lundi 30 juin 2008

Juste une question ...

Pourquoi lorsqu'on est chagriné, c'est notre coeur qui nous torture et non notre tête? J'aimerais savoir si c'est le cas de toute monde et non seulement le mien. Pourquoi, j'ai cette bizarre sensation de malaise, en continu, comme si quelque chose d'horriblement joyeuse ou mauvaise allait survenir dans les instant qui viennent? Le souffle coupé ou perdu, je mène ma vie depuis des jours. Parfois, je me sens moins suffocant, mais, je sais que dans les secondes qui suivent, je finirais par m'enliser. Si seulement quelqu'un avait une réponse à cette question ou une solution à mon problème!

vendredi 27 juin 2008

Sortez Couvert

Un incident, toute fois drôle, vient de survenir dans la faculté des sciences économiques de Nabeul, selon des sources officieuses. Un professeur a interdit l'accès et le passage d'examen à une étudiante car ses bras étaient nus! Dans une faculté saoudienne, un tels incident aurait pu survenir, si ils autorisent aux filles l'accès aux études supérieures, mais, en Tunisie? Bref, je ne vais pas m'attarder sur le cas du KSA, car c'est leur cuisine interne et même si je suis, plus ou moins, de l'avis de Bernard Kouchner, je m'abstiens d'intervenir à leur sujet dans mon blog, car je ne vis pas dans le plus parfait des pays. Je reviens à l'incident dont l'auteur est une femme voilée qui, certainement, a du faire face, avant, aux forces de l'ordre pour son choix vestimentaire que je respecte pleinement, non pour des raisons religieuses, mais, par respect de la liberté de pensée et d'habit. Je me demande comment quelqu'un qui a souffert d'une oppression peut il exercer la même dictature sur quelqu'un d'autre? Et de quel droit? On pourra me répondre que le pull sans manches n'est pas un habit respectable ou autorisé dans une institution publique et scolaire, tout comme les short pour les garçons, mais, en se référant à l'article 108, le voile aussi est interdit dans ces institutions. Je ne suis pas pour cette atteinte à la liberté, mais, si elle refuse le sans manche à une étudiante, elle doit s'auto refuser d'aller enseigner en voile, par respect de la loi qui s'applique sur les étudiants, comme sur les profs. Si elle, elle insiste sur son droit à porter le voile, elle ne doit pas s'attaquer à la liberté des autres à porter ce qu'ils veulent.
Cet incident, isolé certes, me laisse poser des questions sur d'autres pratiques, du genre, qu'on côtoie tous les jours dans nos facultés. Lorsque j'étais en deuxième année à l'ENIS, un prof m'a interpellé, après un examen, pour m'avertir que la prochaine fois je n'aurais pas le droit de passer mon examen si je porterais le même body sans manches. Certains profs, ne nous autorisaient pas le port de bonnets, en classe, en plein hiver, alors que le système de chauffage ne fonctionnait pas. Les pantacours nous étaient refusés. Il fallait qu'on soit rasés ...etc. tant d'atteintes à notre liberté au nom de quoi ? de l'autorité qu'ils avaient sur nous. Le résultat était des accrochages qui finissaient toujours mal pour les étudiants. Cependant, aucun de ces profs ne portait la blouse blanche, obligatoire, pour venir enseigner.
J'essaye de trouver une solution qui pourra mettre tout le monde d'accord sur la question de code vestimentaire. Soit tout le monde est libre de ce qu'il veut porter car ce n'est ni église, ni mosquée, ni temple, ni synagogue, soit on nous impose un uniforme, comme dans les académies militaires, pour les profs et les étudiants et ainsi tout le monde devra se plier à cette loi. En dehors de ça, je vois mal comment on pourra mettre fin à ce débat et à cette lutte.

jeudi 26 juin 2008

PUB

Le mot évoque peut être les bar anglais très célèbres comme les café chez nous et bientôt les salon de thé qui poussent comme des champignons un peu partout. Non ce n'est pas de ça que je vais parler, mais de la publicité. La publicité qui en Tunisie dispose d'un grand marché qui ne cesse de s'accroitre de jour en jour avec les zones de libres échange et la mentalité de consommation. Des publicités dont le moins qu'on peut dire d'elles c'est "embêtantes" dans les deux sens du terme. Embêtantes du point de vue qu'elle nous bousculent dans les rues, sur la radio, à la télé, ... au point de me demander si on ne nous obligera pas un jour à porter des casquettes avec de la pub dessus. Embêtantes aussi dans le sens qu'elle nous rendent dupes, prêt à accepter un discours sibyllin et insensé à la fois.
Je me lève le matin, j'allume la télé pour regarder le journal et hop sur 30 minutes de programmes, 6 minutes de publicités, bon sang 20% du temps on nous appelle à consommer toute sorte de produit. Après ça on nous dis que le panier de la ménagère tunisienne croit en coût et que l'état risque de ne plus être capable de subventionner certains produits. Je me prépare pour aller bosser, je sors et tous les 10 mètres une affiche publicitaire, toutes avec des systèmes d'éclairage qui aurait pu nous épargner quelques milliers de baril de pétrole par an en réduisant la consommation en électricité. Je prend un taxi et toutes les deux chanson, dans la radio, une réclame ou plus! en essayant de ne pas écouter trop ce qui se dégage des haut parleur, je feuillette le journal et sur les quelques 40 pages, une bonne dizaine est dédiée à toutes sortes d'annonces! Les taxis ont trouvé leur compte dans ce commerce en installant des enseigne sur leur véhicules, ainsi que notre fournisseur de ticket restaurant qui au dos de chaque ticket vante un produit. Bref, si je compte bien, je dois recevoir plus de 100 message publicitaire par jour, bon gré, mal gré!
En plus de cette overdose d'appels à consommer, je dois faire face à la nuisance de messages parfois ... indigestes! Prenons quelques exemples :
  • "Soyez confiante, Portez Nana" : Peut être est ce la raison pour laquelle les femmes prennent le dessus sur les hommes, de nos jour, car nous on manque de catalyseur de confiance?
  • "Tunisiana, tu es prioritaire" : ça m'a l'air intéressant comme passe droit. Au moins c'est moins coûteux qu'un pot de vin. Tiens, j'ai une idée, pourquoi ne changerait on pas les "cartes handicapés" par des puces Tunisiana?
  • "Dunup, devinez si c'est à l'envers" : Si Robert Longdon avait découvert cette pub, Dan Brown aurait rajouteré trois ou quatre chapitres, dans "Anges et Démons", sur la présence des "Illuminati" en Tunisie ainsi comment il ont mis main basse sur la production laitière et qui sait peut être même il aurait conclu que ce sont eux les responsables de la pénurie de lait en début d'année?
  • "Avec Tunisie Télécom, tous sur la même parole" : Bordel, même au niveau de la pub on n'a pas droit au pluralisme! Et on ose critiquer le gouvernement, après?
  • "Qu'il grandisse dans votre prospérité, qu'il grandisse dans Peadouce" : C'est une belle façon de souhaiter à quelqu'un qu'il grandisse dans la merde sans qu'il ne s'en aperçoive!
  • "Avec Lilas, je me sens légère" : compte tenu du volume d'une serviette périodique et des avancées technologiques dans le domaine de l'aéronautique et astrophysique, supposons qu'elle soit remplie d'hydrogène, ça ne suffira jamais à alléger une personne!
  • "Avec Nadhif, ma peau est douce" : Si ça s'avère vrai, je porterais plainte contre mon dermato qui me fait payer une fortune, en produits peau sensible, alors qu'un paquet de lessive fait l'affaire!
  • ...
Ce que j'aime plus que tout, c'est quand on nous enchaîne une série de pub sur le même produit mais sous différentes marques : Délice, Youplait, Maminova, Vitalait, ... sans même une publicité d'eau minérale au milieu!
En conclusion, j'aimais l'époque où n'avait qu'une seule marque de yaourt, où les serviettes périodiques se vendaient dans les pharmacie, en cachette, comme les préservatifs, où n'avait que cinq minutes de pub par jour et où les journaux n'étaient pas des annuaires pour les charlatans et les serveurs vocaux.

mardi 24 juin 2008

Briefing !

Aujourd'hui j'ai été interpellé, je voulais dire invité, au bureau de notre chef d'activité en présence de mon chef de projet. La réunion portait sur la mise au point sur mes six mois d'expérience dans l'activité où on m'a affecté. Notre chef d'activité, un blond, 1m80, 70Kg, 10% Racisme, 58% Hypocrisie, 12% Cynisme, 20% Plomb, en somme, quelqu'un de très nocif pour la santé, que je peine à supporter dans les rares occasion où il fait parution dans nos bureau avec son sourire de vipère pour nous souhaiter bonjour et nous apporter la poisse, avec. D'entrée, c'était le déluge de compliments, habituel suite aux quelques 17 démissions, puis une belle entrée dans la matière avec un "tu nous as surpris et on s'attendait à beaucoup plus de toi", merde je ne suis pas le père Noel! tu t'es gouré d'adresse! On a commencé les évaluations avec mon CP (Chef de Projet) qui se vengeait pour tout ce que je lui fait endurer depuis que je suis là. Trouvant ça trop mignon, je n'ai manqué à le remettre en place avec de gros compliments saupoudré d'un soupçon de sarcasmes bien affichés par la célèbre phrase "il n'est pas trop bavard, disons qu'il manque de pédagogie" que j'ai souligné d'un sourire citron. Le pauvre ! il m'a fait de la peine quand il a baissé de ton et a peiné pour chercher les mots pour qu'il se justifie. Mon deuxième coup fût avec ce très cher Thierry ; je l'ai laissé donner ses notes sur mes aptitudes qui, selon lui, ne dépassent pas un "D" généreusement accordé et dont je détaillerais les remarques qui vont avec par la suite. Il cherchait ce qu'il allait mettre sur mon compte pour les points forts que je lui ai coupé le souffle et l'encre avec une petite intervention : "Sincèrement je me suis fixé des objectifs car je ne compte pas m'éterniser chez vous en tant que développeur. Au plus, deux ans et je me barre vers d'autres horizon et si une mobilité interne vers notre suite française, ce sera le top pour ma carrière, c'est pour ça que je travaille pour comprendre comment il faut travailler (sous entendu, je ne suis pas là pour travailler, vous ne méritez pas mes efforts)" qui lui a coupé le fil d'idées qu'il avait en tête pour qu'on revienne aux compliments, trop marrant de devenir l'arroseur arrosé. Je reviens au célèbrissime "D" qu'il m'avait accordé en me disant : "Il ne faut pas prendre référence sur les travaux de nos collaborateur en France, nous en demande plus" ce petit merdeux ose me le dire en face, il ose nous demander plus d'effort que des gens certifiés, chouchouté et 8 fois mieux payé que nous. Pour lui ça ne pose pas de problème vu qu'il touche plus de 8000€/mois travailler ne fera que l'enrichir, alors que moi je ne touche que 600€/mois sans primes, ni 13ème mois, ni même chèques cadeaux et en guise de cadeau de bonne année, on nous a offert des agendas en papier! Quelle honte! Ceci est ce qu'on appelle le comble de l'esclavagisme politisé par les directives d'encouragement aux IDE pour sauver le pays de la famine au profit de la servitude.
J'aurais aimé lui dire les quatre vérité en pleine face, que d'ici la fin de l'année, il aura au mieux, une bande de néo recrutés avec les deux CP actuels, alors que tous les autres répondront démissionnaires à l'appel. Il oublie qu'il n'est qu'un étranger, une saleté d'immigré, cupide, qui cherche à se faire une fortune par sa présence en Tunisie avec un salaire qui ne fera de lui qu'un Mr tout le monde, en France. Il a certainement oublié que je lui cloué le bec, lui et mon CP, lorsque nous étions en France et qu'ils ont osé minimiser la Tunisie face à la France, chose que j'ai trouvé justifiable pour Thierry mais pour un tunisien comme mon CP j'ai préféré mettre ça sur le dos du syndrome "Spicies Luck" ou syndrome "manque d'épices". Lui peut être il oublie ça, mais moi, je le garderais toujours en mémoire pour qu'à chaque fois qu'il a affaire à moi, je lui en fais voir de toutes les couleurs. En fin de mon récit, je tien à remercier Dieu pour le culot qu'il m'a donné pour faire face à ces vermines de la société.

vendredi 20 juin 2008

Premier couplet ...

Entre eux, ça n'a jamais été le coup de foudre; ils n'avaient aucune chance d'être ensemble si le malheur n'avait trouvé place dans leurs vies. Elle venait de découvrir la trahison de son fiancé, il la trempait avec sa meilleur copine, elle l'appelait souvent alors qu'il était au boulot, selon lui, et il lui disait qu'il l'appellerait quand il aurait terminé. Elle restait éveillé à des heures tardives, juste pour lui souhaiter une bonne nuit, pour lui donner son petit bisou nocturne, au téléphone, et quoiqu'il était souvent sec avec elle, pendant ses moments, elle lui trouvait toujours une excuse, il doit être exténué de la journée qu'il vient de se taper au bureau, il ne doit pas être d'humeur câline, forcément. Un soir, elle sortait faire un tour à la banlieue, avec la voiture, il était près de vingt heure du soir, c'était l'été, elle l'avait aperçu avec sa meilleur copine, en train de se faire un thé, elle n'était pas de nature jalouse, elle n'avait rien pressenti, elle voulait lui faire la surprise et lui jouer un petit tour, elle lui téléphona et à sa surprise, il décrochât tout en chuchotant : "Je suis désolé, chérie, je suis en pleine réunion", elle n'avait pas cru ce qu'elle venait d'entendre. Elle gara sa voiture, et se dirigeât vers la table à laquelle ils étaient installés, les doigts entremêlés, elle les a trouvé. Elle a senti comme si le monde s'était écroulé sur sa tête. Elle a beau cherché des larmes qui ne vinrent jamais. Avec un calme, horrible, elle ôtât son solitaire, le fît porter à la traitresse et en se retournant et partant, elle leur souhaitât plein de bonheur.
Il était jeune, plein de talent et d'ambition. Il venait de signer son contrat d'embauche, il en était de même pour ses amis. Ils ont décidé d'arroser ça dans un café. Manque de chance, on les a coffré par la police et emmené pour faire leur service militaire. A la caserne où ils ont été transférés, il y avait beaucoup de jeunes chômeurs, des diplômés beaucoup moins chanceux qu'eux qui se sont trouvés débauchés car leurs diplômes ne valaient pas grand chose sur le marché de l'emploi. Certains on du abandonner leur rêves les plus fous, d'autres les plus modestes au profit d'une rage contre une société qui ne leur a pas donné de chance, tant tôt, contre des filles qui étaient "raisonnables" et qui sont allées se marier et fonder une famille, tant tard. Ils avaient réalisé qu'ils étaient chanceux, eux, qui se sentaient maudit pour s'être coffrés pour un verre de jus dont ils voulaient marquer leur entrée dans la vie active.
Elle avait perdu une dizaine de kilos en quelques semaines, elle ne pouvait plus retrouver le sommeil, disons qu'elle évitait de somnoler de craintes de faire des rêves aussi beaux d'irréalisables. Les premiers soirs, elles se voyait toujours dans ses bras, ils étaient en parfaite osmose, ils vivaient le bonheur parfait. Les premiers matins, elle se réveillait avec une envie de vomir, avec l'amertume d'avoir prononcé, un jour, "Je t'Aime", le dégoût de l'avoir laissé la prendre par la main, au bord de la mer, le mal de se faire trahir par ceux qu'elle aimait le plus.
Ils avaient chargé leurs armes et pointé vers les cibles qui se trouvaient à quelques mètres devant. Un des soldats tourna son arme vers les autres et commençât à tirer dans tous les sens touchant plus de trois personnes, il braquât son arme sur lui, essayant de viser l'épaule, il a fini par le toucher en plein coeur, il avait mis fin à la vie de misère qu'il menait. C'était la seule et la dernière fois qu'il utilisât une arme. On l'avait remercié d'avoir pu sauver la vie de plusieurs autres soldats, on lui avait demandé de disposer des lieux et conseillé de faire un suivit psychologique. Ce jour là, il a dis "au revoir" à ses copain de chambrée et "à dieu" à son meilleur amis.
Dans la salle d'attente d'un cabinet de psychiatre, deux jeunes personnes se trouvent assises l'une en face de l'autre à plusieurs reprises. Un jour il avait décidé de l'inviter pour un café, elle allait décliner son offre quand elle se rappelât ce que lui répétait son psy, à chaque fois, elle s'est dite qu'elle n'avait rien à perdre en allant prendre ce café.
Elle se tient accroupie sur son corps dépourvu de vie, ses larmes se mélangeaient à l'eau qui se déversait sur sa tête, sa robe de chambre était toute mouillée, elle le pleurait comme on pleure quelqu'un qu'on aime plus que tout au monde.

Demain ...

Demain,
Ce sera le samedi, le week end, le repos hebdomadaire, le jour où vous vous éclaterez, le jour où j'aurais envie de m'éclater la cervelle à coup de masses, de me foutre une putain de balle dans le globe oculaire, de baiser avec la mort, d'arrêter de me faire enculer par la vie, par ses voix qui résonnent dans ma tête.

Demain,
Vous vous réveillerez tard, au son d'une intonation spéciale de votre téléphone, celle qui fait vibrer votre coeur avec vos tampons. Vous vous doucherez, parfumerez, ... et vous irez à votre rancard. Vous seriez souriant, je n'en aurais pas envie de la journée.

Demain,
Vous vous baladerez main dans la main sur la grande avenue, je me languirez, seul, dans mon canapé. Vous siroterez votre tasse de café devant le sourire qui vous fait rêver, je n'aurais même pas envie d'atténuer ma soif.

Demain,
Vous serez triste en vous quittant, le soir, vous grimacerez dans les arrêt et les gares. Vous vous direz "au revoir" en espérant que ce sera demain. Vous maudirez les bus, les métros et les trains. Je sourirais car il ne restera qu'un jour à endurer, je saluerais le soleil qui se couche, en espérant que je n'aurais plus jamais à le refaire.

Evasion ...

Pourquoi les gens sont tristes lorsque ça ne marche pas entre eux et ceux aux quels ils se sont attachés? Si j'étais psy, je réduirais ça à des secrétions endocrines et je conseillerais les gens de manger plus de chocolat pour éviter ce genre de complication. Mais, aurais je résolu le problème ou répondu à la vraie question? Ce n'est pas le cas! Pour comprendre ce phénomène, il faut analyser la personnalité de l'être humain et son comportement social. Car généralement c'est dans le subconscient des gens que naissent leurs états d'esprit.
"L'homme est un être sociable de nature" a déclaré Ibn Khaldoun (un grand sociologue tunisien) et comme il est connu, dans tout groupe nait la rivalité, la notion du plus fort, le plus intelligent, ...etc. cette rivalité fait naitre chez l'homme l'esprit de défit ; Défier les lois, défier l'autorité, défier la nature, ... qui se traduit par un certain entêtement et qui définira le degrés d'endurance de l'être humain. A chaque fois qu'on se lance dans une aventure, sur une voie, on met à l'épreuve notre endurance et le résultat de nos efforts se transformera en grande joie si on réussit et en déception si l'on échoue. La déception d'avoir gaspillé son énergie pour n'aboutir qu'à la fatigue. On n'aime pas trop, de nature, le gâchis.
Lorsqu'on s'engage dans une relation de couple, que ce soit mariage ou copinage, on s'investit, automatiquement, sentimentalement du moment qu'une certaine attirance s'installe entre les deux personnes. Ces sentiments s'appellent "Amour", "Love", "Mahabba" alors que le mot que j'aime le plus c'est "Echra" (c'est un mot du dialecte tunisien qui veux dire affection qui nait entre des personnes qui se côtoient) ce sont les moteur de la tolérance et de la flexibilité qui naissent entre les deux personnes. On peut, grâce à ce sentiment, accepter des choses qu'on trouvaient inadmissibles, s'engager dans des projets qui nous hantaient et c'est lui qui nous pousse à faire de l'autre beaucoup plus qu'un être, une doctrine et un principe; on devient capable de le défendre avec acharnement lorsqu'on s'attaque à lui où à ses agissements, de le justifier en son absence et on ne peut plus concevoir quelque chose de mal sur lui dans nos propres pensées. C'est travail d'endurance mental et spirituel. On s'accroche tellement à la personne qu'elle devient un but à atteindre, une vérité suprême, ... Et là, Paf! c'est la séparation, la rupture. Généralement, on le vit comme un échec, une trahison, une erreur de jugement qu'on a commise et dont on subit les conséquences. Il y a quelques instants, nous avions un principe et il s'avère qu'il n'était qu'un leurre, on est désorienter, on vit les affres de la solitude et du désarrois et ça nous surplombe. Le monde nous paraît "dépeuplé" et on se sent les plus malheureux du monde. On se rend compte qu'on a gâché une partie de notre vie à s'investir pour la mauvaise personne et que peut être on est passé à côté du vrai bonheur, on culpabilise, un jour, un autre, on rejette la responsabilité sur l'autre, mais, le résultat reste le même et c'est la déprime.
Ayant répondu à cette question, j'entrevois la solution ; tourner la page, ouvrir les yeux, contempler le monde, mettre une croix sur son passé, aller de l'avant et explorer de nouveaux horizons. En effet, on se refoulant sur nous même, on gaspille notre vie pour "rien", pour du "néant". Autant la gaspiller pour d'autres personnes, car il faut se rappeler qu'on en retient une expérience et ça nous évitera de commettre les mêmes erreurs.

jeudi 19 juin 2008

Air que je Fredonne

L'ambiance est plutôt à la rigolade ce matin : "Steve Holy - Brand New Grilfriend"

She said, "I need some time to find myself,
I need a little space to think.
Maybe we should start seeing other people.
Baby, things are moving way too fast for me."
So, I picked up what was left of my pride,
And I put on my walking shoes,
And I got up on that high road,
And I did what any gentleman would do..
I, um...

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

I love it when she calls me buttercup
She laughs and says I left the toilet seat up
She pops the top for me a cold beer
And says my buddy's always welcome here.
When I get hungry, she takes me out.
I'm ridin' shotgun like a shitzu hound.
My tails a waggin', my tung hangin' out
It makes me wanna shout...

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

Wooo...
Cute, cute, cute...

She likes to write our names in the sand.
Shes hearing wedding bells and making plans.
Shes gonna hang around a while I guess.
She hasn't even told me she loves me yet.

I got a brand new girlfriend.
We went and jumped off the deep end,
Flew out to LA for the weekend,
Spent the whole day lyin' on the beach,
Wearin' nothin' but a smile,
Playin' kissy-kissy, smoochy-smoochy,
Talkin' mooshy-mooshy 'bout nothin'.
Man, I think I'm on to somethin',
Ya know I feel just like a kid again.
I got a brand new girlfriend.

She makes me feel just like a kid again,
I gotta brand new girlfriend.

mercredi 18 juin 2008

Poésie spirituelle ...

En ouvrant les yeux, il sentit sa tête qui se reposait sur son torse, l'odeur de leurs parfums se mélangeait à celle de leurs sueurs, la chaleur de sa main dans son dos lui procura une joie extrême et une quiétude sans précédent. Il plongeât sa tête dans ses cheveux et inspira un grand coup quand elle se réveilla. Comme pour le remercier pour l'agréable soirée qu'elle a passé, elle lui fit une caresse et leva ses yeux vers lui avec un grand sourire aux bout de ses lèvres. En quittant son bureau, la veille, il se sentait mal dans sa peau, vieux, usé par le temps et tout ce qu'il a du traversé le long de toutes ces années d'existence, mais, les prouesses de la veille lui rappelèrent que son coeur avait toujours vingt ans. Ce jour là, elle n'allait pas travailler, elle voulait rester avec lui à la maison, seuls, avec les souvenirs comme seuls compagnons. Il se leva, il ressentit une grande fatigue et une douleur à la cage thoracique, il n'avait plus trente ans et qu'il lui ait servit d'oreiller se faisait ressentir. Elle lui demandât d'aller prendre une douche, le temps, qu'elle prépare le petit déjeuner. Un jet d'eau chaude se déversait quand il se mit dessous. Quand la première goutte d'eau touchât sa tête, il se rappelât son enfance, les doigts de sa mère qui jouaient avec ses mèches, qui lui faisaient prendre son bain. L'eau ruisselait sur son visage et ses souvenirs le menèrent aux bancs d'école, la maîtresse l'avait placé à côté de cette fille brune, aux travaux manuels, il devaient maquiller leur voisin de pupitre en animal, sa copine le déguisa en zèbre et aux touchers de ses mains, il ressentit pour la première fois ce frisson étrange le parcourir, c'était son premier amour d'enfance. Un filet d'eau coulait dans son cou, là où il se mit du parfum pour son premier rendez vous galant, devant le cinéma du centre ville, la fille lui avait posé un lapin, ceci ne l'a pas empêché d'assister à la séance de seize heure, le lendemain dans la cour du collège il échangeât avec elle des regards curieux, mais, quand il a vu ce garçon l'approcher, il avait tout compris. L'eau arrivait sur son abdomen contournant une cicatrice dans son bas ventre droit, à dix sept ans il avait reçu un coup en jouant au basket ball pendant la séance d'éducation physique, le cour d'anglais avait commencé, il y a vingt minute, une douleur atroce le pliât en deux quand il tombât de sa chaise, on l'avait emmené aux urgences, on craignait que sa rate ou que son foie avaient été touchés, en fin de compte ce n'était qu'une appendicite, trois jours après ses amis bordaient son lit, dans sa chambre. Des gouttes d'eau s'échappaient de ses doigts, il se commémorât son premier cour d'informatique, il était tombé amoureux de cette machine, sa logique mathématique, contrairement au filles, elle obéissait à tous ses ordres et comprenait parfaitement tout ce qu'il lui disait de faire et l'exécutait sans trop tarder. Ses pieds et ses jambes étaient tout trempés, une scène lui revenu, il montaient les marches à pas de chats, aux troisième étage de cette clinique, il courait à travers le long couloir, sa femme était allongé sur un lit aux draps blancs dans la quatrième chambre, une petite bouche lui tétait le sein, il ne pouvait patienter pour se pencher sur ce bébé et lui embrasser le front, sa femme était jalouse, car il a manqué de la regarder pendant de longues minutes, il était devenu jaloux car elle ne s'occupait plus assez de lui comme de leurs enfants pendant de longue années après.
La porte de la salle de bain s'est ouverte brusquement, d'un coup sec les rideaux de la douche s'écartèrent, elle posât sa main sur sa bouche grande ouverte, elle pleurait, il était tout bleu, il ne respirait plus, elle voulait le réanimer, mais, il n'y avait plus rien à faire, il n'était plus ...

mardi 17 juin 2008

Poésie corporelle ...

Il approchât son doigt de l'interrupteur de l'écran et il l'éteint, remit son fauteuil à roulettes et quittât le bureau. Il descendit les marches de l'escalier avec cette même 7ème symphonie "Beethovenienne" raisonnant dans sa tête. Ses collègues le saluèrent, tous, avec le même signe de la main et le même sourire, il en fit de même. Atteignant le parking, il sortit les clefs de sa voiture de sa poche, appuyât sur le bouton de désactivation de l'alarme et montât. Il cherchât dans la boite à gants le CD que lui avait offert sa femme pour son anniversaire et il l'injecta dans la fente du lecteur et la musique n'était plus dans sa tête, cette fois, mais, bien réelle. Il décidât de faire un petit détour, ce jour ci, par le fleuriste. Il concoctât un beau bouquet de violettes qu'il payât en partant. Il laissât la voiture devant la porte du garage, rares étaient les occasions qu'il le faisait. Il avait prévu de l'emmener diner à la chandelle dans ce vieux restaurant de la banlieue. Quand il tournât sa clef dans la serrure, il su qu'elle était déjà rentrée. Elle l'accueillît avec un grand sourire en disant : "En fin de compte, ça c'est bien passé?". Il ne lui répondît pas, il lui tendait le bouquet de violette quand il la prit par la taille et qu'il se penchât pour voler de ses lèvres un doux baiser. Ses yeux se mirent à briller et elle le remerciât en tremblant. Elle se fit belle pour lui, elle mit sa longue robe bleu, celle qu'il aimait tant. Bras dessus, bras dessous, il fermèrent la porte derrière eux et montèrent dans la voiture. Il ne mit pas la musique, il voulait l'entendre lui raconter sa journée. Elle a pris congé pour le lendemain, elle allait rester à la maison. Il s'installèrent dans leur chaises et commandèrent le diner. Les quelques deux heures qu'il passèrent à discuter, passèrent vite et il fut temps pour rentrer. Il garèrent la voiture dans le garage et s'introduisirent dans la maison par la porte arrière qui ouvrait dans la cuisine. Elle cherchait l'interrupteur quand elle sentit ses bras qui l'accablaient par derrière, laissât sa main sur le mur et suivit son souffle qui se faisait de plus en plus proche. Derrière son oreille ses lèvres se posèrent et comme des points de suspension, ses petits bisous le conduisirent à sa bouche. Son pou s'accélérât, et elle penchât sa tête en arrière en annonçant : "Chéri, les enfants, ils sont peut être là!", il la portait déjà dans ses bras alors que les siens s'enroulaient autour de son cou quand il lui répondit : "Depuis quand les enfants passent en milieu de semaine". Dans la chambre à coucher, des gémissements étouffés se faisaient entendre. Ils firent l'amour comme pour la première fois et au réveil, sa tête était toujours plaquée contre son torse. Ils se rappelèrent la veille et il se rappelât que c'était son premier jour à la retraite ...

Tourmente ...

Aurais je le courage de crier ma flamme,
Quand ces princesses me tournent le dos?
S'arrêteront elles ces belles dames,
Quand un "Je t'Aime" je crierais haut?

Pourrais je encore refaire confiance,
Aux visages d'anges qui me tourmentent?
Chanter les vers aux quels je pense,
Quand sur le cœur, ils me remontent?

Devrais je briser cette coquille,
Qui me protège des doux regards?
Et succomber aux charme des filles,
Avant qu'il ne soit vraiment trop tard?

lundi 16 juin 2008

Hell's resident diary

Tout a commencé par une nuit d'hiver. Je rentrais chez moi, soulé par les malheurs de la vie, avec entre les mains ce qui sera la dernière chose dont je sentirais le contact avec la peau. Je n'ai pas pris l'ascenseur et j'ai trainé ma dépouille à travers les marches des escalier jusqu'à m'arrêter devant la porte de mon appartement. je suis entré et je n'ai ressentis le besoin de fermer derrière moi. dans la salle de bain au carrelage bleu, quelques gouttes de sang commençaient à couler d'une veine ouverte par la lame que je portaient sur moi. j'ai ouvert les yeux et j'ai vu des gens me mutiler avec des perfusions et des intraveineuses, mais j'ai résisté à la tentation que m'offrait la vie pour la quitter dans un silence dérangé par le son sec de l'écran de contrôle qui retraçait une ligne parfaitement droite. On ne prit même pas la peine de me laver avant de m'enrouler dans un linceul d'un blanc pur dont on me déshérita quelques pieds sous terre, après. sous cet amas de pierre et de terre qui se tassaient sur ma tombe, j'arrivais à entendre les pas des gens qui quittaient le cimetière, j'ai eu envie de crier pour les appeler, mais, j'aimais tellement le silence que je suis resté muet. Lorsque le silence s'installa enfin, deux belles créatures vinrent déranger ce calme, à peine retrouvé, pour me bombarder de questions aux quelles je ne répondit jamais. Au bout de quelques instant, ils perdirent tout espoir de m'arracher un quelconque aveux et ils me quittèrent avec le même regard curieux qu'ils avaient en arrivant. j'ai passé des siècles, peut être même une seconde, dans cette position jusqu'au son d'une corne la terre se mit à trembler et nous crachat e ses entrailles pour que je me trouve entouré de gens, nus, horrifiés, courant dans tous les sens en criant. Des cahiers volaient de tous parts avec des noms que je connaissaient, parfois, et en voyant le mien, je l'ai regardé du coin de l'œil sans éprouver assez de curiosité pour chercher à l'attraper. je percevais de loin un fil droit qui se dressait sur un gouffre énorme dont s'échappait une odeur fétide et une chaleur suffocante. Les gens tentaient de le traverser en courant en essayant d'éviter de ce précipiter dans les fond de ce que j'ai su par la suite qu'on appelait "Enfer". Je m'approchas calmement du bord de ce gouffre et il ne me semblait plus horrible que tout ce que j'ai du traversé de mon vivant. J'ai tenté un saut de l'ange mais j'ai raté ma roulade vers la fin que je me suis déboité l'épaule. je me suis relevé et en me projetant sur le bord de ce grand fourneau, je remis mon épaule à sa place dans un cris étouffé dans mes entrailles. Je partis explorer le voisinage quand je me suis arrêté par curiosité devant une enseigne "l'antre d'Asmobée", je traversas le pas de l'endroit et je me suis trouvé dans une taverne pleine à craquer. je me suis avancé vers le bar et j'ai demandé qu'on me serve, on me fit parvenir un verre de lave avec des braises qui s'entassaient en colonne dedans. les hauts parleurs laissaient échapper le son de "Bahomet" qui récitait son "NAROC" : "Mille damnations sur toi homme, toi qui déflora la dernière des idées vierges et qui viola la magie de l'univers. Tu as blasphémé les belles réflexion et tu as fait de la pensée ton moyen de destruction. Le mal t'as créé et c'est lui que tu sèmes. Ne sais tu pas que sur les tombes que pousses les plus belles fleur?", quelques enfants de "Balzébuth" rodaient dans les air pour se poser de temps à autre sur un bord de verre ou sur la tête de quelqu'un. Je fis parcourir mon regard dans toute la salle et j'ai remarqué un bel homme assis seul dans le fond. Je pris mon breuvage et je me suis dirigé vers lui. D'un signe de la main, il me demanda de m'assoir et d'un autre j'ai pu comprendre qu'il ne voulait que je parle. Je me demandais quel crime a commit cet être pour être là quand il se mit à chanter un poème comme je n'aurais jamais chanté ou entendu :

Je me présente, je m'appelle Asmodée
Maitre de ce lieu, une âme hantée
Pauvre démon qu'on a condamné
Pour la fille de Raquel, que j'ai aimé

On raconta des horreurs et mensonges sur moi
On me disait avoir possédé la belle Sara
Pour que l'homme qui l'approche même une fois
Périsse dans un malheur et grand désarrois

On raconta que sept braves y passèrent
avant que se ne décide son respecté de père
de me chasser d'elle, de m'envoyer en Enfer
Où "Prince des Démons" ils me nommèrent

Je suis le grand feu de la passion impure
A qui, la morale des hommes, impose torture
Celle qui, un jour, elle te permit de jouir
et que le lendemain elle te poussa à périr

Là j'ai réalisé que mon enfer venais juste de commencer et que le plus dur reste à venir. Ma venette serait éternelle et ma souffrance d'autant plus pire. Asmobée me confiât treize de ses légions de l'enfer et m'envoyât semer le mal des cœurs brisés.

vendredi 13 juin 2008

Délire : Mots du Dictionnaire

Matrix : nom masculin, apparemment, qui signifie matrice, en anglais, mais, film aux effets spéciaux extraordinaires, dans les autres langues humaines.
Matrixer : verbe transitif direct du premier ordre. Matrixer une idée, la développer sur plusieurs dimensions. Matrixer une personne, l'étudier dans plusieurs situation.
Se Matrixer : évoluer comme un électron libre tout en gardant la trace de ses différents états.
Matrixification : Soumettre à des test dans différents environnements et noter les différentes réactions.
Matrixuffisance respiratoire : ce syndrome a été découvert et étudié par une jeunes étudiante en médecine tunisienne vers le 29 février 2004. C'est la capacité, chez certaines personnes, à respirer par la bouche et le nez en même temps tout en émettant un pet et en puant.
Matrixaumatisme de survie : capacité d'une personne à changer de comportement et d'identité pour s'adapter à une situation vitale.
Matrixlèmement : infiniment quelle que soit la position. Ex : matrixlèmement long, infiniment long sur tous les angles d'étude.
Matrixage : faire cohabiter plusieurs états d'un seul et unique élément.
Matrixisme : Mouvement créé au début de ce siècle par la célèbre et mystérieuse Matrixa. Sa devise est : "délier, s'évader pour critiquer"
Matrixa : personnage mystérieux, beaucoup d'anthropologues remontent son apparition à 1983 alors que les ingénieurs généticiens rejettent cette thèse pour absence de matériel nucléaire, suffisant, datant de cette période, pour confirmer que les traces trouvées dans les fossiles de la tétine d'un biberon. Ce personnage était méconnu de la terre entière jusqu'à 2005 où il a commencé à faire du bruit dans les médias. En 2006 une révélation bluffa tout le monde et remit en question la théorie de l'incapacité de la femme à muter et à évoluer, lorsqu'on découvrit que Matrixa était de sexe féminin. Matrixa continua sa conquête des espaces d'information jusqu'à 2008 année dans laquelle elle disparu mystérieusement avec son blog. Cependant, certains internautes affirment avoir vu le fantôme de Matrixa dans leurs blog, mais, l'information reste, tout de même, peu vérifiable.

Raison ou Dérision?

Qu'est ce frisson qui vient de me parcourir,
En découvrant ce que je viens de lire ?

Est ce mon esprit qui me joue des tours
Me faisant croire à un semblant d'Amour?

J'ose espérer que ce n'est pas le cas,
une autre déprime sera de trop pour moi!

Au bout de ce tunnel, une lumière s'illumine,
je la suivrais, tant pis si c'est la "kétamine"!

Proche de l'amour ou proche de la mort,
qui sait, les médecins peuvent avoir tort?

J'y avancerais, certes, mais d'un pas très sur,
Assez longtemps, car j'y crois fort, car j'y crois dur!

Car il en faut du temps pour qu'agisse le temps
et de l'assurance pour se fier à ses sentiments.

Ai je raison? Ai je tort? ...

jeudi 12 juin 2008

Emoi ...

Envie de dire des choses qui ne veulent sortir.
Envie de crier, de parler ou même d'écrire.
Envie de colères, de pleurs et de rires.
Envie de chérir quelqu'un à en mourir.

Besoin de rêves, de grands projets pour l'avenir.
Besoin d'une compagne pour le meilleur et le pire.
Besoin de doux "je t'Aime"s à entendre et à offrir.
Besoin de changer de ciel, d'air que je respire.

Tu peux me les donner, d'un "Oui" que tu peux dire.
Tu n'as à te soucier, du risque de me languir.
Tu prends le temps qu'il faut pour penser et réfléchir.
Tu fais ce que tu veux, mais, ne me fais pas courir.

(12/06/08 à 15h15)

mercredi 11 juin 2008

Nous étions des enfants aujourd'hui nous sommes grand, mais on s'aime toujours tant

Je voulais rendre un hommage spécial à ma soeur. Cette fille superbe que j'ai connu petit et que j'admire tant depuis.Je serais toujours la main qui se posera sur ton épaule pour te protéger

Celle qui se tend vers toi pour te relever

Celui qui te protègera des bêtes les plus féroces

Ton justicier à la cape blanche

Celui qui te guidera pour chacun de tes premiers pas

Ne me regarde pas comme ça, tu sais que je finirais par céder

D'où est ce que tu tiens toute cette grâce

et toute cette beauté

Merci pour avoir été ma soeur pendant toutes ces années.

Donneurs de leçons, regagnez vos pupitres

Je me surprend, tous les jours, par des donneurs de leçons, improvisés, qui, comme un des méduses qui ressurgissent en pleine mer et te gâche ta baignade, sortent de n'importe où pour te gâcher une discussion ou une lecture. Des personnes généralement débauchées en recherche de sens à leur propre vies et qui disposent tout de même d'un certain bagage culturel que je me refuse à admettre vu qu'il ne dépasse pas les milliers d'heures passée devant la télé à regarder de la propagande passer en boucle sur les chaînes à scandales ou les télé marketing des bonnes coutumes et des bons mœurs. Il suffit que tu t'exprimes un peu pour qu'ils te sautent dessus avec leur remarques indigestes et leurs cours de règles de bonne conduite et comportement. Qui leur a sonné? je ne sais guerre! Et pourtant ils te rentrent dedans avec une hargne de gladiateur face à un rival ardent. Je m'efforce à ne pas les écouter, ne pas les lires, ne pas faire attention à eux, mais, ils s'adressent à moi? Que puis je faire surtout que Jésus nous rappelle : "Qui cherche trouve et à qui frappe on ouvre" et en tant qu'adepte des doctrines des grands hommes comme lui, j'ai décidé que "Qui me cherche me trouve" et je dois admettre que ça fait du bien que de s'y mettre. Certes que ça va à l'encontre de l'esprit Zen que je me suis résigné à garder, mais, une petite entorse à la règle, de temps en temps, ne nuira à personne, pas à moi de toutes façons.
Dois je rappeler à ces personnes que le droit à la libre expression est un droit reconnu par toutes les instances internationales comme un droit élémentaire, basique et universel. Ils peuvent constater d'eux même que malgré tout ce qui se fait pour le contrer, les voix libres continuent à s'élever au vu et au su des censeurs et de la réprimande. Ce n'est, tout de même, pas un simple "Mr de quoi je me mêle" qui s'opposera au mien. Parfois pour faire comprendre cela, je dois m'y prendre sur plus d'un ton, suivant l'âge, le sexe et la classe de mon interlocuteur pour diverses raison. En effet, ma riposte peut se limiter à un simple "Dégage!" ou "La Ferme!" ou évoluer aux discours qui s'étalent sur des heures et des heures.
Ce que je déteste le plus chez ces gens c'est leur façon arrogante de se considérer si irréprochables et si parfait que donneurs de bons exemples. En général leur style argumentatif les trahit si souvent car au bout du deuxième argument qu'ils passent à l'agressivité, pour certains, deux arguments voire un c'est trop demandé. Les plus marrants, de tous ces spécimens, sont les sauveurs des vierges et des jeunes demoiselles; Des éléments dotés d'un machisme sans égal qu'inpercevable à leurs yeux, qu'ils croient les femmes si faibles pour pouvoir répondre ou se défendre d'elles mêmes. Comme "V" dans le célèbre film "V for Vendetta" ils sont à l'affut des dérapant qui s'attaquent aux femmes sans défense, mais, contrairement à lui, leurs raisons de le faire sont totalement différentes. En réalité c'est leur façon de draguer, se donner une image de sauveur, de chevalier qui munis de son fleuret surgit e nulle part pour répondre à la détresse de cette créature qui finira par succomber au charme de sa bravoure. Aussi ridicule cela puisse paraitre, ils y croient dur comme fer.
Toute fois, j'ai un mépris spécial pour d'autres personnes qui parlent aux noms de causes et de principes qu'ils ignoraient jusqu'à ce qu'ils regardent un télé film qui en parlent. D'ailleurs, c'est tout ce qu'ils en savent. Dieu sait combien on en rencontre tous les jours! Pour les distinguer, cherchez qui gueule le plus en parlant d'une personne connue ou d'actualité. De la logique, il n'en ont point. C'est un mélange de charabia et de légendes urbaines qui construit leur argumentation, des contes dignes d'une Odyssée Homérienne ou d'un canard à deux balles. J'ai vu des gens défendre Saddam Hussein en le présentant comme défenseur des pauvres et des démunis, parler de Abdennacer comme de l'homme de foi et de religion, glorifier le communisme ou la mondialisation de point de vue pratique, ...etc. avec une telle conviction que j'étais tenté de les croire.
Je me demande s'ils n'auraient pas fait mieux de se tenir à carreau et d'apprendre encore plus avant de se lancer de telles embrouilles?

J'ai lu : Blog et Presse

En faisant mon petit tour des infos matinales, je suis tombé sur un article, correcte de point de vue forme, qualité et contenu. Certes, trop prudent sur les informations qu'il contient, son rédacteur a su garder une bonne distance et une neutralité irréprochable. Vague, parfois, dans ses allusions, il a su tout de même trouver une belle façon pour allécher son lecteur à aller se faire sa petite idée et sa petite enquête. Belle initiative, que je tiens à saluer, car elle émane d'un professionnalisme et d'une grande sagesse à l'exercice du métier de journaliste. Voici l'article :

Web Manager Center

mardi 10 juin 2008

Air que je Fredonne

Dark Light de Him :

Shivers run through the spine
Of hope as she cries
the poison tears of her life delight
In the raven black night
Holding hands with

Dark light
Comes shine over all stars tonight
And blind
All fears that haunted you
Your smile
Dark Light

In oblivious garden
The bodies of fire
Writhing to warmth the angel devine
To learn how to die
In peace with her heart

Dark light
Come shine over all stars tonight
And blind
All fears that haunted you
Your smile
Dark Light

lundi 9 juin 2008

Par le sang on te Bâptisera "ROUGE"

Je ne suis pas un activiste politique, je ne suis pas un islamiste, je ne suis pas communiste, je ne suis pas anarchiste, je ne suis pas nationaliste, je ne suis rien de tout ça. Je suis un être humain. Je suis Tunisien. Je paye mes impôts et mes dettes. Je ne demande que le droit de vivre dignement. Je suis déjà sur exploité et c'est tout ce que je demande. Nulle peine de me tuer, tu ne calmeras la révolte. Tu as semé le vent et c'est la tempête de sable que tu récoltes.
Je dédie spécialement cet espace aux martyrs de la dignité, Hichem et les autres.

mardi 3 juin 2008

Off shore, Off Topic

Je viens de me faire inspirer cet article suite à une petite discussion autour des résultats d'un sondage effectué par le groupe dans lequel je travaille, qu'on vient de nous faire parvenir. Le sondage, auquel j'ai participé suite à un tirage au sort, porte sur la stratégie de groupe, la politique administrative et la répartition régionale des investissement et des tâches. En fin de sondage, chaque questionné est appelé à faire part de ses suggestions et de ses remarques au président du bureau exécutif et heureux propriétaire de 23% des actions circulant sur le marché. Ce n'était pas, pour moi, l'occasion rêvée pour fermer ma gueule, donc je me suis laissé trainé par une rage d'autant immense que ma stupéfaction de découvrir les locaux du groupe en France qui n'avait rien à envier à ceux des grandes multinationales alors que les locaux, en Tunisie, ne bénéficient même pas d'un réfrigérateur en marche. Je n'ai pas manqué de rappeler que le manque d'équité entre différentes régions et sur les chances d'évolutions et sur les conditions de travail, ne sont qu'une honte dans un monde où on parle d'égalité de chance et de droit universel à la réussite et à la prospérité. Le résultat du sondage qui n'est autre que le PV du séminaire qui s'est déroulé à Tunis en présence de toutes les grosses têtes du groupe, ne mentionne rien de cette partie qui traite des régions! Sidérant! Peu après avoir reçu le mail et le rapport en pièce jointe, une des collaboratrice s'est demandé si un des collaborateurs en Tunisie avait participé au sondage et en lui répondant que si, j'ai précisé cette lacune que je n'ai que déprécier. Elle m'a demandé de demander à notre communiqué les raisons d'un tel fait et je lui ai répondu :

"Je pense que ce sera traité dans la suite de leurs séminaires vu que même les sondages qu’ils ont affiché ne forme que près de la moitié du total dont je m’en rappelle. De toutes les façons, je ne pense pas que le faite qu’un collaborateur de chez nous pointe du doigt le manque d’équité entre les différentes régions couvertes par le groupe, qu’on se sentira coupable pour ça. Après tout nous ne représentons qu’un site off shore qui a lieu grâce aux avantages offert par le gouvernement et les salaires médiocres des cadres, il suffit d’un simple changement de « visages » et nous pointeront tous, dans les bureaux de travail avec nos CV et nos lettres de motivation !"

C'était une réalité dure à reconnaitre. Que sommes nous pour tous ces investisseurs qui se pointent chez nous avec leurs dollars et euros pour sauver leur produit de la hausse des impôts, des coûts de production, des charges salariales, ... des dépenses, bref! dans leur pays d'origine? Nous ne somme qu'une main d'oeuvre facile à exploiter, bien qualifiée, peu capricieuse et onéreuse. Des cerfs des temps modernes ou dois je dire d'une géographie moderne. Nos nous félicitons de ces investissements comme d'un don du seigneur, tout en oubliant que notre profit dans tout ça ne dépasse que de près les progressions des statistiques sur le taux de chômage ou sur l'indice d'ouverture de notre marché aux IDE. Eux, se félicitent de la corruption de tous ces politiciens réformateurs qui ne cessent de nous matraquer avec leurs traités internationaux et leurs théories économiques frauduleuses qui jusqu'à présent ne me garantissent qu'un seul aspect de la mondialisation : "Leur marchandise sur les étagères de mon supermarché du coin à prix plus abordables que la marchandise locale".

Geste Citoyen : La Mort à la peine de mort !

Je viens d'effectuer une petite recherche sur la peine capitale et de découvrir des images horribles, certes, mais, inhumaines, tout de même. Je suis sidéré par la barbarie de certaines personnes qui se sont passés pour maîtres dans l'art de l'animalité. J'ai découvert les images d'une exécution d'une jolie fille par décapitation et dont la dépouille a été découpée en morceaux, pour une autre raison que l'autopsie. J'ai vu aussi la vidéo de lapidation d'une jeune kurde de 17 ans qui pour avoir aimé un sunnite dont on lui a refusé le mariage a été lapidé à mort et même après avoir rendu l'âme, on ne s'est empêché de lui balancer des briques à la dépouille. Ceci manifeste clairement que la peine de mort n'est point pour rendre justice ou d'appliquer une loi, divine soit elle ou humaine, mais, pour combler un désir animalier que l'homme a du renier par éthique, qu'est le désir de tuer, d'avoir pouvoir de vie ou de mort sur une autre personne.
Je me déclare contre la peine capitale!

lundi 2 juin 2008

De mal en pire

J'aime la nature car on se ressemble. À l'image de ce temps, mon humeur vire aussi vite du gai au triste et macabre en quelques minutes. Dépourvu de tout appétit, je maudis ce que je suis et ce que je deviens. Des bouffées de chaleurs me remontent à la tête alors que la climatisation envois une brise glaciale dans la pièce où je me trouve. J'évite de regarder ailleurs que ce clavier et cet écran qui affiche ces cris que je lance. Mille et une questions me bouscule cet équilibre que j'aspire à atteindre depuis quelques semaines. J'essaye de me débarrasser de ces démons qui me hantent, en vain. Les gens passent en me voyant, ma soeur se posent des question aux quelles je réponds par un long silence à chaque fois qu'elle me les révèle et quand ma mère m'appelle pour me demander de me joindre à elle et papa pour le weekend je crève d'envie de décliner l'invitation, mais, je m'efforce à inventer une excuse avant de le faire. Je ne veux voir personne ni parler à qui que ce soit, comment le faire comprendre. Je n'ai nul besoin de me livrer à calculer mes gestes ni peser mes paroles, comme on dit. Je me sens de plus en plus seul dans ce désarrois et j'en ai marre de voir les mêmes gueules qui la ramènent envers moi car ça me rappelle combien je manque d'attirance. J'ai des envies criminelles, meurtrières et destructrices. J'aimerais que la terre se transforme en un immense champs de bataille pour que je puisse m'exercer à toutes sortes de mutilleries et d'homicide, impunément. J'aimerais voir se dissiper ma conscience et ma raison pour que je puisse pratiquer l'art de la violence en toute sérénité et quiétude. J'aimerais voir tout en feu et flamme et que le règne de l'horreur prenne place. Un règne à mon image, sombre et moche. Mais, peut être, voudrais je, tout simplement, être traité comme je le souhaite, comme un être humain et non comme une attraction, comme un phénomène passager.

Honte et Peur

Mon eczéma s'est développée. Je suis dans un inconfort physique et psychologique si grand qu'insupportable. Chaque jour qui passe, une partie de ma dignité se dissout dans les regards des gens et dans le miroir. Je frôle la crise de nerf et l'épisode dépressif majeur. J'ai envie de m'éclipser sur une ile déserte où je ne risquerais pas d'être affronté à un quelconque regard ou question. Un endroit sombre où je n'aurais plus de constats à faire à chaque réveil. Je réalise qu'en me regardant, on ne peut franchir le cap de ce physique ingrat que la nature m'a donné et que seule mon apparence est susceptible de me désavantager sur plus d'un front. Je m'enlise de plus en plus dans ma solitude et je n'arrive plus à concevoir une vie sociale autre qu'entre 7h30 et 19h30 hors weekends. Je noie mon regard dans les pages des romans et je m'assourdis aux rythme des musiques les plus bruitées pour éviter toute curiosité.
Depuis un peu plus d'une semaine, Les choses se sont aggravées et même si je suis le seul à le savoir, les urtications et les grattages risqueraient de me trahir dans si peu. J'essaye d'éviter un dermatologue pour conserver le peut de dignité qui me reste et de peur que son diagnostique m'anéantisse. Passer pour un monstre, j'ai appris à le gérer, mais, ...