Entre eux, ça n'a jamais été le coup de foudre; ils n'avaient aucune chance d'être ensemble si le malheur n'avait trouvé place dans leurs vies. Elle venait de découvrir la trahison de son fiancé, il la trempait avec sa meilleur copine, elle l'appelait souvent alors qu'il était au boulot, selon lui, et il lui disait qu'il l'appellerait quand il aurait terminé. Elle restait éveillé à des heures tardives, juste pour lui souhaiter une bonne nuit, pour lui donner son petit bisou nocturne, au téléphone, et quoiqu'il était souvent sec avec elle, pendant ses moments, elle lui trouvait toujours une excuse, il doit être exténué de la journée qu'il vient de se taper au bureau, il ne doit pas être d'humeur câline, forcément. Un soir, elle sortait faire un tour à la banlieue, avec la voiture, il était près de vingt heure du soir, c'était l'été, elle l'avait aperçu avec sa meilleur copine, en train de se faire un thé, elle n'était pas de nature jalouse, elle n'avait rien pressenti, elle voulait lui faire la surprise et lui jouer un petit tour, elle lui téléphona et à sa surprise, il décrochât tout en chuchotant : "Je suis désolé, chérie, je suis en pleine réunion", elle n'avait pas cru ce qu'elle venait d'entendre. Elle gara sa voiture, et se dirigeât vers la table à laquelle ils étaient installés, les doigts entremêlés, elle les a trouvé. Elle a senti comme si le monde s'était écroulé sur sa tête. Elle a beau cherché des larmes qui ne vinrent jamais. Avec un calme, horrible, elle ôtât son solitaire, le fît porter à la traitresse et en se retournant et partant, elle leur souhaitât plein de bonheur.
Il était jeune, plein de talent et d'ambition. Il venait de signer son contrat d'embauche, il en était de même pour ses amis. Ils ont décidé d'arroser ça dans un café. Manque de chance, on les a coffré par la police et emmené pour faire leur service militaire. A la caserne où ils ont été transférés, il y avait beaucoup de jeunes chômeurs, des diplômés beaucoup moins chanceux qu'eux qui se sont trouvés débauchés car leurs diplômes ne valaient pas grand chose sur le marché de l'emploi. Certains on du abandonner leur rêves les plus fous, d'autres les plus modestes au profit d'une rage contre une société qui ne leur a pas donné de chance, tant tôt, contre des filles qui étaient "raisonnables" et qui sont allées se marier et fonder une famille, tant tard. Ils avaient réalisé qu'ils étaient chanceux, eux, qui se sentaient maudit pour s'être coffrés pour un verre de jus dont ils voulaient marquer leur entrée dans la vie active.
Elle avait perdu une dizaine de kilos en quelques semaines, elle ne pouvait plus retrouver le sommeil, disons qu'elle évitait de somnoler de craintes de faire des rêves aussi beaux d'irréalisables. Les premiers soirs, elles se voyait toujours dans ses bras, ils étaient en parfaite osmose, ils vivaient le bonheur parfait. Les premiers matins, elle se réveillait avec une envie de vomir, avec l'amertume d'avoir prononcé, un jour, "Je t'Aime", le dégoût de l'avoir laissé la prendre par la main, au bord de la mer, le mal de se faire trahir par ceux qu'elle aimait le plus.
Ils avaient chargé leurs armes et pointé vers les cibles qui se trouvaient à quelques mètres devant. Un des soldats tourna son arme vers les autres et commençât à tirer dans tous les sens touchant plus de trois personnes, il braquât son arme sur lui, essayant de viser l'épaule, il a fini par le toucher en plein coeur, il avait mis fin à la vie de misère qu'il menait. C'était la seule et la dernière fois qu'il utilisât une arme. On l'avait remercié d'avoir pu sauver la vie de plusieurs autres soldats, on lui avait demandé de disposer des lieux et conseillé de faire un suivit psychologique. Ce jour là, il a dis "au revoir" à ses copain de chambrée et "à dieu" à son meilleur amis.
Dans la salle d'attente d'un cabinet de psychiatre, deux jeunes personnes se trouvent assises l'une en face de l'autre à plusieurs reprises. Un jour il avait décidé de l'inviter pour un café, elle allait décliner son offre quand elle se rappelât ce que lui répétait son psy, à chaque fois, elle s'est dite qu'elle n'avait rien à perdre en allant prendre ce café.
Elle se tient accroupie sur son corps dépourvu de vie, ses larmes se mélangeaient à l'eau qui se déversait sur sa tête, sa robe de chambre était toute mouillée, elle le pleurait comme on pleure quelqu'un qu'on aime plus que tout au monde.
Il était jeune, plein de talent et d'ambition. Il venait de signer son contrat d'embauche, il en était de même pour ses amis. Ils ont décidé d'arroser ça dans un café. Manque de chance, on les a coffré par la police et emmené pour faire leur service militaire. A la caserne où ils ont été transférés, il y avait beaucoup de jeunes chômeurs, des diplômés beaucoup moins chanceux qu'eux qui se sont trouvés débauchés car leurs diplômes ne valaient pas grand chose sur le marché de l'emploi. Certains on du abandonner leur rêves les plus fous, d'autres les plus modestes au profit d'une rage contre une société qui ne leur a pas donné de chance, tant tôt, contre des filles qui étaient "raisonnables" et qui sont allées se marier et fonder une famille, tant tard. Ils avaient réalisé qu'ils étaient chanceux, eux, qui se sentaient maudit pour s'être coffrés pour un verre de jus dont ils voulaient marquer leur entrée dans la vie active.
Elle avait perdu une dizaine de kilos en quelques semaines, elle ne pouvait plus retrouver le sommeil, disons qu'elle évitait de somnoler de craintes de faire des rêves aussi beaux d'irréalisables. Les premiers soirs, elles se voyait toujours dans ses bras, ils étaient en parfaite osmose, ils vivaient le bonheur parfait. Les premiers matins, elle se réveillait avec une envie de vomir, avec l'amertume d'avoir prononcé, un jour, "Je t'Aime", le dégoût de l'avoir laissé la prendre par la main, au bord de la mer, le mal de se faire trahir par ceux qu'elle aimait le plus.
Ils avaient chargé leurs armes et pointé vers les cibles qui se trouvaient à quelques mètres devant. Un des soldats tourna son arme vers les autres et commençât à tirer dans tous les sens touchant plus de trois personnes, il braquât son arme sur lui, essayant de viser l'épaule, il a fini par le toucher en plein coeur, il avait mis fin à la vie de misère qu'il menait. C'était la seule et la dernière fois qu'il utilisât une arme. On l'avait remercié d'avoir pu sauver la vie de plusieurs autres soldats, on lui avait demandé de disposer des lieux et conseillé de faire un suivit psychologique. Ce jour là, il a dis "au revoir" à ses copain de chambrée et "à dieu" à son meilleur amis.
Dans la salle d'attente d'un cabinet de psychiatre, deux jeunes personnes se trouvent assises l'une en face de l'autre à plusieurs reprises. Un jour il avait décidé de l'inviter pour un café, elle allait décliner son offre quand elle se rappelât ce que lui répétait son psy, à chaque fois, elle s'est dite qu'elle n'avait rien à perdre en allant prendre ce café.
Elle se tient accroupie sur son corps dépourvu de vie, ses larmes se mélangeaient à l'eau qui se déversait sur sa tête, sa robe de chambre était toute mouillée, elle le pleurait comme on pleure quelqu'un qu'on aime plus que tout au monde.
11 commentaires:
brabbi; qu'est ce que c'est que ça? ;) :) :(
C'est la suite de l'histoire que j'ai commencé il y a quelques jours:)
Tu devrais ajouter un avertissement : "âmes sensibles s'abstenir" !!!
allah yar7mou w yna3mou, ken ness tayba :p
Tes 3 derniers post refletent vraiment les tourments et la mentalité de la société tunisienne .
C'est à la fois trés banal et tellement actuel , je pense que c'est une illustration de la maturité de la société en cours d'évolution : une société qui passe progressivement de la vie en groupe (ensemble) à l'individualisme .
Maturité qui n'est pas forcément positive , mais une phase que je dirais incontournable
ya3tik éssa7a tu as vraiment du talent ou plutôt un don !
@Suzana : T'as de la chance de ne pas être une âme si sensible que ça :p
@Polytech : Peut être que j'ai voulu faire la chronique d'une société qui perd ses moyens et ses repères et s'enlise dans le silence et l'individualisme!
@Stupidgirl007 : Merci beaucoup, le compliment me va droit au coeur :)
Concernant ces 3 post, ignescence, sincèrement, c'est décalitique! Inutile de rechercher le mot dans le dictionnaire, je l'ai inventé moi même paske je trouvais pas dans le français un mot traduisant l'excellence de tes posts ;)
contrairement aux apparences, chui pas entrain de draguer :P
ça tombe bien je suis plutôt hétéro :p
Merci pour le compliment, ça me touche vraiment
waaaaw great post, I enjoyed reading it
Salut doniess,
L'histoire commence ici, exactement :
http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-corporelle.html
puis il faut aller ici:
http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-spirituelle.html
9rithom el kol vraiment une tres belle histoir
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