jeudi 18 décembre 2008

Supplices ...

Je viens pour changer mon Article, pour le remplacer non pas par estime, mais, pour faire valoir l'importance qu'on m'accorde dans ce groupe de 4 personnes qu'on appelle famille :
Ma soeur a eu un accident de voiture entre midi et 14h et c'est à l'instant qu'on m'en informe après plus de 7h!
Merci de me dégouter de cette façon!

Juste pour Toi

Si j'arrive à dire toutes ces choses
C'est que tes yeux m'en inspirent plus
Chansonnettes, poèmes et proses
Tu es désormais mon unique muse

Tous mes messages à l'eau de rose
Ce sont les mots qui, en moi, fusent
En toute allure, sans aucune pause
Ce que j'espère, c'est qu'ils t'amusent

T'Aimer est une drogue dont l'over dose
M'emporte à un monde blanc comme un lis
Où je vis en transe, en paix et en osmose
Avec Toi, qui est son et mon éternelle miss

jeudi 4 décembre 2008

Air que je Fredonne

Vous la connaissez sous différentes versions, celle de Natasha Atlas ou de Françoise Hardy, mais, ça ne change rien à la symbolique de ses paroles : "Au nom de la Rose"

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille

Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus

Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait

Crois celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien

Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin.

lundi 24 novembre 2008

Coup de Boule

Marre de devoir tout attendre. Marre du téléphone qui ne sonne plus. Marre de ne recevoir que des SPAM sur ma boite mail. Marre de me languir devant l'écran de mon ordinateur à guetter un renversement de situation. Marre des informations qui m'encouragent à ne plus sourire. Marre de raconter ma vie à ces inconnus que je ne reverrais, peut être, plus de toute ma vie. Marre de justifier ce qui m'arrive. Marre de chercher des explications pour ce que je vis. Marre des problèmes qui attendent que je les résous. Marre de ces gens qui sont sensés me supporter dans cette mauvaise passe et qui ne bougent pas si ce n'est attendent que je sois là pour eux. Marre de ne pouvoir qu'écrire. Marre de ne plus trouver des mots assez expressifs. Marre de vivre!

dimanche 16 novembre 2008

Refrain ...

La vie n'est elle pas plus qu'un pas de dance?
C'était leur jour de mariage, ils s'étaient mis d'accord sur une fête mémorable, à leur image originale et hors du commun. Ils ont choisit de la fêter sous les airs d'un tango qu'ils avaient, soigneusement, préparé et orchestré. Une musique sans paroles, car les mots sont éphémères et la airs sont éternels. La musique est une langue universelle dont les dieux en ont fait don aux êtres "Humains" et à ceux qui le sauront toujours l'être. Elle avait choisit une robe à col V, d'un pourpre royal qui mettait en valeur son teint clair, embrassant à la perfection ses courbures ... Il était vêtu d'un complet Bleu marine et d'une chemise blanche qu'il portait à même la peau ... Aux premières notes du piano, elle ôtât ses escarpin et il se dévêtu de sa veste et ne garda que sa chemise à moitié déboutonnée ... leur danse les entraîna dans des vas et viens sous le spot qui éclairait la piste de danse et les regards émerveillés et surpris des invités ... la musique ralentissait au bout de quelques minutes et, tout comme leur danse, touchait à sa fin. Elle était quasiment collée à lui, il la tenait par la taille, serrée contre lui par son bras droit, elle avait son front contre le sien, elle fléchis sa sa jambe gauche tendit la droite devant elle et se pencha en arrière, Il suivit son mouvement en pliant son genou droit devant lui, tendant sa jambe au point que leur pieds se trouvaient au même niveau, elle pencha sa tête, finalement en arrière.
La magie de l'instant les transporta hors du temps, dans une dimension autre que physique ... Il bloqua sa respiration pour rester concentré sur son menton, seule partie de son visage qu'il pouvait voir à cet instant, sa respiration, à elle, doubla d'un coup, elle transpirait au point que le haut de son torse luisait sous l'éclairage du spot, il garda ses yeux fixés sur le haut de sa nuque comme si, en relevant la tête, il allait découvrir son visage pour la première fois de sa vie, elle avait fermé ses yeux car dans sa position elle ne pouvait le voir or c'était la seule chose à laquelle elle aspirait, ils semblaient s'éterniser ainsi, cet instant s'immortalisa dans leurs mémoires.
Dans seize temps, la musique s'arrêtera, sa main gauche remonta, d'un geste sensuel et doux à la fois, de sa hanche vers sa tête, elle ressentait sa paume effleurer ses courbures et quand ses doigts s'aventurèrent dans se cheveux, elle s'abandonna à lui, il souleva sa tête et tout en prenant un grand appuis final sur sa jambe droite pour retrouver une position debout, relâchant sa respiration ... quand son visage approcha de près le sien, il ferma à son tour ses yeux, cédant place à d'autres sens pour guider la fin de ce pas ... Ils ressentaient les chaleurs de leurs visages qui s'approchaient, il pencha sa tête vers elle et quand leurs lèvres se touchèrent, finalement, ils se livrèrent à baiser qu'ils n'avaient jamais répété, jusqu'à lors, mais magnifiquement accomplit. Cette nuit là, ils se livrèrent à leur premier ébat amoureux.
Elle se trouvait penché sur son corps dénudé, elle le tenu par sa taille en le soulevant, ses yeux emplies de larmes, Il avait les yeux fermés, sa tête pendait en arrière, son souffle était coupé ... elle respirait à grands coups, gardait ses yeux fixé sur son menton et en glissant sa main gauche le long de son dos, elle réussissait à lui tenir sa tête, le haut de son torse luisait dans la vapeur de la douche, elle releva sa tête vers elle et en collant son visage au sien, elle pris conscience qu'il s'était éteint, elle ne s'imaginait jamais, un jour, le faire, elle colla ses lèvres aux siennes et elle offrit à ce corps, dépourvu de vie, son dernier baiser. La veille, ils firent l'amour pour la dernière fois...

mercredi 12 novembre 2008

Rechute, ... Un Cadeau Trop Parfait Pour Moi ...

J'ai perdu l'inspiration et la force d'écrire, d'extérioriser mes maux et mes peines. Plus de défoulement, plus de musique dans ma tête, plus d'air que je fredonne, plus d'idées folles à exprimer, plus de moi à exposer, plus de toi à chercher, plus de nous à imaginer, plus d'eux à imiter, plus de vous à envier! J'ai écris la dernière fois pour supporter une action pour la liberté d'expression, une expression qui me manque, pas la seule, dois je avouer, ça me manque d'avoir des discussion spéciales avec des personnes distinguées, ça me manque d'avoir une muse qu'on m'envoie comme cadeau du ciel, et les cadeaux, ne sont pas ce dont on me gâte le plus.
Dans cette errance spirituelle j'aimerais vous raconter l'histoire d'un cadeau qui m'étais offert; C'était un jour qui a commencé comme tous les autres. Débauché, je l'ai passé à errer entre les offres d'embauche, les ruelles de la capitale et les sottises de mon esprit. Je reçu une invitation pour changer d'air entre les rayons de produits de consommation, avec ce que j'adore consommer le plus dans mes rêves les plus heureux et mes songes les plus poétiques. Cette course finit par nous guider là où j'épuise mes journées, à rire, à rigoler, à déprimer ... nous entreprîmes une autres évasion vers le rez de chaussée de la monotonie et de la laideur artistique ... Le cadeau me regardait, ces yeux, doux, m'appelaient à le déballer, de le débarrasser de cette enveloppe qui l'étouffait, je me tenais si près, face à lui, que mon souffle pouvait l'effleurer et que le sien me pénètre jusqu'au fin fond de mon être, de mon âme ... j'ai déchiré le papier et je suis resté cloué face à ce présent, le coeur étouffant comme toutes ces larmes que j'étouffe depuis des mois; ce n'était pas mon cadeau, celui de quelqu'un d'autre, je le savais, je ne pouvais défier la destinée comme je le fit avec le destin. J'ai profité des ténèbres pour soupirer en silence ...

mardi 4 novembre 2008

Geste Citoyen : Liberté de Blogger

Aujourd'hui s'organise toute la blogosphère Tunisienne contre les pratiques qui visent à réduire le champs de libertés accordées au cyber citoyen Tunisien. L'une d'elle étant la censure et le Hacking qui visent à faire taire les penseurs en les privant de leurs espaces de libre délire. Je n'en étais pas victime d'une façon directe, mais, plutôt indirecte car je suis un bloggueur moi aussi et je ne souhaiterais pas qu'un jour ce que j'écris ne soit pas accessible depuis un simple cyber café chez moi. Voilà que j'ai exprimé mon souhait, je tien à saluer cette initiative raisonnable et responsable qui n'utilise ni la violence ni l'insolence comme mode d'action et j'espère qu'elle sera prise en considération par les concernés.

jeudi 30 octobre 2008

Malaise

Tout a commencé le matin, je venais de me réveiller. J'étais seul, aucun message, aucun mot doux, aucune personne qui pourrait me rappeler que je suis humain, seule une crispation et un pincement qui me rappellent que je suis en vie. J'ouvris ma boite à lettre electronique en quête, vaine, d'un bonjour érrant, ayant trouvé escale dans celle ci. Les matins se ressemblent depuis un bon temps pour moi, bouche pâteuse, humeur triste, un million de mot d'amour que je ne dirais à personne, un milliard de poèmes dont les rimes sont mélancolie et anxiété, une éternité que je me regarde dans le miroir me trouvant de plus en plus laid et que je me hais. Je quitte mon deux pièces au froid d'une société qui ne me ressemble plus, sous un ciel gris que je n'ai besoin de lever les yeux pour le remarquer, le ciel ressemble toujours aux âmes de ceux qui le regardent. Mes pas accompagnent les battements d'un coeur qui pèse lourd et d'un souffle qui s'étouffe. PLus de musique dans ma tête, plus d'air que je fredonne, les chansons parlent de fraise à la vanille et c'est un goût de café qu'a ma vie. Un taxi jaune sourie, vide comme une fille que j'ai connu, sale comme une réputation qu'on me fait, s'arrêtat et me pris dans sa course. Les paysages défilent au rythme des mauvais souvenirs qui me hantent, artficiels comme les sentiments qu'on s'invente, puis ... tout s'arrête, ce n'est pas la mort, c'est juste la langueur d'une journée de travail et d'une inspiration qui me boude, sans d'applaudissements, ni ovation, juste de la compassion pour un cinéastre qui erre

mercredi 22 octobre 2008

Air que je Fredonne

Lonely Nights de Scorpions : Je succombe au charme de cette chanson

Since you're gone
There is an empty space
Since you're gone
The world is not the same

I go back to the places we've been
It feels like you're still there
I live all those moments again
Wishing you were here

Since you're gone
There is an lonely heart
Since you're gone
Nothin' is like it was

There are memories all over the place
Bringin' it back all so clear
Remember all of those days
Wishing you were here

All those lonely nights
I gotta fight for you, yes I do
Yes I do

Since you're gone
There is a heart that bleeds
Since you're gone
I'm not the man I used to be

I follow you steps in the snow
The traces disappear
We know what we've lost when it's gone
I'm wishing you were here

All those lonely nights
I gotta fight for you, yes I do
Yes I do

mardi 14 octobre 2008

Tout Conjugué

Je viens d'apprendre que les printemps
et les caprices du temps,
vont se succéder,
Les jours pluvieux
et les journées ensoleillées.
Mais, que rien ne va changer,
quand moi je tente de conjuguer
l'amour au plus que parfait,
avec une grammaire si imparfaite.
Et que je m'entête,
dans des coups de tête,
à m'accrocher
à cette idée,
de retrouver
tous ces moments qui me plaisaient
de mon passé,
imparfait,
simples ou composés.
Comme si mon âme a rejoint la rive
du futur, d'une romance subjonctive,
mais, antérieure,
que j'ai créé, d'ailleurs,
je demeure rèveur et pensif
d'une belle histoire conjuguée à l'infinitif


(14/10/2008 à 16h46)

Monologue

tout oublie tout
et on s'amuse
et la vie s'ammuse de nous
elle en abuse
on fait rien, on s'en fout
hier j'avais ma muse
et là je ne suis qu'un marabou
qui peine, qui s'use
alors qu'hier il faisait le fou
demain revient ma muse

lundi 29 septembre 2008

Retour à la Religion, Critique des mauvais usages ...

ce qui est agaçant dans ce dis retour à la religion, n'est pas le retour en lui même car la liberté de culte est garatie pour tout le monde même dans les systèmes laiques et bien sur quand ces cultes ne vont pas à l'encontre de la laicité du système mis en place comme afficher ses convictions ou faire comme ce dégénéré d'avocat marrocain aux pays bas qui manquat de respect à la cour en refusant de se lever comme tout le monde.

Bref, ce qui est gênant, c'est que cette vocation spirituelle se traduit toujours par un manque de respect inégalé envers les autres pensées et personnes. A l'heure de la prière, dans mon ancien bouot, il fallait que mon boulot soit gêné 30 minutes dans l'abscence de mon correspondant qui est all faire la file devant la salle d'eau commune qu'il ne manquera pas d'innonder encore plus comme tous ses pédécesseur et d'en user jusqu'à la dernière feuille d'essuie tout pour sécher ses bras jusqu'aux coudes et des ses pieds, enfin pour attendre que tout le monde soit réunis pour prier ensemble afin de ne pas être des "brebis égarés" tout en bloquant l'accès aux couloirs et aux escalier et ascenseur à mon étage! bien entendu ces 30 minutes seront accompagnées de 30 autres minutes "tadhkir" (rappel) aux quels se livrent lui et ses compagnons de prière pourqu'en fin de journée je me vois obligé de décaler mon retour à la maison pour pouvoir finir le boulot qui a subit une heure de retard à cause de lui ou d'eux.

Autre aspect d'insolence c'est qu'ils se prennent pour des donneurs de leçons : fais pas ci, fais pas ça, hram, makrouh, ... comme si j'avais oublié qui ils étaient ou comme s'ils voulaient faire oublier qui ils étaient et se racheté une conscience en toute Hypocrisie. Je me rappelle un cousin qui il y a deux ans à peine ne faisait même pas le ramadan comme tous les hypocrites dont je fais partie qui même s'ils ne prient pas, ils ne manquent pas de faire le Jeun. ce cousin blasphémait le nom de dieu toutes les 5 minutes à peine et s'était fais de la bierre une doctrine et du vin une vocation. Encore avant son mariage il se vantait du nombre de ses petites copines et de ses conquêtes. Il y a deux ans son papa était tombé gravement malade et y est passé et lui il est soudainement devenu ce désespéré religieux, en effet la religion c'est son anxioléthyque et antidépresseur, un peu une drogue qui lui fait oublier. Aujourd'hui il pourrit la vie à sa femme en lui interdisant toute lecture autre que le coran alors qu'elle préparait son doctorat en français, elle a du arrêter ses études car il ne pouvait tolérer qu'elle ait des encadreurs non pratiquants ou des professeurs de la gente masculine. tout ça n'était que la suite au port du voile qu'il lui avait imposé! ce sousin quand il se trouve même avec une personne bien plus agée que lui, se livre aux discours religieux et aux leçons que personnellement je ne manque pas d'afficher mon désinteret! encore plus je ne me retiens pas pour le remettre à sa place et de le rappeler à l'ordre en lui annonçant que c'est ma liberté qu'il offence avec ce qu'il fait!

Un exemple bien plus illustrant de cette tendance mythomane des néoreligieux ce qu'a fait "Ahmadi Nedjed" lors de son discours devant l'assemblée des Nations Unies en se livrant à une messe improvisé sur l'Islam, les prophètes, le monothéisme se croyant le "Mehdi almontadhar" (l'élu) qu'il a déjà annoncé en début d'année qu'il y puisait sa force et ses dées.

Une autre forme d'irrespect c'est quand je monte dans le bus chaque matin et que je me réjouis de ne pas trouver la radio entrain de diffuser les chansons à deux balles et vacarmantes pour que je sois déçu par la suite par un conducteur qui m'oblige à écouter son programme religieux favoris alors qu'il n'a même pas demandé l'avis des voyageurs comme s'il était le propriétaire du bus. encore lui, c'est un peu justifiable car lui il conduit et à la limite en lui demandant de baisser le son, il le fera si c'est demandé gentillements, mais le pire ce sont les boutiques qui en début de matiné mettent les hauts parleurs à fond aux rythme des "douaa" (prières) sans respecter ceux qui ne supportent le vacarme, alors que je suis sur qu'après ce sera un chanteur encore plus choquant par sa voix qui prendra le relais!

Une autre forme de manque de respect est perceptible quand tu te retrouve au milieux d'un gang religieux ou d'un clan de ce genre, t'es en pleine discussion sur n'importe quel sujet et déjà tu remarque tout de suite les clin d'oeuil et tu entends les mots qui se prononcent tout bas avec les sourire Hypocrites qui s'y accompagne à cause d'un "Jazakom Allahou khayran" (puisse dieu vous gratifier) que tu ne prononce pas en début et fin de discours, d'un "Alhamdou lelleh" (Dieu soit loué) que tu ne réitère pas toutes les 30 secondes, de ton djean qui dépasse tes chevilles, de ta barbe parfaitement rasée, de tes sujets scientifiques ou d'actualité, ... de toutes ses choses et ses détails! Moi ils me rappellent les assemblées de vieilles femmes qui sont entrain de juger le futur maris de leur fille!

Je condamne aussi l'abscence des valeurs humaies pour ces gens ou la rénonciations à ses valeurs après avoir embrassé si fortement la religion. à titre d'exemple je vais citer maman, une femme si rigolote et gentille. Qui avant de sombrer dans les abisses de la tendance religieuse du 21è siècle proférée par les chaies wahabites ou à financement wahabite tels que Iqraa, Acharika, Almajd, Annas, Dream 2, Arrisala, Albaghdadeyya et les autres, était trop prche de ma soeur et moi qu'en notre abscence elle ne pouvait s'empêcher de téléphoner maintes fois par jours pour avoir de nos nouvelles et avoir un brin de cosette avec nous. Ce ramadan, ma soeur et moi on a décidé de se taper 440Km de rout chaque week end avec le dimanche soir de foutu pour dormir vu quon voyage de nuit pour pouvoir être à la maison au moins 3 soirs par semaine à partager les soirées ramadanesques familiales avec nos parent, bien entendu ça n'a pas marché de la sorte vu qu'à peine la table débarassé il y' a mon cousin qui passe pour prendre mes parents à la mosquées où ils passeront la majeure partie de la nuit à prier pour qu'ils rentrents fatigué de cet effort et ce fardeau qu'ils se tapent chaque soir alors qu'ils sont en voie d'avoir besoin de plus de repos et comme c'était prévu ils se coucheront dès leur arrivée ou presque car ils se réveilleront à l'aube pour préparer leur jeun du lendemain et faire les prières matinales accompagnées de longuens heures de lectures coraniques. En fin de compte je me languis cent fois plus que si j'étais resté seul dans mon studio à Tunis. à vrai ceci ne vas sans citer que les photos de ma soeur et moi on disparu du meuble de la télé pour céder place à des petits biblos portant le nom de dieu et du prophète caligraphiés!

Si c'est ça le retour à la Religion alors je dis "NON" et je condamne fervament!

lundi 22 septembre 2008

Valeurs et Amours

Aujourd’hui le 15 novembre 2005, je me trouve assis devant ce clavier qui est devenu depuis un certain bout de temps un vrai confident pour moi. Mon corps est fragilisé par le mauvais temps, et le temps lui, plus mauvais que le temps, a fragilisé mon cœur. J’erre parmi les êtres humains et dans ma déroute je cherche un refuge ou un quelque par où je pourrais me barricader autre que le silence et la solitude. J’ai perdu confiance dans les hommes et les femmes car ils ont, eux, perdu plus que ça ; ils ont perdu leur nature et leurs valeurs. Je ne sais pas s’ils les ont perdu ou s’ils les ont vendu, car dans cette ère, où tout a un prix, rien n’est garanti. Si j’étais conscient dès le départ de cela je n’en serais pas arrivé à là. J’ai gardé longtemps la foi que des mots tels que sincérité, honnêteté, vertu, amour,…etc. ont une signification si grande et si intense qu’elle se gardera quoiqu’il se fasse. Hélas, j’étais trop candide pour croire à de telles idées. Je croix même que c’est la plus grande bêtise de ma vie. En effet, les temps modernes ont voulu que sincérité prenne le sens de culot, honnêteté celui de manque d’ambition, vertu celui d’intégrisme mais quand à amour, il n’a plus de sens. C’est bizarre que je ne m’en suis aperçu que si tard, alors que le mot valeur a perdu son sens depuis que les philosophes ont cessé de vivre et d’exister et que les prophètes ont été bannis par les hommes.
Il est tout à ft ainormal qu’un être comme moi aberre dans ce monde surtout quand il est choqué par le réalisme contemporain. Il y a près de deux mois d’aujourd’hui, j’ai écris que je puisait ma force dans ma faiblesse et dans ma fragilité. Alors sachez que je suis devenu si fort qu’invincible. Mais, le problème est que cette force m’a changé et m’a métamorphosé. Je ne suis plus ce poète rêveur, amoureux, parfois triste et parfois épanoui. D’ailleurs, mon dernier poème je ne me rappelle plus quand l’ai je mis au monde. Je ne sais même pas si je demeure un être humain qui ressent la peine, la joie, la haine et l’amour. A propos c’est quoi au juste l’amour ? Est-ce ce qu’on ressent envers une personne lorsqu’on la voit ou lorsqu’on voit son corps, sa voiture ou ses biens. Je cherche encore une réponse à cette question car je connais l’effet que peut avoir une personne sur soi et je vois l’effet que donne une voiture par exemple à quelqu’un sur quelqu’un d’autre. Je reviens à là où j’en étais, ma métamorphose m’a rendu quelqu’un d’insensible, sans foi ni repères. Comme un vampire, j’ai perdu mon âme et je vis dans les ténèbres. Comme un vampire je suis un mort vivant. Comme un vampire je suis devenu ce que je suis à cause d’une blessure que m’a infligé un autre « démon qui a nom confiance » (Montherlant). Comme un vampire je ne suis pas réel et je n’existe pas. Comme un vampire la vie m’a été offerte pour être maudit. Comme un vampire je suis immortel et je porte la mort en moi car c’est mon destin que de l’être.

vendredi 12 septembre 2008

L'oeuf ou la poule (version 2008)

Lorsque Byzance se faisait coloniser, ses penseurs étaient tous penchés sur une question existantielle pour eux : "Qui est venu au monde le premier? l'oeuf ou la poule?". Byzance a été colonisé et détruite et il n'en est resté qu'une histoire et quelques légendes.
Au 21è siècle, les arabes se font coloniser peu à peu, économiquement, culturellement et parfois même millitairement. On s'attends à ce que les figures emblématiques de cette civilisation réagissent. En cherchant dans le classement des 100 plus grandes personnalités arabes, j'ai remarqué l'abondance des Uléma, des Mufti et des Chekh. En écoutant leurs débats je me suis demandé si c'est l'histoire qui recommence. Ce qu'ils débattent aujourd'hui c'est :
"Si une poule porte un oeuf dans son ventre et que cette poule a été tué d'une façon qui n'est pas Halal, est ce que l'oeuf est Halal ou pas?"

lundi 25 août 2008

Aire que je Fredonne

Yesterday des Beatles :

Yesterday, all my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh I believe in yesterday

Suddenly, I'm not half the man I used to be
There's a shadow hanging over me
Oh yesterday came suddenly

Why she had to go I don't know
She wouldn't say
I said something wrong now I long for yesterday

Yesterday, love was such an easy game to play
Now I need a place to hide away
Oh I believe in yesterday

Why she had to go I don't know
She wouldn't say
I said something wrong now I long for yesterday

Yesterday, love was such an easy game to play
Now I need a place to hide away
Oh I believe in yesterday

Etre ou ne pas Etre, ce n'est peut être pas ça le problème ?

Tout vient de recommencer, de suivre son cours normal, son train train de vie, mais, pas encore la mienne. Toujours à la recherche de ma voie et de mon point de dérision et de chute. Comment sera cette nouvelle situation, cette nouvelle vie, ce boulot, cette fille. Je me rend compte que dans ma tête, mes noeurones s'adaptent moins rapidement que mon vécu à cette nouvelle routine, à ce nouveau vécu. elle est si gentille, il est si enrichissant, ils sont très respectueux, je suis trop confus. J'ai peur de trahir, de blesser, de faillir, du changement qui s'avène, des histoires qui reviennent, au devant de la scène. au bout du compte le problème vient de moi, de mon incapacité à m'accepter content, comblé, il faut que je cherche toujours le hic, suis je peut être trop sadique ; les cuisses de la crémière sont déjà beaux et doux, mais, ses gémissements ne sont pas à mon goût. Je m'acharne sur tout, je devient fou, je suis à bout de ne réaliser la valeur des choses quand je perds tout.

jeudi 31 juillet 2008

Rime Plate

Il s'était levé trop tôt ce matin, il avait une réunion importante ce matin. Sa carrière vis certainement son plus grand moment, ce matin, peut être est ce sa vie toute entière qui va être changée, sans qu’il ne soit en train de s’en rendre compte. Il eu, à peine, le temps de prendre un petit déjeuner et une douche. Avant de partir, il passât l’embrasser tendrement sur la joue, tout en prenant soin de ne pas la réveiller. Il s’installât derrière le volant de sa voiture et, à peine qu’il s’engageât sur le grand boulevard que les embouteillages se succédèrent sur son chemin ; cela faisait près de trois mois qu’il endurait les klaxons et les conducteurs nerveux, chaque matin, à cause de ce pont qu’on disait, aux infos, qu’il allait fluidifier la circulation. Lorsqu’il arrivât à son bureau, il trouvât son patron à l’attendre avec un sourire inquiet et un : « Tu es prêt à aller à la pêche ? Aujourd’hui on vise un gros poisson ! ». Il acquiesçât avec un hochement de tête tout en lui renvoyant son sourire.
La réunion avait commencé depuis près de deux heures. Sa présentation était impeccable, les clients étaient impressionnés, son chef sur un nuage, il ne pouvait espérer mieux. Son téléphone vibra dans sa poche, ce n’était pas trop orthodoxe pour une réunion de cette importance, mais personne ne l’entendit vibrer. Au même moment, ou presque, leur secrétaire se présentât pour aller chuchoter quelque chose à l’oreille du directeur, il en profitât pour lire le message qu’il avait reçu, en cachette. Quand il souleva la tête vers son directeur, ce dernier vit, tout de suite, la question qu’il voulait lui poser et hochait déjà la tête comme pour dire « oui », il rajoutât : « Bonne chance et bon courage ». Il ne se prit même pas la peine de ramasser ses documents en pressant le pas hors de la salle de réunion. Dans les couloirs, ses collègues ne cessèrent de lui envoyer leurs mots d’encouragement. Au parking, son collègue de bureau était déjà là à l’attendre pour le prendre dans ses bras et lui souffler : « Sois prudent sur la route ! »
Il pressait, à fond, l’accélérateur de l’automobile qui serpentait entre les véhicules. Son cœur battait à la chamade et ses mains s’agitaient nerveusement sur le volant. Il damnât le mouchard qui venait de la flasher, sans qu’il ne lui fasse attention, mais, peu importe. Merde ! Quelqu’un a engagé une bagarre au rond point, les deux automobilistes bloquaient la route avec leurs bagnoles. Il ne put s’empêcher de sortir sa tête de la voiture pour leur crier de dégager le passage et d’aller se chamailler ailleurs tout en klaxonnant de toutes ses forces. C’était dans un crissement de pneus qu’il reprit la route et une demi heure, plus tard, il s’arrêtât d’un coup sec devant une clinique. Il coupât le contact et descendit de la voiture qu’il ne prit pas la peine de lui verrouiller les portières. A la réception, il demandât à une infirmière la chambre de sa compagne qu’elle lui donnât en lui indiquant la direction à prendre pour s’y rendre. A pas de chat, il pris les escaliers qui le mèneraient à sa femme, un tas de souvenir lui traversèrent la tête.
Un demi étage …
C’était il y a près de sept mois de ça. On se rendant dans la salle de bain, il fût agréablement surpris qu’elle lui avait laissé un beau présent sur le bord de l’évier ; un test grossesse soigneusement emballé dans un ruban rouge qui cachait le résultat du test. Il n’eu même pas besoin de défaire le ruban et de découvrir le résultat du test pour courir la rejoindre dans la cuisine, la prendre dans ses bras, la couvrir de baisers en gardant les yeux braqués sur son ventre.
Un étage …
Elle devait entamer son quatrième mois de grossesse. Le gynécologue leur avait demandé, en lui faisant une échographie, s’ils voulaient connaître le sexe du bébé. Ils se regardèrent dans les yeux et, d’une seule voix, il lui dirent : « Non ! » ; Ils voulaient que ça reste une surprise pour eux deux.
Un étage et demi …
A bout de forces et de souffle, elle collait les dernières décorations de la chambre du futur bébé. Lui, il finissait d’installer le landau qu’il avait fabriqué et peint de ses propres mains. La chambre était nuancée de bleu et de rose d’un ton doux, prête à accueillir un garçon comme une fille. Des spots à faible éclairage avaient remplacés le lustre, au plafond.
Deux étages …
Il poussât la porte du couloir et, à grandes foulées, il atteint la chambre où on l’avait installé après l’accouchement. Il lui fallût chercher dans ses réserves de courage pour ouvrir la porte. A la vue du spectacle qui l’attendait, les larmes lui vinrent aux yeux ; Une petite bouche tétait le sein de sa femme, un visage angélique, son enfant … il s’approchât, se penchât sur lui et lui déposât un baiser sur le front. Elle sentît un afflux de jalousie lui remonter à la tête, elle avait presque envie de lui crier : « et moi ? Tu m’oublies ? ». Il relevât la tête pour la regarder dans les yeux ; Son visage était pâle, fatigué, mais, rayonnant, à ses yeux en larmes. Il la serra fortement contre lui et, avant qu’il n’eu le temps de le lui demander, elle lui annonça que c’était un garçon.Une infirmière entrât dans la chambre avec des papiers à la main pour leur demander qu’est ce qu’ils ont choisit comme nom pour leur enfant. Elle répondit à sa place, elle savait déjà ce qu’il allait dire. Ils l’appelèrent comme son ami qu’il avait perdu en passant son service millitaire.

mercredi 30 juillet 2008

Tunisie tu me Manques

Je me languis de ma Tunisie. Celle que j'ai connu encore enfant courant sur les plages de Mahdia entre les parasol des familles qui viennent se baigner; femmes, filles, garçons, hommes, petits et grands Maintenant c'est comme un bain maure : le matin les femmes et après les hommes!

Je me languis de "Annastou yè jmè3a" et de "Messikom bel5ir" et de "3ala slèmetkom" et surtout de l'Allo grâce au quel je sais si celui qui me répond est sfaxien, tunisois ou kairouanais. Tous ont cédé leur place au profit d'un "Assalamou 3alaykom" qui sonne comme les textes de mes livres de primaire que je haissais tant!

Je me languis de mes cousines et de mes cousins, de nos jeux ensemble, des parties de voley Ball, des scrabbles et des monopoly avec les chamaillades pour une carte "Caisse de Caumunauté" que quelqu'un(e) à caché sous lui (elle) et qu'on va chercher de force dans un fou rire. Maintenant, ma cousine m'interdit de lui serrer la main!

Je me languis des mariages en fête, de "5ali baddalni wèch 3likom fih", de "yè mar7aba b'awled sidi" ou encore "yè dini ma7lèli far7ou" maintenant ce sont les "anachid" crasseux et laids qu'on chante à nos mariages si ce n'est un "dou3a2" digne d'un enterrement.

Je me languis de tout ce qui faisiat de ma Tunisie un pays ouvert, qui écoutait "Najet Assaghuira" et "Fairouz" sur les ondes de la radio natinale au lieu de "karadhawi" et "Amrou Khaled" ou bien de "Zitouna FM"

Tunisie tu me manques!

mardi 22 juillet 2008

Nous on baisse les coûts et vous vos pantalons

Dans mon adolescence, j'ai fais la découverte du cinéma pornographique et érotique comme plein d'autres jeunes de mon âge à travers les diffusions du premier samedi du mois de canal+ et quotidiennes d'autre chaînes. Tout comme eux, j'ai été choqué par certaines pratiques sexuelles, médicalement certifiées dangereuses et risquées, qu'on n'imaginait pas à notre âge. Peu à peu, on a pris conaissance du Kamasutra et des différentes positions et possibilités pour s'épanouir dans le jeu sexuel, mais, dans le prêche du vendredi, le clergé de la mosquée nous rappelait que certaines pratiques sont interdites par la religion et elles sont "Haram" punies par le tout puissant. En terminale, le cour de sciences naturelles nous a données une idée sur tout ce qu'il fallait savoir sur la reproduction humaine, la grossesse, la fécondation, les MST, ...etc. Ce jour là, je croyais tout avoir appris sur ce tabou social. Pendant les sept dernières années, je vivais dans le calme, la fierté et la joie de la conaissance absolue sur, au moins d'une chose. Aujourd'hui, le courant de ma vie et de mes convictions a été chamboulé d'un coup par quelque chose de si horrible et si imprévisible. Ma philosophie en a pris un coup!
Avant de mettre au clair les raisons de cette surprise, je vais parler d'une autre chose : mon travail! Le cinq septembre dernier, j'ai intégré les rangs d'une société offshore travaillant pour le compte d'un groupe qui investit dans les quatre coins de la planète. Depuis qu'on nous a accueillit, on n'a cessé de nous relater combien ils nous font confiance, comptent sur nous et attendent pleins de belles choses de nous. Presque onze mois à entendre des discours dignes de motivation pour les soldats qui ont participé au débarquement de Normandie. Après quelques deux mois de formation, on m'a affecté dans un service qu'ils ont créé récemment, un service créé avec notre groupe. Un mois et demi de formation spécifique plus tard, on a commencé à mettre la main à la pâte. En sept mois, j'ai du en apprendre plus que tout ce que j'en ai appris en cinq ans de formation d'ingénieur. Aujourd'hui, on m'a convoqué dans le bureau de notre chef d'activité pour qu'on me fasse part de ma proposition d'embauche. Une fois bien installé, on m'a directement parlé de la cotisation à la CNAM (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie) qui a du passer à 8.45% et des charges salariales qui ont suivit, par conséquent. Chose faite, on m'annonce mon brut, si je le touchais en entier, je serais l'homme le plus heureux du monde, mais, le net qui m'en résulte a pu m'arracher un fou rire. Tout compte fait, je n'aurais même pas une hausse de 10% par rapport à mon salaire de l'année en cours. En absence de treizième mois, de primes considérables et d'ambiance seine de travail, je ne vois pas trop ce qui m'attache à cet endroit!
Revenons à notre point de départ. En apprenant la nouvelle, j'ai bel et bien sentis qu'on m'a enculé en quelques sortes et pourtant je n'ai même pas eu besoin de baisser mon pantalon pour ce. Une nouvelle pratique sexuelle dont j'ignorais même les bases et le principe. Tout ce que je sais d'elle, et ce n'est que sur le coup que je l'ai compris, qu'elle ne procure pas de plaisir au soumis. Eux, par contre, je suppose qu'ils jouissent assez de le faire subir à tous les employés, sinon ils auraient arrêté depuis longtemps. "Qui vivra, verra", c'est tout ce que j'ai retenu de cette expérience.

lundi 21 juillet 2008

Air que je Fredonne

Hommage à une grande dame, maman, et je n'ai trouvé mieux que cette chanson de Marcel Khalifa qui chante : "Maman"

أمي

أحنّ إلى خبز أمي
وقهوة أمي
ولمسة أمي..
وتكبر فيّ الطفولة
يومًا على صدر يوم
وأعشق عمري لأني
إذا متّ،
أخجل من دمع أمي!


خذيني أمي، إذا عدت يومًا
وشاحًا لهدبك
وغطّي عظامي بعشب
تعمّد من طهر كعبك
وشدّي وثاقي ..
بخصلة شعر ..
بخيطٍ يلوّح في ذيل ثوبك ..
عساني أصير إلهًا
إلهًا أصير ..
إذا ما لمست قرارة قلبك !


ضعيني، إذا ما رجعت
وقودًا بتنور نارك ..
وحبل غسيل على سطح دارك
لأني فقدت الوقوف
بدون صلاة نهارك


هرمت، فردّي نجوم الطفولة
حتى أشارك
صغار العصافير
درب الرجوع ..
لعش انتظارك

Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, la traduction de cette chanson :

je me languis du pain de ma mère
du café de ma mère des caresses de ma mère
jour après jour
l'enfance grandit en moi
j'aime mon âge
car si je meurs
j'aurai honte des larmes de ma mère

si un jour je reviens
fais de moi un pendentif à tes cils
recouvre mes os avec de l'herbe
qui se sera purifiée à l'eau bénite de tes chevilles
attache -moi avec une natte de tes cheveux
avec un fil de la traîne de ta robe
peut-être deviendrai-je un dieu
oui un dieu
si je parviens à toucher le fond de ton cœur
si je reviens
mets-moi ainsi qu'une brassée de bois dans ton four
fais de moi une corde à linge sur la terrasse de ta maison
car je ne peux plus me lever
quand tu ne fais pas ta prière du jour
j'ai vieilli
rends-moi la constellation de l'enfance
que je puisse emprunter avec les petits oiseaux
la voie du retour
au nid de ton attente

jeudi 17 juillet 2008

Désolée ...

Elle se réveilla le matin, allât prendre son petit déjeuner en parcourant des yeux les titres de la presse matinale. Son café à la main, une tartine dans l'autre, elle feuilletait les pages des journaux en s'arrêtant sur les grands titres. Un titre de faits divers attirât son attention : "Jeune Homme retrouvé mort dans la salle de bain de son appartement" d'un pincement au coeur, elle lût l'article en entier, on racontait que les secours n'ont pu le réanimer, qu'il avait perdu trop de sang et qu'il n'a pas laissé de mots expliquant pourquoi il s'était coupé les veines, selon les enquêteurs qui écartaient la piste de l'homicide. C'est son voisin qui a alerté les secours et rien n'avait été dérobé ni de la poche de la victime, ni de sa demeure. Elle ressentait de la peine pour ce jeune homme, une compassion injustifiée, il se peut qu'elle n'avait jamais eu la chance de le croiser de toute sa vie. Elle remontât dans sa chambre se préparer pour aller sortir. Elle voulu consulter son courriel avant de partir, histoire de vérifier que le plan lèche vitrine avec son amie n'était pas avorté pour quelconque raison. Ce n'était pas le cas, mais, un mail attirât son attention : "A Dieu". Elle connaissait son expéditeur, un adorateur. Ce qui l'intriguait c'était l'expression qui ne lui était pas familière de sa part; D'habitude il la contacte soit pour lui dire qu'elle lui plait soit pour tenter sa chance une nième fois de sortir avec elle. Ne serait ce que la veille, il lui avait envoyé un message téléphonique pour réitérer sa demande, comme d'habitude, elle l'avait repoussé aussi gentiment que possible. Elle ouvrît le mail et commençât à lire :
"Chère tortionnaire,
C'est la dernière fois que je t'écris, que je te bouffe ton espace. Je suis si désolé de m'avoir trop incrusté dans ton quotidien, dans ta vie. Tu m'a beau repoussé, je le ressentais, mais, l'affection que je te portais était plus forte que l'envie de garder le peu de dignité qui me restait. Ce soir tout s'arrête, je m'éclipserais de ta vie, de la vie. J'ai décidé de mettre un terme à tout, un simple rasoir fera l'affaire, quelques minutes et tout sera finit.
À Dieu, ..."
Elle attrapât son téléphone d'un geste nerveux, composât son numéro, au bout de la cinquième sonnerie, une femme sanglotant lui répondit :
- Allo, c'est qui?
- Désolée, mais ce numéro n'est pas celui de ...
- Vous êtes journaliste vous aussi! Laissez nous faire notre deuil s'il vous plait!
- Excusez moi, mais, ...
- Au revoir, il est mort! On en a parlé assez au journaux, aujourd'hui!
- Madame ...
- Tuuuuuuuuuuuuuuuut ...
Elle lâchât son téléphone qui allât s'écraser sur le pare terre et se laissât tomber sur son lit. Se prenant la tête entre ses main, elle se tapait le derrière de la tête contre le mur. Un coup, puis deux, ... de plus en plus fort, elle ressentait un feu qui s'embrasât entre ses côtes, ses larmes lui échappaient, son corps se mit à trembler, elle finit par éclater en sanglots suivis d'un : "Non! Non! Non! Non! ...". Soudain, son corps la lâchât, elle tombât dans les pommes. Au même moment, sa mère ouvrît la porte de sa chambre, voyant le spectacle qui se donnait à elle, elle courût pour lui prendre la tête dans les bras : "Mon enfant! Chérie! Répond moi! C'est maman! Vas y appelle le médecin!" finît elle en s'adressant à son mari qui venait se demander ce qui se passait.
Elle ouvrît les yeux, sa vision était floue, elle ne pouvait ressentir la froideur du stéthoscope sur sa chair, ni la douleur de la perfusion qu'on lui a faîte, ce qu'elle ressentait au fond d'elle même dépassait de loin toutes les douleurs physiques qu'elle avait connue jusqu'ici et le les bouffées de chaleurs qui la prenaient lui coupaient le souffle. Elle se leva brusquement du lit, courant vers la salle de bain, renversant à son passage la valise du médecin qui était là, arrachant l'aiguille de la perfusion ce qui fit gicler un filet de sang. Sur la cuvette des toilettes, elle se penchât vomissant la bile qui lui remontait et son petit déjeuner avec qui se mélangeaient à ses larmes. Son père qui était sur le seuil de sa chambre en croisant nerveusement ses bras, la rattrapât avant qu'elle ne s'effondre sur le pare terre. Il la ramenât dans son lit, le médecin nettoyât le sang sur sa main, sa mère pleurait impuissante devant l'état de sa fille.
En face de la taverne "L'Antre d'Asmodée", au milieu de l'enfer, le fantôme d'une belle fille se dressait. Je la dévisageais, je remarquais le vide dans ses globes oculaires, son visage m'était familier. C'était elle, je retourna ma tête vers les légions qu'on m'avait confié pour leur faire signe de me suivre dans la mission qu'on m'avait confié. En regardant une seconde fois devant moi, elle n'était plus là ... Elle réouvrît ses yeux, prise par une atroce venette, le médecin lui administrait une intraveineuse, elle était désolée ...

mercredi 16 juillet 2008

Pour celle qui osera ...

Pour celle qui osera m'appeler "Ami",
Je donnerais tout pour la garder ainsi, même ma vie, si la vie en décide ainsi. Elle n'aura besoin de me remercier, pour toute aide que je lui apporterais, c'est pour ça que les amis sont fait.
Pour celle qui osera m'appeler "Cousin",
Je défierais tout même le destin, pour elle je ne serais jamais trop loin, dans mon existence je lui garderais toujours un coin. Elle aura droit à mon grand respect, avec noblesse je la traiterais, comme un grand frère je la protègerais.
Pour celle qui osera m'appeler "Frère",
Je remuerais le ciel et la terre, je la protègerais comme le ferais un père, je la garderais au plus profond de mon coeur. Elle pourra me confier tous ses secrets, jamais de la vie je ne la trahirais, même sous une menace que la vie me sera ôtée.
Pour celle qui osera m'appeler "Fiston",
Même si elle n'est pas ma vraie maman, je pourrais la chérir autant, sur ma vie j'en fais le serment. Elle aura le droit de tout me réclamer, tous ses désirs tous ses souhaits, pour elle je serais l'enfant dont toute mère rèverait.
Pour celle qui osera m'appeler "Amour",
Je lui serais fidèle pour toujours, passionné dévoué jusqu'à la fin de mes jours, je ne réclamerais que respect en retour. Elle n'aura à me demander de l'Aimer, toujours je la surprendrais, je ferais d'elle une femme comblée.

lundi 14 juillet 2008

J'hésite

silence,
plus dur que les mots que tu
prononces.
pour que tu
m'annonces
Que j'ai tort de retenter
ma chance.
C'est vers un mirage que
j'avance
perte de temps, de nerfs
de patience
franche blessure dans mon
innocence
Pleins de chemins qui vont dans
tous les sens
dois je me méfier ou donner
confiance
à mon instinct ou tirer ma
révérence
dois je abandonner ou faut il
que je fonce?...

vendredi 11 juillet 2008

Air que je Fredonne

La confession - Manau :

Je ne sais pas pourquoi mon corps bascule,
les bâtiments devant moi ont un effet de recul.
Je ne touche plus le sol, mes pieds ont quitté terre.
Comme un tout petit vol, mon corps est projeté dans les airs.
Mais qu'est ce qu'il m'arrive, je ne comprends plus rien.
Je suis à la dérive et je me sens pas très bien.
Ça y est, je percute les pavés maintenant.
Dure a été la chute, je suis couvert de sang.
Allongé là, seul, sur le trottoir,
je perd la boussole, je ne peux pas le croire,
vais-je vraiment crever sous ce lampadaire.* ?
Je me suis fait shooter, ce mec avait un revolver.
J'ai du mal à respirer, je ne veux pas mourir.
J'ai vraiment déconné, j'ai tant de choses à dire.
J'entends au loin la sirène d'une ambulance.
Je crois qu'il est trop tard, je n'ai pas eu de chance.

Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Dites à ma mère et mes frères que je les ai aimés.
Ce mot de vocabulaire, je l'avais oublié.
Je n'ai jamais été un garçon parfait.
La délinquance m'a touché, mais je n'étais pas mauvais.
J'ai fait des tas de choses qui ne seraient pas bonnes à dire.
Que personne ne s'oppose si je parle d'un mauvais délire.
Et si je parle de filles, laissez-moi d'excuser.
Ce n'était pas facile pour elles, j'ai toujours déconné.
Faut dire que les sentiments, je ne les connais pas.
Je n'ai jamais pris le temps de les chercher en moi.
C'est bizarre, mais maintenant je regrette vraiment
de n'avoir pu aimer une femme avec des enfants.
La vie passe si vite et la mienne ce soir est stoppée.
Doucement elle me quitte, je ne l'ai pas volé.
C'est sûrement le jugement de toutes mes bêtises.
J'avais oublié que Dieu sur mon âme avait main-mise.

Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Ça y est maintenant, je n'entends plus rien.
Il y a plein de gens, je me sens plutôt bien.
Des médecins s'agitent tout autour de moi.
Ça bouge et ça s'excite, je ne comprends pas pourquoi.
Je ne veux plus les calculer, je regarde le ciel.
La soirée est étoilée, la lune étincelle.
J'n'aurai jamais imaginé qu'la nuit était si belle.
C'est dans ces moments-là que tout d'un coup tout s'émerveille.
Oh ! ça y est, je me sens glisser sur le chemin de la paix,
je vais vous quitter.
L'étincelle, la flamme va me consumer.
Ne cracher pas sur mon âme, je n'l'ai pas mérité.
Voilà c'est mon heure et tout devient noir.
Le dernier jour d'un voleur, c'était mon dernier soir.


Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.

Deuxième Rime ...

Il lui avait donné rendez vous devant un centre commercial du centre ville, à dix sept heure précise, ils avaient prévu qu'il lui offre à boire dans le café du centre. Il était là, à l'attendre, depuis près de dix minutes, avec sa confiance en soi et sa peur qu'elle ne se décide à manquer à l'appel, à la dernière minute. Il avait prévu de déserter à dix sept heure précise si elle ne répondait pas présente, il détestait les retardataires et les non ponctuels. Sa main dans sa poche, il regardait les gens errer dans les galeries du centre commercial, sans doute abasourdis par les prix des articles de plus en plus au dessus de leurs bourses. Il faut croire que la crise des prix des produits de première nécessité mettait en danger leur pouvoir d'achat et que ceux du textile et des autres produit du genre n'allait pas l'équilibrer. Son autre main pianotait, dans l'air, l'air qui résonnait dans sa tête depuis le matin, six notes successives semblables à une descente de marches, mais, au bout du compte, comme l'annonce la chanson qu'il fredonnait : "No thing else matter" pour lui, tout ce qui comptait pour lui c'est qu'en fin de journée, il aura toujours le morale au plus haut.
Elle était assise dans le métro, elle détestait la conduite au centre ville et les klaxons des embouteillages, appréhendant la suite de la fin de l'après midi. Comment allait il se présenter ? Serait ce le cliché habituel de la chemise et pantalon, avec les cheveux brillants comme les chaussures qu'il portera ? Ou bien ce serait le "latino lover" en chemise ample, boutonnée qu'à moitié, une chaine en or, au cou, et un parfum qui sent à des mètres de lui ? De quoi pourraient ils discuter ? Osera t il la brusquer avec une rose ? Elle détestait les roses ! Sa jambe droite n'arrêtait pas de trembler, dans un mouvement nerveux, faisant vibrer le reste de son corps. Elle serrait ses doigts autours de la sangle de son sac à main dans lequel elle allait chercher, à des intervalles réguliers, son téléphone portable, pour vérifier si elle n'avait pas reçu d'appel de sa part, se rappelant à chaque fois qu'ils ne se sont pas échanger les numéros de téléphones. La dernière station commença à pointer du nez, au loin, et à chaque longueur gagnée par le métro sur le quai qui s'approchait de plus en plus, ses battements de cœur s'accéléraient.
Un jeune couple passait à côté de lui, l'homme portait dans ses bras un bébé qui lui tendait un sa main. Il approchât ses lèvres du minuscule pouce de l'enfant comme s'il le lui mangeait lui arrachant un rire, l'homme se retournât vers lui le pointant d'un regard tranchant. Les gens sont de plus en plus protecteurs pour leurs mômes qu'ils frôlent la paranoïa et la xénophobie, peut être que c'était l'effet de regarder trop souvent les journaux télévisés qui parlent d'enfants kidnappé par des pédophiles et d'entendre les rumeurs qui circulent, comme toujours, sur des groupes mystérieux qui volent des enfants pour les démunir de leurs reins et les vendre à l'étranger. D'un sourire et signe de la main, il saluât l'étranger qui s'était retourné pour poursuivre le lèche vitrine avec sa compagne. Il levât ses yeux à l'horloge qui se dressait devant lui et en les descendant en s'apprêtant à partir, il la vit s'approcher à pas pressés.
En le percevant de loin, elle fût toute surprise de remarquer son jean et son t shirt qu'il portait la veille au cabinet du psychologue, tout autant qu'il n'avait pas ciré ses baskets, juste passé une éponge pour les dépoussiérer. Il s'était tout de même peigné les cheveux, mais, rien ne disait qu'il allait à un rendez vous galant, si c'était le cas, bien sur. Elle sentit son stress tomber d'un coup, moins terrorisée, certes, de ne pas avoir à supporter un "vieux jeu" pendant le petit café qu'ils allaient partager. Elle s'empressât d'aller le rejoindre dès qu'elle le vit regarder en direction de l'horloge avec un sourire inquiet de ce que sera la suite de cette rencontre. Elle le vit faire un pas vers elle, en lui tendant la main avec laquelle il saluait, quelques instants précédemment, sans doute une connaissance.
Ils se saluèrent et prirent la direction d'une table du café ...

mercredi 9 juillet 2008

Envie de dire "Je t'Aime"

Des jours, des semaines et des mois se sont passés en état de sevrage amoureux total, pas si total que ça. J'ai peut être ressentis de l'affection envers des personnes qui n'en voulaient pas. Dans l'espoir de retrouver quelqu'un qui voudrait de mes "je t'Aime", j'ai entrepris une quête, du moins périlleuse, en vain. Les mot doux se sont entassés, dans ma gorge et aux bouts de mes doigt, qu'ils n'ont plus laissé la place aux autres mots que je me suis trouvé obligé de distribuer à tout va un peu comme une toux chronique qui me prend. Sur ma lancé, j'ai heurté biens des gens, envers qui j'ai été méchant voire arrogant, sans le mériter, je les ai, parfois, offensé, d'autres, fait rigoler. Dans le jargon des adeptes d'Esculape, on appelle ça de la rétro agressivité, un symptôme de l'épisode dépressif majeur. Les molécules du bonheur n'y peuvent rien, sauf s'ils réagissent à mes déclarations.
La successions des échecs, qui autre fois ne me gênait en rien, m'ont fait douté. Je ne sais pas si c'est mes erreurs de choix où si moi qui en ai responsable. Peut être qu'en visant ce qu'il y a de mieux et de pure, les épreuves se durcissent. Ou bien, c'est trop en dessus de ce que je mérite. La peur de l'inconnu y est peut être pour quelque chose, les filles ont de plus en plus peur de l'inconnu, dans un monde où on nous bombarde tous les jours par les chansons qui parlent de trahison et par les films et les feuilletons où des femmes, cocues, se font. Qui sait, ce sont, probablement, les rêves de mener la vie de princesse qui disparaissent, quand elles constatent la maigre fortune qui s'entasse au fond de mes caisses. Les mots et le bonheur ne se traduisent plus avec des poèmes et des fleurs, il vous faut des sous pour que les demoiselles croient en vous.
L'horloge tourne, ajoutant des instants à mon existence, prolongeant ma peine et mes souffrances. Les vers se bousculent dans ma tête, je suis si bête, de rêver d'une vie simple avec une femme et des enfants, transporter par la magie des moments qu'ils passent ensemble, entre les rires et les larmes qui les rassemblent. Je lève un toast à Roméo et sa Juliette, à Tristant et son Izeut, reposez en paix.

vendredi 4 juillet 2008

Sonate au clair de lune, Vacarme au rayons de soleil

Je me trouve devant mon bureau à écouter un sonate au clair de lune de Beethoven. Une mélodie pleine de mélancolie et de tristesse, si répétitive qu'elle me rappelle la monotonie de la vie et la lassitude qui l'entoure. Un rythme ascendant telle une colère enfuie qui cherche à se dégager à la lumière de jour, mais, qui tourne en dérision tels un monologue interne comme celui qui me perturbe depuis quelques jours. J'aime cet air car on ne peut le fredonner, juste le ressentir, s'évader en l'écoutant, penser, verser une petite larme qu'on essuie du revers de sa manche, avec elle, les peines et la douleur.

mardi 1 juillet 2008

Je Blogue pour la liberté d'expression

Je n'ai trop l'habitude d'aller fouiner dans les poèmes des autres, mais, ce texte me parait trop beau et trop expressif. Je ne trouve de mieux à écrire pour cette occasion :


Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

lundi 30 juin 2008

Juste une question ...

Pourquoi lorsqu'on est chagriné, c'est notre coeur qui nous torture et non notre tête? J'aimerais savoir si c'est le cas de toute monde et non seulement le mien. Pourquoi, j'ai cette bizarre sensation de malaise, en continu, comme si quelque chose d'horriblement joyeuse ou mauvaise allait survenir dans les instant qui viennent? Le souffle coupé ou perdu, je mène ma vie depuis des jours. Parfois, je me sens moins suffocant, mais, je sais que dans les secondes qui suivent, je finirais par m'enliser. Si seulement quelqu'un avait une réponse à cette question ou une solution à mon problème!

vendredi 27 juin 2008

Sortez Couvert

Un incident, toute fois drôle, vient de survenir dans la faculté des sciences économiques de Nabeul, selon des sources officieuses. Un professeur a interdit l'accès et le passage d'examen à une étudiante car ses bras étaient nus! Dans une faculté saoudienne, un tels incident aurait pu survenir, si ils autorisent aux filles l'accès aux études supérieures, mais, en Tunisie? Bref, je ne vais pas m'attarder sur le cas du KSA, car c'est leur cuisine interne et même si je suis, plus ou moins, de l'avis de Bernard Kouchner, je m'abstiens d'intervenir à leur sujet dans mon blog, car je ne vis pas dans le plus parfait des pays. Je reviens à l'incident dont l'auteur est une femme voilée qui, certainement, a du faire face, avant, aux forces de l'ordre pour son choix vestimentaire que je respecte pleinement, non pour des raisons religieuses, mais, par respect de la liberté de pensée et d'habit. Je me demande comment quelqu'un qui a souffert d'une oppression peut il exercer la même dictature sur quelqu'un d'autre? Et de quel droit? On pourra me répondre que le pull sans manches n'est pas un habit respectable ou autorisé dans une institution publique et scolaire, tout comme les short pour les garçons, mais, en se référant à l'article 108, le voile aussi est interdit dans ces institutions. Je ne suis pas pour cette atteinte à la liberté, mais, si elle refuse le sans manche à une étudiante, elle doit s'auto refuser d'aller enseigner en voile, par respect de la loi qui s'applique sur les étudiants, comme sur les profs. Si elle, elle insiste sur son droit à porter le voile, elle ne doit pas s'attaquer à la liberté des autres à porter ce qu'ils veulent.
Cet incident, isolé certes, me laisse poser des questions sur d'autres pratiques, du genre, qu'on côtoie tous les jours dans nos facultés. Lorsque j'étais en deuxième année à l'ENIS, un prof m'a interpellé, après un examen, pour m'avertir que la prochaine fois je n'aurais pas le droit de passer mon examen si je porterais le même body sans manches. Certains profs, ne nous autorisaient pas le port de bonnets, en classe, en plein hiver, alors que le système de chauffage ne fonctionnait pas. Les pantacours nous étaient refusés. Il fallait qu'on soit rasés ...etc. tant d'atteintes à notre liberté au nom de quoi ? de l'autorité qu'ils avaient sur nous. Le résultat était des accrochages qui finissaient toujours mal pour les étudiants. Cependant, aucun de ces profs ne portait la blouse blanche, obligatoire, pour venir enseigner.
J'essaye de trouver une solution qui pourra mettre tout le monde d'accord sur la question de code vestimentaire. Soit tout le monde est libre de ce qu'il veut porter car ce n'est ni église, ni mosquée, ni temple, ni synagogue, soit on nous impose un uniforme, comme dans les académies militaires, pour les profs et les étudiants et ainsi tout le monde devra se plier à cette loi. En dehors de ça, je vois mal comment on pourra mettre fin à ce débat et à cette lutte.

jeudi 26 juin 2008

PUB

Le mot évoque peut être les bar anglais très célèbres comme les café chez nous et bientôt les salon de thé qui poussent comme des champignons un peu partout. Non ce n'est pas de ça que je vais parler, mais de la publicité. La publicité qui en Tunisie dispose d'un grand marché qui ne cesse de s'accroitre de jour en jour avec les zones de libres échange et la mentalité de consommation. Des publicités dont le moins qu'on peut dire d'elles c'est "embêtantes" dans les deux sens du terme. Embêtantes du point de vue qu'elle nous bousculent dans les rues, sur la radio, à la télé, ... au point de me demander si on ne nous obligera pas un jour à porter des casquettes avec de la pub dessus. Embêtantes aussi dans le sens qu'elle nous rendent dupes, prêt à accepter un discours sibyllin et insensé à la fois.
Je me lève le matin, j'allume la télé pour regarder le journal et hop sur 30 minutes de programmes, 6 minutes de publicités, bon sang 20% du temps on nous appelle à consommer toute sorte de produit. Après ça on nous dis que le panier de la ménagère tunisienne croit en coût et que l'état risque de ne plus être capable de subventionner certains produits. Je me prépare pour aller bosser, je sors et tous les 10 mètres une affiche publicitaire, toutes avec des systèmes d'éclairage qui aurait pu nous épargner quelques milliers de baril de pétrole par an en réduisant la consommation en électricité. Je prend un taxi et toutes les deux chanson, dans la radio, une réclame ou plus! en essayant de ne pas écouter trop ce qui se dégage des haut parleur, je feuillette le journal et sur les quelques 40 pages, une bonne dizaine est dédiée à toutes sortes d'annonces! Les taxis ont trouvé leur compte dans ce commerce en installant des enseigne sur leur véhicules, ainsi que notre fournisseur de ticket restaurant qui au dos de chaque ticket vante un produit. Bref, si je compte bien, je dois recevoir plus de 100 message publicitaire par jour, bon gré, mal gré!
En plus de cette overdose d'appels à consommer, je dois faire face à la nuisance de messages parfois ... indigestes! Prenons quelques exemples :
  • "Soyez confiante, Portez Nana" : Peut être est ce la raison pour laquelle les femmes prennent le dessus sur les hommes, de nos jour, car nous on manque de catalyseur de confiance?
  • "Tunisiana, tu es prioritaire" : ça m'a l'air intéressant comme passe droit. Au moins c'est moins coûteux qu'un pot de vin. Tiens, j'ai une idée, pourquoi ne changerait on pas les "cartes handicapés" par des puces Tunisiana?
  • "Dunup, devinez si c'est à l'envers" : Si Robert Longdon avait découvert cette pub, Dan Brown aurait rajouteré trois ou quatre chapitres, dans "Anges et Démons", sur la présence des "Illuminati" en Tunisie ainsi comment il ont mis main basse sur la production laitière et qui sait peut être même il aurait conclu que ce sont eux les responsables de la pénurie de lait en début d'année?
  • "Avec Tunisie Télécom, tous sur la même parole" : Bordel, même au niveau de la pub on n'a pas droit au pluralisme! Et on ose critiquer le gouvernement, après?
  • "Qu'il grandisse dans votre prospérité, qu'il grandisse dans Peadouce" : C'est une belle façon de souhaiter à quelqu'un qu'il grandisse dans la merde sans qu'il ne s'en aperçoive!
  • "Avec Lilas, je me sens légère" : compte tenu du volume d'une serviette périodique et des avancées technologiques dans le domaine de l'aéronautique et astrophysique, supposons qu'elle soit remplie d'hydrogène, ça ne suffira jamais à alléger une personne!
  • "Avec Nadhif, ma peau est douce" : Si ça s'avère vrai, je porterais plainte contre mon dermato qui me fait payer une fortune, en produits peau sensible, alors qu'un paquet de lessive fait l'affaire!
  • ...
Ce que j'aime plus que tout, c'est quand on nous enchaîne une série de pub sur le même produit mais sous différentes marques : Délice, Youplait, Maminova, Vitalait, ... sans même une publicité d'eau minérale au milieu!
En conclusion, j'aimais l'époque où n'avait qu'une seule marque de yaourt, où les serviettes périodiques se vendaient dans les pharmacie, en cachette, comme les préservatifs, où n'avait que cinq minutes de pub par jour et où les journaux n'étaient pas des annuaires pour les charlatans et les serveurs vocaux.

mardi 24 juin 2008

Briefing !

Aujourd'hui j'ai été interpellé, je voulais dire invité, au bureau de notre chef d'activité en présence de mon chef de projet. La réunion portait sur la mise au point sur mes six mois d'expérience dans l'activité où on m'a affecté. Notre chef d'activité, un blond, 1m80, 70Kg, 10% Racisme, 58% Hypocrisie, 12% Cynisme, 20% Plomb, en somme, quelqu'un de très nocif pour la santé, que je peine à supporter dans les rares occasion où il fait parution dans nos bureau avec son sourire de vipère pour nous souhaiter bonjour et nous apporter la poisse, avec. D'entrée, c'était le déluge de compliments, habituel suite aux quelques 17 démissions, puis une belle entrée dans la matière avec un "tu nous as surpris et on s'attendait à beaucoup plus de toi", merde je ne suis pas le père Noel! tu t'es gouré d'adresse! On a commencé les évaluations avec mon CP (Chef de Projet) qui se vengeait pour tout ce que je lui fait endurer depuis que je suis là. Trouvant ça trop mignon, je n'ai manqué à le remettre en place avec de gros compliments saupoudré d'un soupçon de sarcasmes bien affichés par la célèbre phrase "il n'est pas trop bavard, disons qu'il manque de pédagogie" que j'ai souligné d'un sourire citron. Le pauvre ! il m'a fait de la peine quand il a baissé de ton et a peiné pour chercher les mots pour qu'il se justifie. Mon deuxième coup fût avec ce très cher Thierry ; je l'ai laissé donner ses notes sur mes aptitudes qui, selon lui, ne dépassent pas un "D" généreusement accordé et dont je détaillerais les remarques qui vont avec par la suite. Il cherchait ce qu'il allait mettre sur mon compte pour les points forts que je lui ai coupé le souffle et l'encre avec une petite intervention : "Sincèrement je me suis fixé des objectifs car je ne compte pas m'éterniser chez vous en tant que développeur. Au plus, deux ans et je me barre vers d'autres horizon et si une mobilité interne vers notre suite française, ce sera le top pour ma carrière, c'est pour ça que je travaille pour comprendre comment il faut travailler (sous entendu, je ne suis pas là pour travailler, vous ne méritez pas mes efforts)" qui lui a coupé le fil d'idées qu'il avait en tête pour qu'on revienne aux compliments, trop marrant de devenir l'arroseur arrosé. Je reviens au célèbrissime "D" qu'il m'avait accordé en me disant : "Il ne faut pas prendre référence sur les travaux de nos collaborateur en France, nous en demande plus" ce petit merdeux ose me le dire en face, il ose nous demander plus d'effort que des gens certifiés, chouchouté et 8 fois mieux payé que nous. Pour lui ça ne pose pas de problème vu qu'il touche plus de 8000€/mois travailler ne fera que l'enrichir, alors que moi je ne touche que 600€/mois sans primes, ni 13ème mois, ni même chèques cadeaux et en guise de cadeau de bonne année, on nous a offert des agendas en papier! Quelle honte! Ceci est ce qu'on appelle le comble de l'esclavagisme politisé par les directives d'encouragement aux IDE pour sauver le pays de la famine au profit de la servitude.
J'aurais aimé lui dire les quatre vérité en pleine face, que d'ici la fin de l'année, il aura au mieux, une bande de néo recrutés avec les deux CP actuels, alors que tous les autres répondront démissionnaires à l'appel. Il oublie qu'il n'est qu'un étranger, une saleté d'immigré, cupide, qui cherche à se faire une fortune par sa présence en Tunisie avec un salaire qui ne fera de lui qu'un Mr tout le monde, en France. Il a certainement oublié que je lui cloué le bec, lui et mon CP, lorsque nous étions en France et qu'ils ont osé minimiser la Tunisie face à la France, chose que j'ai trouvé justifiable pour Thierry mais pour un tunisien comme mon CP j'ai préféré mettre ça sur le dos du syndrome "Spicies Luck" ou syndrome "manque d'épices". Lui peut être il oublie ça, mais moi, je le garderais toujours en mémoire pour qu'à chaque fois qu'il a affaire à moi, je lui en fais voir de toutes les couleurs. En fin de mon récit, je tien à remercier Dieu pour le culot qu'il m'a donné pour faire face à ces vermines de la société.

vendredi 20 juin 2008

Premier couplet ...

Entre eux, ça n'a jamais été le coup de foudre; ils n'avaient aucune chance d'être ensemble si le malheur n'avait trouvé place dans leurs vies. Elle venait de découvrir la trahison de son fiancé, il la trempait avec sa meilleur copine, elle l'appelait souvent alors qu'il était au boulot, selon lui, et il lui disait qu'il l'appellerait quand il aurait terminé. Elle restait éveillé à des heures tardives, juste pour lui souhaiter une bonne nuit, pour lui donner son petit bisou nocturne, au téléphone, et quoiqu'il était souvent sec avec elle, pendant ses moments, elle lui trouvait toujours une excuse, il doit être exténué de la journée qu'il vient de se taper au bureau, il ne doit pas être d'humeur câline, forcément. Un soir, elle sortait faire un tour à la banlieue, avec la voiture, il était près de vingt heure du soir, c'était l'été, elle l'avait aperçu avec sa meilleur copine, en train de se faire un thé, elle n'était pas de nature jalouse, elle n'avait rien pressenti, elle voulait lui faire la surprise et lui jouer un petit tour, elle lui téléphona et à sa surprise, il décrochât tout en chuchotant : "Je suis désolé, chérie, je suis en pleine réunion", elle n'avait pas cru ce qu'elle venait d'entendre. Elle gara sa voiture, et se dirigeât vers la table à laquelle ils étaient installés, les doigts entremêlés, elle les a trouvé. Elle a senti comme si le monde s'était écroulé sur sa tête. Elle a beau cherché des larmes qui ne vinrent jamais. Avec un calme, horrible, elle ôtât son solitaire, le fît porter à la traitresse et en se retournant et partant, elle leur souhaitât plein de bonheur.
Il était jeune, plein de talent et d'ambition. Il venait de signer son contrat d'embauche, il en était de même pour ses amis. Ils ont décidé d'arroser ça dans un café. Manque de chance, on les a coffré par la police et emmené pour faire leur service militaire. A la caserne où ils ont été transférés, il y avait beaucoup de jeunes chômeurs, des diplômés beaucoup moins chanceux qu'eux qui se sont trouvés débauchés car leurs diplômes ne valaient pas grand chose sur le marché de l'emploi. Certains on du abandonner leur rêves les plus fous, d'autres les plus modestes au profit d'une rage contre une société qui ne leur a pas donné de chance, tant tôt, contre des filles qui étaient "raisonnables" et qui sont allées se marier et fonder une famille, tant tard. Ils avaient réalisé qu'ils étaient chanceux, eux, qui se sentaient maudit pour s'être coffrés pour un verre de jus dont ils voulaient marquer leur entrée dans la vie active.
Elle avait perdu une dizaine de kilos en quelques semaines, elle ne pouvait plus retrouver le sommeil, disons qu'elle évitait de somnoler de craintes de faire des rêves aussi beaux d'irréalisables. Les premiers soirs, elles se voyait toujours dans ses bras, ils étaient en parfaite osmose, ils vivaient le bonheur parfait. Les premiers matins, elle se réveillait avec une envie de vomir, avec l'amertume d'avoir prononcé, un jour, "Je t'Aime", le dégoût de l'avoir laissé la prendre par la main, au bord de la mer, le mal de se faire trahir par ceux qu'elle aimait le plus.
Ils avaient chargé leurs armes et pointé vers les cibles qui se trouvaient à quelques mètres devant. Un des soldats tourna son arme vers les autres et commençât à tirer dans tous les sens touchant plus de trois personnes, il braquât son arme sur lui, essayant de viser l'épaule, il a fini par le toucher en plein coeur, il avait mis fin à la vie de misère qu'il menait. C'était la seule et la dernière fois qu'il utilisât une arme. On l'avait remercié d'avoir pu sauver la vie de plusieurs autres soldats, on lui avait demandé de disposer des lieux et conseillé de faire un suivit psychologique. Ce jour là, il a dis "au revoir" à ses copain de chambrée et "à dieu" à son meilleur amis.
Dans la salle d'attente d'un cabinet de psychiatre, deux jeunes personnes se trouvent assises l'une en face de l'autre à plusieurs reprises. Un jour il avait décidé de l'inviter pour un café, elle allait décliner son offre quand elle se rappelât ce que lui répétait son psy, à chaque fois, elle s'est dite qu'elle n'avait rien à perdre en allant prendre ce café.
Elle se tient accroupie sur son corps dépourvu de vie, ses larmes se mélangeaient à l'eau qui se déversait sur sa tête, sa robe de chambre était toute mouillée, elle le pleurait comme on pleure quelqu'un qu'on aime plus que tout au monde.

Demain ...

Demain,
Ce sera le samedi, le week end, le repos hebdomadaire, le jour où vous vous éclaterez, le jour où j'aurais envie de m'éclater la cervelle à coup de masses, de me foutre une putain de balle dans le globe oculaire, de baiser avec la mort, d'arrêter de me faire enculer par la vie, par ses voix qui résonnent dans ma tête.

Demain,
Vous vous réveillerez tard, au son d'une intonation spéciale de votre téléphone, celle qui fait vibrer votre coeur avec vos tampons. Vous vous doucherez, parfumerez, ... et vous irez à votre rancard. Vous seriez souriant, je n'en aurais pas envie de la journée.

Demain,
Vous vous baladerez main dans la main sur la grande avenue, je me languirez, seul, dans mon canapé. Vous siroterez votre tasse de café devant le sourire qui vous fait rêver, je n'aurais même pas envie d'atténuer ma soif.

Demain,
Vous serez triste en vous quittant, le soir, vous grimacerez dans les arrêt et les gares. Vous vous direz "au revoir" en espérant que ce sera demain. Vous maudirez les bus, les métros et les trains. Je sourirais car il ne restera qu'un jour à endurer, je saluerais le soleil qui se couche, en espérant que je n'aurais plus jamais à le refaire.

Evasion ...

Pourquoi les gens sont tristes lorsque ça ne marche pas entre eux et ceux aux quels ils se sont attachés? Si j'étais psy, je réduirais ça à des secrétions endocrines et je conseillerais les gens de manger plus de chocolat pour éviter ce genre de complication. Mais, aurais je résolu le problème ou répondu à la vraie question? Ce n'est pas le cas! Pour comprendre ce phénomène, il faut analyser la personnalité de l'être humain et son comportement social. Car généralement c'est dans le subconscient des gens que naissent leurs états d'esprit.
"L'homme est un être sociable de nature" a déclaré Ibn Khaldoun (un grand sociologue tunisien) et comme il est connu, dans tout groupe nait la rivalité, la notion du plus fort, le plus intelligent, ...etc. cette rivalité fait naitre chez l'homme l'esprit de défit ; Défier les lois, défier l'autorité, défier la nature, ... qui se traduit par un certain entêtement et qui définira le degrés d'endurance de l'être humain. A chaque fois qu'on se lance dans une aventure, sur une voie, on met à l'épreuve notre endurance et le résultat de nos efforts se transformera en grande joie si on réussit et en déception si l'on échoue. La déception d'avoir gaspillé son énergie pour n'aboutir qu'à la fatigue. On n'aime pas trop, de nature, le gâchis.
Lorsqu'on s'engage dans une relation de couple, que ce soit mariage ou copinage, on s'investit, automatiquement, sentimentalement du moment qu'une certaine attirance s'installe entre les deux personnes. Ces sentiments s'appellent "Amour", "Love", "Mahabba" alors que le mot que j'aime le plus c'est "Echra" (c'est un mot du dialecte tunisien qui veux dire affection qui nait entre des personnes qui se côtoient) ce sont les moteur de la tolérance et de la flexibilité qui naissent entre les deux personnes. On peut, grâce à ce sentiment, accepter des choses qu'on trouvaient inadmissibles, s'engager dans des projets qui nous hantaient et c'est lui qui nous pousse à faire de l'autre beaucoup plus qu'un être, une doctrine et un principe; on devient capable de le défendre avec acharnement lorsqu'on s'attaque à lui où à ses agissements, de le justifier en son absence et on ne peut plus concevoir quelque chose de mal sur lui dans nos propres pensées. C'est travail d'endurance mental et spirituel. On s'accroche tellement à la personne qu'elle devient un but à atteindre, une vérité suprême, ... Et là, Paf! c'est la séparation, la rupture. Généralement, on le vit comme un échec, une trahison, une erreur de jugement qu'on a commise et dont on subit les conséquences. Il y a quelques instants, nous avions un principe et il s'avère qu'il n'était qu'un leurre, on est désorienter, on vit les affres de la solitude et du désarrois et ça nous surplombe. Le monde nous paraît "dépeuplé" et on se sent les plus malheureux du monde. On se rend compte qu'on a gâché une partie de notre vie à s'investir pour la mauvaise personne et que peut être on est passé à côté du vrai bonheur, on culpabilise, un jour, un autre, on rejette la responsabilité sur l'autre, mais, le résultat reste le même et c'est la déprime.
Ayant répondu à cette question, j'entrevois la solution ; tourner la page, ouvrir les yeux, contempler le monde, mettre une croix sur son passé, aller de l'avant et explorer de nouveaux horizons. En effet, on se refoulant sur nous même, on gaspille notre vie pour "rien", pour du "néant". Autant la gaspiller pour d'autres personnes, car il faut se rappeler qu'on en retient une expérience et ça nous évitera de commettre les mêmes erreurs.

jeudi 19 juin 2008

Air que je Fredonne

L'ambiance est plutôt à la rigolade ce matin : "Steve Holy - Brand New Grilfriend"

She said, "I need some time to find myself,
I need a little space to think.
Maybe we should start seeing other people.
Baby, things are moving way too fast for me."
So, I picked up what was left of my pride,
And I put on my walking shoes,
And I got up on that high road,
And I did what any gentleman would do..
I, um...

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

I love it when she calls me buttercup
She laughs and says I left the toilet seat up
She pops the top for me a cold beer
And says my buddy's always welcome here.
When I get hungry, she takes me out.
I'm ridin' shotgun like a shitzu hound.
My tails a waggin', my tung hangin' out
It makes me wanna shout...

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

Wooo...
Cute, cute, cute...

She likes to write our names in the sand.
Shes hearing wedding bells and making plans.
Shes gonna hang around a while I guess.
She hasn't even told me she loves me yet.

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

She makes me feel just like a kid again,
I gotta brand new girlfriend.

mercredi 18 juin 2008

Poésie spirituelle ...

En ouvrant les yeux, il sentit sa tête qui se reposait sur son torse, l'odeur de leurs parfums se mélangeait à celle de leurs sueurs, la chaleur de sa main dans son dos lui procura une joie extrême et une quiétude sans précédent. Il plongeât sa tête dans ses cheveux et inspira un grand coup quand elle se réveilla. Comme pour le remercier pour l'agréable soirée qu'elle a passé, elle lui fit une caresse et leva ses yeux vers lui avec un grand sourire aux bout de ses lèvres. En quittant son bureau, la veille, il se sentait mal dans sa peau, vieux, usé par le temps et tout ce qu'il a du traversé le long de toutes ces années d'existence, mais, les prouesses de la veille lui rappelèrent que son coeur avait toujours vingt ans. Ce jour là, elle n'allait pas travailler, elle voulait rester avec lui à la maison, seuls, avec les souvenirs comme seuls compagnons. Il se leva, il ressentit une grande fatigue et une douleur à la cage thoracique, il n'avait plus trente ans et qu'il lui ait servit d'oreiller se faisait ressentir. Elle lui demandât d'aller prendre une douche, le temps, qu'elle prépare le petit déjeuner. Un jet d'eau chaude se déversait quand il se mit dessous. Quand la première goutte d'eau touchât sa tête, il se rappelât son enfance, les doigts de sa mère qui jouaient avec ses mèches, qui lui faisaient prendre son bain. L'eau ruisselait sur son visage et ses souvenirs le menèrent aux bancs d'école, la maîtresse l'avait placé à côté de cette fille brune, aux travaux manuels, il devaient maquiller leur voisin de pupitre en animal, sa copine le déguisa en zèbre et aux touchers de ses mains, il ressentit pour la première fois ce frisson étrange le parcourir, c'était son premier amour d'enfance. Un filet d'eau coulait dans son cou, là où il se mit du parfum pour son premier rendez vous galant, devant le cinéma du centre ville, la fille lui avait posé un lapin, ceci ne l'a pas empêché d'assister à la séance de seize heure, le lendemain dans la cour du collège il échangeât avec elle des regards curieux, mais, quand il a vu ce garçon l'approcher, il avait tout compris. L'eau arrivait sur son abdomen contournant une cicatrice dans son bas ventre droit, à dix sept ans il avait reçu un coup en jouant au basket ball pendant la séance d'éducation physique, le cour d'anglais avait commencé, il y a vingt minute, une douleur atroce le pliât en deux quand il tombât de sa chaise, on l'avait emmené aux urgences, on craignait que sa rate ou que son foie avaient été touchés, en fin de compte ce n'était qu'une appendicite, trois jours après ses amis bordaient son lit, dans sa chambre. Des gouttes d'eau s'échappaient de ses doigts, il se commémorât son premier cour d'informatique, il était tombé amoureux de cette machine, sa logique mathématique, contrairement au filles, elle obéissait à tous ses ordres et comprenait parfaitement tout ce qu'il lui disait de faire et l'exécutait sans trop tarder. Ses pieds et ses jambes étaient tout trempés, une scène lui revenu, il montaient les marches à pas de chats, aux troisième étage de cette clinique, il courait à travers le long couloir, sa femme était allongé sur un lit aux draps blancs dans la quatrième chambre, une petite bouche lui tétait le sein, il ne pouvait patienter pour se pencher sur ce bébé et lui embrasser le front, sa femme était jalouse, car il a manqué de la regarder pendant de longues minutes, il était devenu jaloux car elle ne s'occupait plus assez de lui comme de leurs enfants pendant de longue années après.
La porte de la salle de bain s'est ouverte brusquement, d'un coup sec les rideaux de la douche s'écartèrent, elle posât sa main sur sa bouche grande ouverte, elle pleurait, il était tout bleu, il ne respirait plus, elle voulait le réanimer, mais, il n'y avait plus rien à faire, il n'était plus ...

mardi 17 juin 2008

Poésie corporelle ...

Il approchât son doigt de l'interrupteur de l'écran et il l'éteint, remit son fauteuil à roulettes et quittât le bureau. Il descendit les marches de l'escalier avec cette même 7ème symphonie "Beethovenienne" raisonnant dans sa tête. Ses collègues le saluèrent, tous, avec le même signe de la main et le même sourire, il en fit de même. Atteignant le parking, il sortit les clefs de sa voiture de sa poche, appuyât sur le bouton de désactivation de l'alarme et montât. Il cherchât dans la boite à gants le CD que lui avait offert sa femme pour son anniversaire et il l'injecta dans la fente du lecteur et la musique n'était plus dans sa tête, cette fois, mais, bien réelle. Il décidât de faire un petit détour, ce jour ci, par le fleuriste. Il concoctât un beau bouquet de violettes qu'il payât en partant. Il laissât la voiture devant la porte du garage, rares étaient les occasions qu'il le faisait. Il avait prévu de l'emmener diner à la chandelle dans ce vieux restaurant de la banlieue. Quand il tournât sa clef dans la serrure, il su qu'elle était déjà rentrée. Elle l'accueillît avec un grand sourire en disant : "En fin de compte, ça c'est bien passé?". Il ne lui répondît pas, il lui tendait le bouquet de violette quand il la prit par la taille et qu'il se penchât pour voler de ses lèvres un doux baiser. Ses yeux se mirent à briller et elle le remerciât en tremblant. Elle se fit belle pour lui, elle mit sa longue robe bleu, celle qu'il aimait tant. Bras dessus, bras dessous, il fermèrent la porte derrière eux et montèrent dans la voiture. Il ne mit pas la musique, il voulait l'entendre lui raconter sa journée. Elle a pris congé pour le lendemain, elle allait rester à la maison. Il s'installèrent dans leur chaises et commandèrent le diner. Les quelques deux heures qu'il passèrent à discuter, passèrent vite et il fut temps pour rentrer. Il garèrent la voiture dans le garage et s'introduisirent dans la maison par la porte arrière qui ouvrait dans la cuisine. Elle cherchait l'interrupteur quand elle sentit ses bras qui l'accablaient par derrière, laissât sa main sur le mur et suivit son souffle qui se faisait de plus en plus proche. Derrière son oreille ses lèvres se posèrent et comme des points de suspension, ses petits bisous le conduisirent à sa bouche. Son pou s'accélérât, et elle penchât sa tête en arrière en annonçant : "Chéri, les enfants, ils sont peut être là!", il la portait déjà dans ses bras alors que les siens s'enroulaient autour de son cou quand il lui répondit : "Depuis quand les enfants passent en milieu de semaine". Dans la chambre à coucher, des gémissements étouffés se faisaient entendre. Ils firent l'amour comme pour la première fois et au réveil, sa tête était toujours plaquée contre son torse. Ils se rappelèrent la veille et il se rappelât que c'était son premier jour à la retraite ...

Tourmente ...

Aurais je le courage de crier ma flamme,
Quand ces princesses me tournent le dos?
S'arrêteront elles ces belles dames,
Quand un "Je t'Aime" je crierais haut?

Pourrais je encore refaire confiance,
Aux visages d'anges qui me tourmentent?
Chanter les vers aux quels je pense,
Quand sur le cœur, ils me remontent?

Devrais je briser cette coquille,
Qui me protège des doux regards?
Et succomber aux charme des filles,
Avant qu'il ne soit vraiment trop tard?

lundi 16 juin 2008

Hell's resident diary

Tout a commencé par une nuit d'hiver. Je rentrais chez moi, soulé par les malheurs de la vie, avec entre les mains ce qui sera la dernière chose dont je sentirais le contact avec la peau. Je n'ai pas pris l'ascenseur et j'ai trainé ma dépouille à travers les marches des escalier jusqu'à m'arrêter devant la porte de mon appartement. je suis entré et je n'ai ressentis le besoin de fermer derrière moi. dans la salle de bain au carrelage bleu, quelques gouttes de sang commençaient à couler d'une veine ouverte par la lame que je portaient sur moi. j'ai ouvert les yeux et j'ai vu des gens me mutiler avec des perfusions et des intraveineuses, mais j'ai résisté à la tentation que m'offrait la vie pour la quitter dans un silence dérangé par le son sec de l'écran de contrôle qui retraçait une ligne parfaitement droite. On ne prit même pas la peine de me laver avant de m'enrouler dans un linceul d'un blanc pur dont on me déshérita quelques pieds sous terre, après. sous cet amas de pierre et de terre qui se tassaient sur ma tombe, j'arrivais à entendre les pas des gens qui quittaient le cimetière, j'ai eu envie de crier pour les appeler, mais, j'aimais tellement le silence que je suis resté muet. Lorsque le silence s'installa enfin, deux belles créatures vinrent déranger ce calme, à peine retrouvé, pour me bombarder de questions aux quelles je ne répondit jamais. Au bout de quelques instant, ils perdirent tout espoir de m'arracher un quelconque aveux et ils me quittèrent avec le même regard curieux qu'ils avaient en arrivant. j'ai passé des siècles, peut être même une seconde, dans cette position jusqu'au son d'une corne la terre se mit à trembler et nous crachat e ses entrailles pour que je me trouve entouré de gens, nus, horrifiés, courant dans tous les sens en criant. Des cahiers volaient de tous parts avec des noms que je connaissaient, parfois, et en voyant le mien, je l'ai regardé du coin de l'œil sans éprouver assez de curiosité pour chercher à l'attraper. je percevais de loin un fil droit qui se dressait sur un gouffre énorme dont s'échappait une odeur fétide et une chaleur suffocante. Les gens tentaient de le traverser en courant en essayant d'éviter de ce précipiter dans les fond de ce que j'ai su par la suite qu'on appelait "Enfer". Je m'approchas calmement du bord de ce gouffre et il ne me semblait plus horrible que tout ce que j'ai du traversé de mon vivant. J'ai tenté un saut de l'ange mais j'ai raté ma roulade vers la fin que je me suis déboité l'épaule. je me suis relevé et en me projetant sur le bord de ce grand fourneau, je remis mon épaule à sa place dans un cris étouffé dans mes entrailles. Je partis explorer le voisinage quand je me suis arrêté par curiosité devant une enseigne "l'antre d'Asmobée", je traversas le pas de l'endroit et je me suis trouvé dans une taverne pleine à craquer. je me suis avancé vers le bar et j'ai demandé qu'on me serve, on me fit parvenir un verre de lave avec des braises qui s'entassaient en colonne dedans. les hauts parleurs laissaient échapper le son de "Bahomet" qui récitait son "NAROC" : "Mille damnations sur toi homme, toi qui déflora la dernière des idées vierges et qui viola la magie de l'univers. Tu as blasphémé les belles réflexion et tu as fait de la pensée ton moyen de destruction. Le mal t'as créé et c'est lui que tu sèmes. Ne sais tu pas que sur les tombes que pousses les plus belles fleur?", quelques enfants de "Balzébuth" rodaient dans les air pour se poser de temps à autre sur un bord de verre ou sur la tête de quelqu'un. Je fis parcourir mon regard dans toute la salle et j'ai remarqué un bel homme assis seul dans le fond. Je pris mon breuvage et je me suis dirigé vers lui. D'un signe de la main, il me demanda de m'assoir et d'un autre j'ai pu comprendre qu'il ne voulait que je parle. Je me demandais quel crime a commit cet être pour être là quand il se mit à chanter un poème comme je n'aurais jamais chanté ou entendu :

Je me présente, je m'appelle Asmodée
Maitre de ce lieu, une âme hantée
Pauvre démon qu'on a condamné
Pour la fille de Raquel, que j'ai aimé

On raconta des horreurs et mensonges sur moi
On me disait avoir possédé la belle Sara
Pour que l'homme qui l'approche même une fois
Périsse dans un malheur et grand désarrois

On raconta que sept braves y passèrent
avant que se ne décide son respecté de père
de me chasser d'elle, de m'envoyer en Enfer
Où "Prince des Démons" ils me nommèrent

Je suis le grand feu de la passion impure
A qui, la morale des hommes, impose torture
Celle qui, un jour, elle te permit de jouir
et que le lendemain elle te poussa à périr

Là j'ai réalisé que mon enfer venais juste de commencer et que le plus dur reste à venir. Ma venette serait éternelle et ma souffrance d'autant plus pire. Asmobée me confiât treize de ses légions de l'enfer et m'envoyât semer le mal des cœurs brisés.