Un incident, toute fois drôle, vient de survenir dans la faculté des sciences économiques de Nabeul, selon des sources officieuses. Un professeur a interdit l'accès et le passage d'examen à une étudiante car ses bras étaient nus! Dans une faculté saoudienne, un tels incident aurait pu survenir, si ils autorisent aux filles l'accès aux études supérieures, mais, en Tunisie? Bref, je ne vais pas m'attarder sur le cas du KSA, car c'est leur cuisine interne et même si je suis, plus ou moins, de l'avis de Bernard Kouchner, je m'abstiens d'intervenir à leur sujet dans mon blog, car je ne vis pas dans le plus parfait des pays. Je reviens à l'incident dont l'auteur est une femme voilée qui, certainement, a du faire face, avant, aux forces de l'ordre pour son choix vestimentaire que je respecte pleinement, non pour des raisons religieuses, mais, par respect de la liberté de pensée et d'habit. Je me demande comment quelqu'un qui a souffert d'une oppression peut il exercer la même dictature sur quelqu'un d'autre? Et de quel droit? On pourra me répondre que le pull sans manches n'est pas un habit respectable ou autorisé dans une institution publique et scolaire, tout comme les short pour les garçons, mais, en se référant à l'article 108, le voile aussi est interdit dans ces institutions. Je ne suis pas pour cette atteinte à la liberté, mais, si elle refuse le sans manche à une étudiante, elle doit s'auto refuser d'aller enseigner en voile, par respect de la loi qui s'applique sur les étudiants, comme sur les profs. Si elle, elle insiste sur son droit à porter le voile, elle ne doit pas s'attaquer à la liberté des autres à porter ce qu'ils veulent.
Cet incident, isolé certes, me laisse poser des questions sur d'autres pratiques, du genre, qu'on côtoie tous les jours dans nos facultés. Lorsque j'étais en deuxième année à l'ENIS, un prof m'a interpellé, après un examen, pour m'avertir que la prochaine fois je n'aurais pas le droit de passer mon examen si je porterais le même body sans manches. Certains profs, ne nous autorisaient pas le port de bonnets, en classe, en plein hiver, alors que le système de chauffage ne fonctionnait pas. Les pantacours nous étaient refusés. Il fallait qu'on soit rasés ...etc. tant d'atteintes à notre liberté au nom de quoi ? de l'autorité qu'ils avaient sur nous. Le résultat était des accrochages qui finissaient toujours mal pour les étudiants. Cependant, aucun de ces profs ne portait la blouse blanche, obligatoire, pour venir enseigner.
J'essaye de trouver une solution qui pourra mettre tout le monde d'accord sur la question de code vestimentaire. Soit tout le monde est libre de ce qu'il veut porter car ce n'est ni église, ni mosquée, ni temple, ni synagogue, soit on nous impose un uniforme, comme dans les académies militaires, pour les profs et les étudiants et ainsi tout le monde devra se plier à cette loi. En dehors de ça, je vois mal comment on pourra mettre fin à ce débat et à cette lutte.
Cet incident, isolé certes, me laisse poser des questions sur d'autres pratiques, du genre, qu'on côtoie tous les jours dans nos facultés. Lorsque j'étais en deuxième année à l'ENIS, un prof m'a interpellé, après un examen, pour m'avertir que la prochaine fois je n'aurais pas le droit de passer mon examen si je porterais le même body sans manches. Certains profs, ne nous autorisaient pas le port de bonnets, en classe, en plein hiver, alors que le système de chauffage ne fonctionnait pas. Les pantacours nous étaient refusés. Il fallait qu'on soit rasés ...etc. tant d'atteintes à notre liberté au nom de quoi ? de l'autorité qu'ils avaient sur nous. Le résultat était des accrochages qui finissaient toujours mal pour les étudiants. Cependant, aucun de ces profs ne portait la blouse blanche, obligatoire, pour venir enseigner.
J'essaye de trouver une solution qui pourra mettre tout le monde d'accord sur la question de code vestimentaire. Soit tout le monde est libre de ce qu'il veut porter car ce n'est ni église, ni mosquée, ni temple, ni synagogue, soit on nous impose un uniforme, comme dans les académies militaires, pour les profs et les étudiants et ainsi tout le monde devra se plier à cette loi. En dehors de ça, je vois mal comment on pourra mettre fin à ce débat et à cette lutte.
2 commentaires:
Il s'agit plutot d'adopter des tenus corrects quand on frequente le lycée ,la faculte ,le travail , les administrations etc.. .
En effet dans un milieu ou on etudie ou on travaille ,je trouve qu'il est incorrect de porter des tenus qu'on porte à la plage ou dans son jardin ( short , debardeur ,decolletes mirobollants ) ça fait... négligé ....
Par rapport à l'épisode de Nabeul ça prouve encore une fois le manque de conviction et le manque de respect envers autrui , l'enseignante voilée abuse de son pouvoir et apparemment adopte un comportement inaccepatble , bref elle montre un manque de tolerance évident . Elle aurait pu prevenir avant et, tout se discute ,et un compromis est toujours possible mais ....
Pour moi, je ne veux pas m'attarder sur le code vestimentaire qu'on devrait respecter dans une institution publique, car ce code n'est imposé que pour les étudiants et les professeurs sont rarement invité à respecter le port de blouse blanche, le rasage, ...etc. même au niveau du timing : Samedi dernier, lors de la soutenance de PFE de ma soeur, un membre du jury a effectué un retard de plus de 15 min que je suis certain qu'il ne tolérera jamais pour un de ses étudiants. Moi je part d'un problème banal pour faire une critique sur l'application des lois dans les institutions universitaire dans un sens unique.
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