres du minuscule pouce de l'enfant comme s'il le lui mangeait lui arrachant un rire, l'homme se retournât vers lui le pointant d'un regard tranchant. Les gens sont de plus en plus protecteurs pour leurs mômes qu'ils frôlent la paranoïa et la xénophobie, peut être que c'était l'effet de regarder trop souvent les journaux télévisés qui parlent d'enfants kidnappé par des pédophiles et d'entendre les rumeurs qui circulent, comme toujours, sur des groupes mystérieux qui volent des enfants pour les démunir de leurs reins et les vendre à l'étranger. D'un sourire et signe de la main, il saluât l'étranger qui s'était retourné pour poursuivre le lèche vitrine avec sa compagne. Il levât ses yeux à l'horloge qui se dressait devant lui et en les descendant en s'apprêtant à partir, il la vit s'approcher à pas pressés.
En le percevant de loin, elle fût toute surprise de remarquer son jean et son t shirt qu'il portait la veille au cabinet du psychologue, tout autant qu'il n'avait pas ciré ses baskets, juste passé une éponge pour les dépoussiérer. Il s'était tout de même peigné les cheveux, mais, rien ne disait qu'il allait à un rendez vous galant, si c'était le cas, bien sur. Elle sentit son stress tomber d'un coup, moins terrorisée, certes, de ne pas avoir à supporter un "vieux jeu" pendant le petit café qu'ils allaient partager. Elle s'empressât d'aller le rejoindre dès qu'elle le vit regarder en direction de l'horloge avec un sourire inquiet de ce que sera la suite de cette rencontre. Elle le vit faire un pas vers elle, en lui tendant la main avec laquelle il saluait, quelques instants précédemment, sans doute une connaissance.
Ils se saluèrent et prirent la direction d'une table du café ...
Elle était assise dans le métro, elle détestait la conduite au centre ville et les klaxons des embouteillages, appréhendant la suite de la fin de l'après midi. Comment allait il se présenter ? Serait ce le cliché habituel de la chemise et pantalon, avec les cheveux brillants comme les chaussures qu'il portera ? Ou bien ce serait le "latino lover" en chemise ample, boutonnée qu'à moitié, une chaine en or, au cou, et un parfum qui sent à des mètres de lui ? De quoi pourraient ils discuter ? Osera t il la brusquer avec une rose ? Elle détestait les roses ! Sa jambe droite n'arrêtait pas de trembler, dans un mouvement nerveux, faisant vibrer le reste de son corps. Elle serrait ses doigts autours de la sangle de son sac à main dans lequel elle allait chercher, à des intervalles réguliers, son téléphone portable, pour vérifier si elle n'avait pas reçu d'appel de sa part, se rappelant à chaque fois qu'ils ne se sont pas échanger les numéros de téléphones. La dernière station commença à pointer du nez, au loin, et à chaque longueur gagnée par le métro sur le quai qui s'approchait de plus en plus, ses battements de cœur s'accéléraient.
Un jeune couple passait à côté de lui, l'homme portait dans ses bras un bébé qui lui tendait un sa main. Il approchât ses lèvres du minuscule pouce de l'enfant comme s'il le lui mangeait lui arrachant un rire, l'homme se retournât vers lui le pointant d'un regard tranchant. Les gens sont de plus en plus protecteurs pour leurs mômes qu'ils frôlent la paranoïa et la xénophobie, peut être que c'était l'effet de regarder trop souvent les journaux télévisés qui parlent d'enfants kidnappé par des pédophiles et d'entendre les rumeurs qui circulent, comme toujours, sur des groupes mystérieux qui volent des enfants pour les démunir de leurs reins et les vendre à l'étranger. D'un sourire et signe de la main, il saluât l'étranger qui s'était retourné pour poursuivre le lèche vitrine avec sa compagne. Il levât ses yeux à l'horloge qui se dressait devant lui et en les descendant en s'apprêtant à partir, il la vit s'approcher à pas pressés.
En le percevant de loin, elle fût toute surprise de remarquer son jean et son t shirt qu'il portait la veille au cabinet du psychologue, tout autant qu'il n'avait pas ciré ses baskets, juste passé une éponge pour les dépoussiérer. Il s'était tout de même peigné les cheveux, mais, rien ne disait qu'il allait à un rendez vous galant, si c'était le cas, bien sur. Elle sentit son stress tomber d'un coup, moins terrorisée, certes, de ne pas avoir à supporter un "vieux jeu" pendant le petit café qu'ils allaient partager. Elle s'empressât d'aller le rejoindre dès qu'elle le vit regarder en direction de l'horloge avec un sourire inquiet de ce que sera la suite de cette rencontre. Elle le vit faire un pas vers elle, en lui tendant la main avec laquelle il saluait, quelques instants précédemment, sans doute une connaissance.
Ils se saluèrent et prirent la direction d'une table du café ...
2 commentaires:
Salém avant tt..
j'adore grave ce texte.. j'aime bcp cette description et le fait de savoir ce qui se passe dans l'esprit de ses deux personnes.. on sent leur stresse.. lool .. c'est bien joli :)
Merci beaucoup Mira, c'est très flatteur de ta part :)
Enregistrer un commentaire