mardi 28 décembre 2010

Au Phénix

Tels un Phénix, tu te consumeras
Et de tes cendres, la vie naitra

de là, Phénix, tu nous survoleras
Et nos yeux seront rivés sur toi

Sais-tu, Phénix, ce qu'on fera ?
pour te rejoindre, on brulera !

à vives flammes, tout s'embrasera
au coeur d'une mère qui pleurera

Et le feu, dans nos veine coulera,
par le feu, cette terre, il arrosera.

Tu pars, Phénix, nous on mourra
car plus jamais, tu ne reviendras

mardi 21 décembre 2010

Hors du Royaume

La virée du jeune monsieur commençait à le mener hors des enfilades de maisons et des lois du royaume. L’esprit errant, il ne réalisait pas qu’il a commencé à méditer sur sa condition et celle des autres, leurs vies, leurs habitudes, leurs préjugés et faux jugements. Depuis qu’il était gamin, les choses ne semblent pas trop changer et les sujets, comme lui, avaient été transformés, par la légitimité et les pouvoirs que conféraient la foi et le roi aux prêtres et à la cour royale, en bétail qu’ils élevaient à leur guise. En effet, d’après que lui avaient raconté des vieillards, les choses n’étaient pas tout le temps ainsi ; Il y a des décennies de ça, le royaume était aux mains d’un autre monarque rigide, mais, juste. Toutes les contrées et tous les domaines, de l’époque, étaient soumis à une seule loi : la sienne ! Les prêtres étaient des sujets comme tant d’autres, les Dieux, bonnes fées et vieux esprits n’étaient maîtres que de leurs temples où les gens y venaient leur parler sans médiation, et les hommes avaient leur destin entre leurs mains. Vieillissant, le roi ne pouvait plus contrôler son royaume d’une poignée de fer, comme il l’avait toujours fait, et tout se passa comme l’avait prédit un mage depuis la nuit des temps : « Quand les forces du mal gouverneront, il viendra un jour marqué par la lune et la famine sur terre. Dans la première semaine qui le suivra, règnera le chaos dans toutes les contrées. La deuxième semaine, s’amorcera la chute d’un grand empire. La troisième semaine, la paix reviendra peu à peu sur terre et à l’aube de son septième jour, un roi sera sacrifié pour que le calme puisse être retrouvé », or, le mage en question avait omis de dire qu’en retrouvant le calme, hommes et femmes perdraient leur liberté à tout jamais ! « Tien donc, même hors murs et grilles on peut perdre sa liberté ?! » réalisa le jeune épris qui ne doutait point que même en ayant la liberté de se balader, ils étaient prisonniers des lois abusives et de la peur qu’on leur imposait. Il réalisa aussi qu’il venait de violer nombre de règles, mais, comme il avait vadrouillé si loin, personne ne l’avait remarqué et il avait échappé à une dure correction ; il était libre car il était seul. Il se mit, alors, à chanter :

« Si j’offrais à ma reine de cœur,
l’indépendance , comme présent ;
Une vie sans craintes ni terreur
surtout le droit de crier : NON !

Je l’emmènerais très loin d’ici,
là où personne ne la retrouvera.
Et je la cacherais de ces pourris :
Prêtres, agents et cour du roi.

Je te mènerais dans une forêt,
ma demoiselle, ma libellule.
Tu pourras y danser, chanter, …
hors des menaces des cellules.

On n’aura ni limites ni frontières.
On pendra même le ciel pour toit.
Rabelaisien et libre comme l’air,
je serais seul, à l’être avec toi.

Déguerpir seuls et s’envoler,
subsister sans proches ni amis,
serait un lourd tribut à payer,
un cadeau dont tu payes le prix. »

L’intention de s’enfuir avec sa dulcinée et d’aller vivre éloignés et émancipés de ce système qui les accablait, était, au bout du compte, loin d’être une illumination. Demeurer à la marge de la société des hommes, c’est se priver du conseil d’un ami, du soutien d’un proche et du plaisir qu’on retrouve à partager un instant avec quelqu’un qu’on aime. Un sacrifice bien plus grand que le courage de rester et endurer la vie qu’ils étaient en train de mener.

lundi 20 décembre 2010

Au château du Royaume

Chercher un présent qui a de la valeur, n’était pas une tâche aussi difficile que ça. Cependant, y ajouter de l’originalité, ça en était une. Notre jeune monsieur, devait chercher de l’inspiration pour l’atteindre. C’est dans ce but, qu’il décida d’aller se promener dans le royaume. Il aurait pu rester chez lui et réfléchir, mais, depuis que le roi avait nommé son nouveau ministre de la démagogie et de l’amalgame, celui-ci n’avait pas tardé à sortir une circulaire ajoutant à la liste des interdictions, précédemment citée, celles de penser, méditer, réfléchir, imaginer, refuser, proposer, changer et s’opposer. Seuls les agents du service de répression avaient le droit de s’opposer à qui conque oserait enfreindre l’une de ces règles ou manquer à l’un des commandement des prêtres autre que les prêtres et la cour royale n’y étaient pas soumis. Notre jeune sujet faisait comme tout le monde ; il sortait observer et reproduire les acquis du royaume.

Arpentant les petites ruelles, sa flânerie le fit découvrir les maisons du royaume, une à une ; Les belles, les moches, les extravagantes, les grandes, les petites, … jusqu’à entrevoir, de loin, le grand château où vivaient le roi et sa famille, entourés de gardes qui veillaient à les protéger du danger et des idées qui pouvaient venir de l’extérieur. Un fort aux grands murs qui se dressaient si haut qu’on les croirait empêcher les rayons du soleil, même, d’y pénétrer ; Déjà, rien ne pouvait en sortir, autre que les ordres. « Une aussi grande demeure coûterait les yeux de la tête ! » se disait-il, « serait ce une offrande digne de ma déesse ? », il rajouta. Inconscient du tort qu’il commettait, il se mit à penser. Mais, comme il avait de la chance, personne ne le vît faire pour alerter les agents de répression.

« J’offrirais bien un château à ma bien aimée,
je le bâtirais, même, de mes propres mains.
Une à une, les grosses pierres, Je porterais,
pour dresser d’aussi grands murs, un à un.

Je construirais, au milieu, une imposante tour,
où elle pourra vivre telle une noble princesse.
Et quand d’autres hommes lui feraient la cour,
moi, je la prierais comme une grande déesse !

Je peindrais les voûtes de toutes ses galeries.
Je planterais des fleurs, dans tous ses jardins.
Je construirais, même, une vaste orangerie,
une aile plus belle que l’appartement des bains,

de très grandes fontaines, en marbre de Rance,
plein de petits balcons aux merveilleux décors,
une salle spéciale, où elle apprendrait la danse
et pour tout protéger, une large grille en or.

On y trouve le confort, mais, reste prisonniers.
Des murs et une grille ! N’est ce pas une prison ?
Une cage immense en or, n’est point de la liberté,
le bagne restera bagne, même en changeant de nom ! »

En ce moment, alors qu'il venait de violer une secon de règle qu'est la poésie, le jeune homme réalisa que les châteaux n’étaient que des cachots ; on y vit enfermés, esclaves du bien être et de la luxure, privés de ce qu’il y a de plus cher pour toute âme : La Liberté !

mercredi 8 décembre 2010

Au royaume de nulle part

Il était une fois, dans un royaume pas si lointain que ça, d'ailleurs personne ne sait où se trouvait ce royaume, ni même quand, un jeune homme. Ce jeune homme n'était ni prince, ni chevalier, ni pauvre, ni riche. Il n'avait pas de domaines à s'y perdre, ni de gloires qu'on chanterait à travers les âges. Il n'avait de pouvoir que celui qu'il avait sur ses dires et actes, de mérite que l'honnêteté et la sincérité et de noble que les sentiments qu'il portait dans son cœur à sa bien aimée; Une fille simple, commune par l'allure, unique par le caractère et la personnalité. Une fille qui n'avait de belle mère qui la maltraitait, ni de cour pour la servir et la protéger. Elle était belle, certes, mais ce qui la distinguait le plus était la pureté de son âme, cette beauté que tous les élixirs et les artifices du monde ne pourraient offrir. Elle partageait notre jeune homme son amour, mais, tout comme lui, elle ne pouvait le déclarer; non pas par excès de timidité ou d'orgueil, mais, par peur, peur des prêtres du royaume. En effet, les prêtres du royaume, forts de leur art de manier la parole et de jouer sur les mots pour duper la foule, après avoir pris en otage les Dieux, les bonnes fées et les vieux esprits, et voulant réduire le peuple à un troupeau qu'ils guidaient à leur guise, avaient décrétés, en leurs noms, interdit la douceur de la poésie, l'innocence des chants d'enfants, la gaieté des rires joyeux, la beauté des peintures, l'ingéniosité des inventions, l'immortalité des instants, la féérie de la musique, la générosité du pardon et de la clémence et la magie de l'amour. Qui conque osait s'opposer à ces décrets pouvait être condamné aux pires châtiments qu'un être vivant eu connu et les plus grands prêtres, qui s'étaient proclamés prophètes de leur temps, avaient même interdit aux Dieux, fées et esprits de lui accorder leur miséricorde. Fort heureusement, les prêtres n'avait guerre d'intelligence et était trop bêtes face à la créativité et la perspicacité des jeunes amoureux du royaume qui avaient su trouver la faille dans les lois qu'on leur dictait pour pouvoir exprimer toutes ces sensations sans s'attirer la colères de leurs aumôniers; à vrai dire, les prêtres avaient un faibles pour les présents et les étrennes et de tous les interdits qu'ils avaient dicté, nul ne citait les cadeaux. Voilà pourquoi, les gens du royaume ont établit tout un langage basé sur les offrandes à travers lequel ils pouvaient violer toutes les règles qu'on leur avait imposé. D'ailleurs c'est à eux qu'on doit le fameux langage des fleurs toujours aussi répandu et utilisé de nos jours. Et bien qu'ils étaient au courant, la cupidité des ministres de culte et leur vanité les empêchait d'établir un nième code qui abolirait ces pratiques. Les jeunes épris avaient conclu que plus cher et moins commun était le présent, plus grande était la passion qu'il exprimait et c'est pourquoi notre jeune sujet avait la rude tâche de chercher le cadeau le plus original et expressif qu'on ait jamais offert à quelqu'un ...

mercredi 10 novembre 2010

Quand les "invités du tout clément" se transoforment en victimes du plus grand braquage organisé au monde

Mekka, Arabie Saoudite, 10 novembre 2010

Ce sont mes deux tantes et mon cousin qui sont parti accomplir le rituel du grand pèlerinage, via la plus grande agence de voyage oeuvrant dans ce secteur. Chacun d'eux a du verser près de 11 000 dinars soit près de 9 000 $ par Hajj (pèlerin) ce qui équivaut à une fois et demi le montant via les voies gouvernementales. Le KSA toucherait presque 4 000 $ par pèlerin à fin d'assurer toute la logistique pour les "invités du tout clément" ce qui sous entend logis, nourriture, transport, mouton de l'aid, sécurité, services sanitaires et médicaux. Arrivés sur place, la première surprise était que chaque chambre comptait 10 occupants, ce qui ne laissa pratiquement pas de place pour ranger même leurs valises. 20 jours à passer dans les condition d'une cellule d'isolement ou plutôt aussi dignement que dans une prison cubaine. Deuxième constat; les sanitaires sont une denrée rare dans ce pays de la saleté (le premier producteur de l'énergie la plus sale que l'homme ait utilisé, le pays où la corruption est une institution, le pays qui finance le plus le terrorisme et le crime, le pays où la famille royale même condamné pour un meurtre par son homosexuel de membre reste immunisé contre les Fatawi dont ils sont le premiers exportateur, un pays dont les rues de rapprochent le plus à une décharge municipale qu'autre chose, ...) et dans chaque immeuble il n'existe qu'un seul et unique WC par sexe! La cerise sur le gâteau était qu'aucun repas n'est servit aux "invités du seigneur" qui se sont vu obliger d'aller faire la chasse à la bouffe par leurs propres moyens alors que ce sont surtout des personnes âgées qui sont parties là bas (moyenne d'âge 63 ans pour les Tunisiens). A titre de comparaison, je vais choisir Koh Lanta, la célèbre émission de télé réalité qui invite des gens à vivre tels des naufragés sur une île déserte, il y a toute sorte d'arbres fruitier, des WC pour 10 personnes seulement, assez d'espace pour s'installer, la mer pour se baigner, l'eau potable et un jack pot à décrocher pour des candidats bien bâtis pour affronter cela!

Donc tout compte fait, le KSA a empoché 4 000 $ par personne pour les emprisonner 20 jours dans des conditions indignes du bétail même, pour les transporter à trois endroits différents, les affamer, et les renvoyer chez eux par la suite, ce qui même à Las Vegas ça ne coûtera pas plus que 500 $ la personne. Ce ci relève d'une grande ingéniosité commerciale et de l'arnaque, par la même occasion! C'est aussi une explication rationnelle pour toute l'extravagance saoudienne (la plus grande horloge du monde, les sols climatisés, le train du pèlerinage, ...) qu'on croyait être payé par les revenus du pétrole alors que c'est de la poches de pauvres personnes souhaitant accomplir un devoir religieux et qu'on a tout simplement et impunément volés.

Dans le monde du crime organisé, le plus sur et le plus rapporteur est de loin le pèlerinage qui rapporta rien qu'en 2007 plus de 9 milliards de Ryal Saoudien et dont les commanditaires ne risquent jamais rien, même pas une émission de "El Hak Maâk" (sans aucun doute à la tunisienne)

lundi 25 octobre 2010

Ne me quitte pas

Une reprise d'une belle chanson que j'aime beaucoup et que j'aurais aimé en être l'auteur, alors je la réécris à ma façon:

ne me quitte pas
je veux t'enlacer
juste contre moi
et puis t'embrasser
sans te dire pourquoi
ni savoir si tu m'aimais
ne me quitte pas
ne me quitte pas
ne me quitte pas

ne me quitte pas
je veux tout plaquer
derrière toi et moi
puis nous envoler
tracer notre voie
sans jamais errer
ne me quitte pas
ne me quitte pas
ne me quitte pas

moi je t'aimerais
comme on n'aime plus
et s'il le faudrait
je mourrais pour toi
tout ce que je donnerais
n'est jamais perdu
si ça aiderais
à te donner la joie
car sans ma reine de cœur
je ne serais jamais roi
ne me quitte pas
ne me quitte pas
ne me quitte pas

Des vers ... embrassés

Perdre l'envie
et le goût de la vie

Je veux que ça s'arrête
ce mal de tête

Plus rien ne me plait
un trop de pensées

Je pleur, je crie
Je frôle la folie

C'est vrai je m'entête
J'ai tort peut être!

J'ai une faveur à demander
une question, à te poser

Tu me réponds aujourd'hui
Soit par non, soit par oui

au fond de ton être
te sens tu prête

de me laisser continuer
à avoir le droit de bien t'aimer?

lundi 20 septembre 2010

Douceurs nocturnes

Toutes les lettres
vont disparaitre.
Et tous les mots
sonneront faux.
Car toutes les langues,
pour moi, elle manquent
manquent de sons;
ces sentiments
que crie cette voix,
en qui j'ai foi,
au fond de moi,
dans mes émois,
lorsque l'amour,
dans l'air résonne
ou que dans tes yeux,
tu m'emprisonnes
ou que je maudis
cette distance
cette douleur
cette sou ... France.
Je pleure les rimes,
pauvres victimes
les hyperboles,
d'instants de joie,
ou d'amours folles.
Je plains la prose
et l'hypotypose,
des langues nuits
quand je te cose.
Mais, si ce soir,
je garde l'espoir
c'est que si t'en fais le souhait
je pourrais tout réinventer

mercredi 15 septembre 2010

La plus belle rentrée ... l'article

Cela fait un bon bout de temps que je n'ai plus publié d'articles. Mes personnages semblent tous deux disparus depuis leur parade nuptiale et mes sarcasmes me boudent. Cela fait un bon bout de chemin que j'ai tracé, depuis, et de résolution que j'ai entrepris; J'ai arrêté les baquettes et j'ai acheté des chaussures qui font tic tac quand je marche. J'ai pris près d'une semaine de vacances pour aller à la plage, comme une personne normale. Je découvre, en fin, mon pays et je m'aventure dans des endroits dont j'ignorais même la probabilité d'existence. J'ai quitté mon boulot pour une nouvelle carrière dans l'expertise. J'ai acheté un costume, une chemise qui passe sous le pantalon et une cravate que j'ai porté tous, sans exception, en même temps, pour "Ma rentrée"

Je sais que vous vous demandez quelle relation y a t il entre mes fiançailles et la rentrée. C'est une longue histoire qui demande que je revienne 22 ans en arrière pour que vous la saisissez; Tout a commencé à l'été 1988 quand maman et papa se sont mis d'accord qu'il ne fallait pas attendre une année encore pour que je puisse aller à l'école comme le stipulait la loi à l'époque (pas d'école avant 6 ans). On avait tout organisé et une amie de la famille devait s'occuper de duper les autorités pour que je puisse m'inscrire chose qui n'a pu se faire et on a faillit désespérer quand notre voisine a décidé d'intervenir et grâce à un petit tour de passe passe, j'ai pu aller en classe, avec un décalage de quelques semaine par rapport à la vraie rentrée des classes. Voilà pourquoi, je n'ai pas pu avoir ma rentrée comme tous les autres, celle qu'on n'est pas prêt d'oublier de toute sa vie jusqu'au dimanche dernier ... (la suite je vous la raconterais une autre fois)

Devant les mots qui insistent depuis quelques minutes à sortir, je ne peux que me soumettre à leur volonté et continuer à écrire ce petit récit; J'ai sauté du lit, le matin, à l'écoute du réveil qui sonnait. J'ai, à peine, avalé quelque chose pour aller préparer mes affaires. quelques heures après, une bonne douche, un bon rasage et un coup de peigne après et je n'avais qu'à porter mes nouveaux habits et me parfumer pour quitter la maison. Au bout d'une petite course, il y avait une porte ouverte qui m'accueillait, mais, pas une méchante institutrice avec sa règle qu'elle utilisait pour corriger les élèves qui ne se tiennent pas correctement. Il y avait une charmante demoiselle qui m'attendait, avec son beau sourire, son beau regard, ses tendres caresses, sa grande gentillesse, son grand cœur et sa main que je venais demander, à m'offrir. Ce jour là restera merveilleusement gravé dans ma mémoire à jamais.

Je me rends compte que c'est la période de la rentrée des classes et qu'après avoir finit mes études, il y a un peu plus de trois an, j'ai pu enfin avoir une rentrée dont je m'en rappellerais toute ma vie ... la plus belle

vendredi 4 juin 2010

Je l'avais dis, on ne m'avait pas cru et aujourd'hui c'est une réalité

Obama ou l'autre façon d'enrouler les arabes

Quand j'avais écris cet article j'ai eu droit à toutes sortes de commentaires qui m'attaquaient. J'avais fini par déclarer que le temps nous en fera découvrir autant et c'est chose faite. Je regrette ce qui se passe à Gaza depuis un bon bout de temps et ce qui s'était passé dernièrement avec les ONG humanitaires qui avaient voulu apporter leur aide. J'espère que les arabes avaient appris qu'il faudra être plus avisé quand c'est un haut responsable occidental qui leur agite une carotte.

vendredi 14 mai 2010

Nothing else, for me, matter

So close no matter how far
Always will you be in my heart
Thinking of you where ever you are
And nothing else matter

Never girls had toutched me this way
Imbued me so match to sing and say
You learned me love as a game to play
And nothing else matter

Peace I can seek, but now, for you
Every war I'll win just to deserve you
I saw you fighting to reach me too
And nothing else matter

dimanche 9 mai 2010

Ce blog est censuré: Quelle Honte!

Je revient à l'instant de chez mes parents. Un week end certes mouvementé et à mon retour je retrouve mon blog sur la liste des "404 Not found" (à ne pas confondre avec la série 4400). Cet espace dédié surtout à la littérature et parfois à la chronique, a été interdit de visite pour, je crois bien, une reprise de chanson que j'ai écrit. Je ne sais pas si s'adresser et demander au président élu par le peuple pour le représenter est un tabou que j'ai brisé ou un interdit que je me suis permis, mais, j'ai honte pour la personne qui a cliqué sur le boutton qui a désactivé l'accès à mon blog. J'aimerais lui dire combien je trouve bas son acte et combien, par la suite, je le trouves irrespectueuse comme personne vu qu'elle n'a pas respecté ma libreté et mes droits.

jeudi 6 mai 2010

Mr le Président

Monsieur le président
Je vous écrit cette lettre
Que vous lirez peut être
Quand vous aurez le temps

Dans vos institutions
Il y a des sales traitres
Vous saurez les reconnaitre
Qui bloquent l'information

Ce que nous écrivons
Meure même avant de naitre
Quand on ouvre une fenêtre
"Not Found"nous retrouvons

Alors nous espérons
Que vous ferez réapparaitre
Ces espaces pour débattre
Et de libre expression

mercredi 28 avril 2010

Air que je Fredonne: Hommage aux "Dix"parus

En ces temps durs, où une dizaine de mes chroniqueurs préféré sont passé en mode inaccessible, je trouve refuge chez "Cheikh Imam" et cette chanson éternelle et expressive:

ممنوع من السفر
ممنوع من الغنا
ممنوع من الكلام
ممنوع من الاشتياق
ممنوع من الاستياء
ممنوع من الابتسام
وكل يوم ف حبِّك
تزيد الممنوعات
وكل يوم باحبك
أكتر من اللى فات

حبيبتى ياسفينة
متشوقة وسجينة
مخبر ف كل عقدة
عسكر ف كل مينا
يمنعنى لو أغير
عليكى
أو أطير
إليكى
واستجير
بحضنك أو أنام
فى حجرك الوسيع
وقلبك الربيع
أعود كما الرضيع
بحرقة الفطام

حبيبتى ياسفينة
متزوقة وحزينة
فى كل حاره حسره
وف كل قصر زينه
ممنوع من إنى أصبح
بحبك أو أبات

ممنوع من المناقشة
ممنوع من السكات
وكل يوم ف حبك
تزيد الممنوعات
وكل يوم بحبك
اكتر من اللى فات

mardi 27 avril 2010

Les capacités "Censorielles" peuvent altérer l'accès même à la rigolade

Quelques jours à peine depuis la censure de deux sites d'information, à savoir 20 minutes et le nouvel observateur, ainsi que deux autres cyber-espaces où je me régale à me rappeler les bon vieux clips des années de la bonne musique, wat-tv et metacafe, c'est au tour des blogs de revenir dans le collimateur de leurs plus fidèles lecteurs. Brise Tunisienne, pour un article retraçant les faits divers et les débordements d'un match de "foot"aise et Extravaganza, pour avoir apporté de temps à autre, au pauvre internaute de quoi laisser échaper un sourire. Et oui, on n'a finit d'établir la liste des sujets inabordables; Politique, Religion, Foot, Infos, Economie, Industrie, Coup de gueule, ...etc. Je crains qu'un jour mes poèmes deviennent non conformes aux goûts de celui qui d'un click rayera toute trace de mon existence et que je me retrouve seul, à chanter pour une dulcinée qui ne pourrra lire ce que je voulais lui déclarer, car mes déclaration se sont égarés dans quatre cent et quatre rues. En attendant que Wallada pour sa critique de la foire du livre, ne passe en "404 not found", elle aussi ou bien le Geek pour un article sur les failles de l'opérateur téléphonique national, voire même, un autre bloggueur qui déclarera qu'il ne trouve pas la "SEAT Leone" à son goût, j'espère que décisions criminalisant de tels actes seront prises.

jeudi 22 avril 2010

Les réseaux sociaux c'est pas tout dans la vie, mais ça nous en donne une caricature

Après avoir été victime des FaceTox, j'ai réalisé combien je suis important. Le faite est que mes idées ou disons celles que je défends sentent assez la logique et la rationalité qu'elles risquent de mettre en péril tous les plans de démagogie et de lavage de cerveaux. Cet acte, loin de me faire douter de moi, me convainc que je suis en train de contribuer à l'avènement d'un changement bénéfique pour les mentalité.


mercredi 21 avril 2010

L'ami de mon ami est mon ami, cours en multiplication politique

Je vous propose de lire cet article avant de passer à la suite: Lire ceci

La radio "la voix d'Israël" a annoncé mardi soir que le président égyptien Hosni Moubarak a envoyé une lettre de félicitations au président israélien Shimon Peres à l'occasion du 62ème anniversaire de "l'indépendance d'Israël".

Selon la radio, Moubarak a souligné dans sa lettre qu'il voulait profiter de l'occasion pour appeler les deux parties, palestinienne et israélienne, à reprendre les négociations de paix au Proche-Orient.

"La reprise du processus politique permettra l'instauration d'un Etat palestinien indépendant qui vivra en paix et en sécurité à côté de l'Etat d'Israël", a ajouté Moubarak dans sa lettre.

De son côté, le président turc Abdallah Gul a félicité Peres pour la même occasion, indiquant que la Turquie veut renforcer ses relations avec Israël sur la base des intérêts communs, et dans le but de réaliser la paix et la prospérité dans la région.

Maintenant, ouvrez vos livres de politique et non de mathématiques à la page 62, on va étudier un nouveau chapitre à savoir, "La multiplication en politique":
  • Théorème: la multiplication en politique n'obéit pas aux même règles de multiplications que les mathématiques, elle en est une variante à certains aspects.
  • Lemme N°1: L'ami de mon ami est mon ami. Exemple: L'Égypte (ou la Turquie) ami des USA. Les USA amis d'Israël. L'Égypte (ou la Turquie) ami d'Israël.
  • Lemme N°2: L'ennemi de mon ennemi est mon ami. Exemple: La Corée du Nord est l'ennemi de l'occident. L'Iran est l'ennemi de l'occident. L'Iran est l'ami de la Corée du Nord.
  • Lemme N°3: L'ennemi de mon ami est mon ennemi. Exemple: Israël est l'ennemi de l'Iran. Israël est l'ami de l'Egypte. l'Iran est l'ennemi de l'Egypte.
  • Lemme N°4: Le "frère" de mon ennemi, peut être mon ami. Exemple: Les USA sont les frères d'Israël. Les arabes "se proclament" ennemis d'Israël. Les arabes sont les amis des USA.
  • Lemme N°5: L'ennemi de mon "frère" peut être mon ami, s'il y a des intérêts en jeu. Exemple: La Turquie "se dit" frère de la Palestine. Israël est ennemi de la Palestine. La Turquie peut gagner de sa collaboration avec Israël. La Turquie est l'ami d'Israël.
Théorème: En se basant sur ce qui précède comme lemmes, on peut en conclure le théorème suivant, que j'ai baptisé "multiplication complexe de la politique": Ne vous fiez pas aux apparence d'amitié et de fraternité, fiez vous aux intérêts.

vendredi 2 avril 2010

Princesse Berbère

Je m'agenouille pour toi, déesse Ifri
J'implore ta divine sagesse, aujourd'hui

Car il me faudra conseils et courage
Pour gagner le cœur de la belle du village

Certains m'avaient dit qu'en cette nuit
Elle ne demeurera plus une simple fille

Quand brillera le ciel de mille étoiles
Elle sera couronnée d'un titre royal

Elle sera nommée Princesse des berbères
En soufflant ses bougies d'anniversaire

mercredi 24 mars 2010

20 Mars, la fête de l'Indifférence

Au bout de deux ans sur cette maudite blogosphère, je me sens assez dégoûté pour m'empêcher d'écrire quoi que ce soit; Aucun mot pour fêter mes deux ans d'écriture ou les 54 ans d'indépendance de ma Patrie. Pourquoi le ferais je, alors que notre misérable presse n'y accorde point d'importance qu'un résultat de match de foot entre deux équipes d'amateurs; à titre d'exemple le journal qu'on prétend numéro un en Tunisie, a consacré à la mémoire de la patrie de tous les Tunisiens, deux malheureux titres et deux phrases en quelques lignes (la une, annonce, félicitation) entres des centaines dédiés aux compétitions sportive qui, d'habitude recalées pour moins que ça, ont pris part le jour même au milieu des chants de devisions, de guerre et de haine de supporters de plus en plus communautaristes et régionalistes, alors qu'il y a 54 ans, tout le monde chantait la gloire d'une seule et unique Tunisie unie contre un ennemi commun, bataillants pour une cause commune. D'autre part, sur nos chaine "nationales" (et c'est quelque chose à remettre en question) en parlent dans un reportage moins digne de la fête d'indépendance d'un pays "ami" ou "frère" et dans la rubrique faits divers aux "intox" du jour. Dans la rue, les gens se disputaient les articles en soldes et les places aux salons de thé et les cafés endossaient les couleurs des équipes de foot et brandissaient les banderoles des groupes de supporters et je ne les blâmerais jamais puisque nos municipalité n'avait même pas pris la peine de remplacer les drapeaux usés. Bourguiba, Hached, El Hammi et Cie font les primes time sur des chaines satellitaires étrangères et passent aux oubliettes sur leurs terres, je ne sais pas si Aljazeera avait acheté l'exclusivité sur eux, comme pour les matchs de la CAN 2010, mais, même si c'était le cas, Cactus Prod aurait pu nous faire une émission "Patriotisme 7" pour analyser les faits!

On fait couler beaucoup d'encre pour une "querelle de Hammam" entre deux journalistes à nous faire croire au débat entre Hamas et Fatah, alors que "l'ultime bataille d'Indépendance" sèche les encriers. Et ces illétrés qui nous donnaient des leçons de patriotisme pour une critique sur un 4-4-2 ne se sont pas gênés pour autant quand même un "Houmata Al Hima" n'a pas été chanté dans nos stades le jour de cette grande fête. On s'idigne quand deux chanteuses de cabarets souillent notre nationalité Tunisienne et on se tait quand toute notre histoire et mémoire nationale est massacrée par cette indifférence et ignorance et par cet oublis. Antoine Moléro, Jule Ferry et autres ont peut être commis des crimes odieux, ils ont tué, ils ont colonisé, mais, ne sont ils que des garçons de choeurs comparé à ceux qui ont manqué non seulement de vengeance envers ceux qui ont payé au prix fort cette indépendence dont on jouit tant, mais aussi de reconnaissance envers leur mémoire et c'est le plus grand des massacres.

Allez revenons à nos "caleçons", pourquoi s'acharne t on sur les cours d'histoire? Quelle différence il y a t il entre ceux qui ont "brandit avec honneur les bras entre les peuples" et ceux qui ont "brandit les bras d'honneur dans les tribunes du stade de Rades"? C'est du pareil au même! Comme dernier symbôle de banissement de tout ce qui pourrait rappeler cette date historique, fumer a été inetrdit dans les endroit publiques fermée, ainsi les fameuses blondes "20 mars" et "20 mars légères", et quoi que je n'arrive pas à croire qu'on ait associé cette date à ce poison, ne s'afficheront plus dans les cafés.

jeudi 4 mars 2010

Une chanson de mon enfance: يا بابا الله يخليك

C'est une des chansons de notre enfance, que j'ai imaginé reprise de nos jours suite à la nouvelle législation parue pour les radars automatiques (voir l'information)


يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك
لما تسوق السيارة
كل طريق و رادارا
لا يقبل رشوة لا جعالة
كان فلاشك كعبرعها ليك
لا يقبل رشوة لا جعالة
كان فلاشك كعبرعها ليك
يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك


ما تقولش نورمال نسلكها
حد ما بيدو يبستونيك
و كان ال 70 تفوتها
رد بالك و حل عينيك
لا ترصيلك في حالة
وقتلي لخطية تجيك
لا ترصيلك في حالة
وقتلي لخطية تجيك
"قدرها ستون ديناراً"
برا يخلف ربي عليك
"قدرها ستون ديناراً"
برا يخلف ربي عليك
يا بابا الله يخليك
ثمة رادار توماتيك

mercredi 3 mars 2010

Le boulot, soeurette

Je croyais que j'en ai fini avec mon boulot et les conneries du boulot jusqu'à ce que ma sœur me remette tout en tête et me donne une envie d'en parler encore et encore; Hier, ma frangine m'avait parlé de sa machine qui devait être remplacée et qu'elle a du attendre près de 4 heures pour en avoir une nouvelle, pas si nouvelle que ça, qu'était celle d'un collègue qui avait démissionné (que de bonheur) et qu'on n'a même pas configuré pour elle, comme il se doit. Ma sœur travaille dans un grand groupe Tunisien dont le chiffre d'affaire compte au moins 6 zéros avant la virgule. Moi par contre je travaille au compte d'un groupe Mondial qui table, au bas mot, sur 9 zéros avant la virgule et qui espère embaucher, rien qu'en Tunisie, plus de 1000 personnes; Un leader mondial, dans son domaine ... Dieu vous en garde. Tout a commencé il y a plus de deux mois et demi de ça. Un jour, lassé de la machine dont je dispose et de son giga de mémoire, trois fois inférieur à celui des caisses du super marché du coin, j'ai fait la requête pour une nouvelle ressource physique qui améliorerait mes condition de travail et rendrait moins chiantes les tâches que je suis amené à effectuer. Un mois plus tard et une seconde bouteille à la mer, puis une troisième, quatrième et finalement une cinquième à la fin des deux mois. Nulle peine de préciser que le ton se faisait de moins en moins gentil et diplomate dans les demandes. Et paf! C’est le clash! Notre équipe technique, embaucher pour je ne sais quelle raison surtout que tout va de mal en pire, dans un élan de lèche ou de lâcheté a transféré l'ensemble de mes requête à son plus haut responsable, qui dois je signaler ne connaissait de l'informatique et des technologies que les noms vu le matériel qu'il nous procure à chaque fois, notamment des casques dignes d'un commentateur de foot Tunisien (en somme des oreilles de Mickey en berne, idem pour nos sourire à la réception du matos), et qui par la suite a alerté mon manager pour le pêcher de gourmandise dont j'ai fait preuve. Bref! tout était parti en vrille, en quelques minutes, et ça a faillit tourner au vinaigre. Finalement, j'ai eu une nouvelle machine quelques trois semaines plus tard, simple hasard ou technique de gestion, celle d'un ancien collègue fraîchement parti manier son talon ailleurs. Sur le coup, j'ai compris le système des équipes technique, au faite tout est dans le système de démissions; chez certaines boites tu démissionnes, tu quitte tout de suite. Chez d'autres tu as, ce qu'on appelle, une période de passassions. Quand on dépose une requête de ressources matérielles, on attend que quelqu'un décide de partir, tu attendras à ce qu'il finisse sa passassions, puis tu hérites de son matos, comme fut le cas pour mon écran plat que j'ai eu au bout d'une année de travail et de 30% de dégradation de mes capacités visuelles.

Les services techniques des boites informatique, sœurette, ne sont pas les pires services. C'est mon expérience personnelle qui te le confirme; L'administration est de loin, le plus incompétent de tous les élément constituant une boite, peut être juste la mienne. Notre administration est un florilège de toutes les erreurs humaines et procédurales qu'on peut croiser; Nos fiches de payes sont un gaspillage de papier, que le groupe a rattrapé en nous offrant, l'année dernière, des stylos et des blocs notes faits de papier recyclé. La date de versement de nos salaires et de la livraison de nos fameux tickets restaurant est comme le Loto, personne ne connais les chiffres jusqu'au dernier instant, c'est tellement aléatoire que tellement j'ai du faire un passage à ma banque, puiser dans mon épargne pour couvrir tout découvert probable au moment de payement de la tranche du crédit que je me suis octroyé, mon banquier a finit par m'avouer qu'il doute du faite que je me suis trompé de compte courant. Chaque papier justifiant quelque chose de légal, que ce soit une présence, un salaire, ...etc. peut donner suite à des mois d'attentes, 4 mois pour mon attestation de salaire, il en a fallu moins pour avoir une autorisation d'inspection des sites nucléaires iraniens et coréens. Quand aux personnes qui y travaillent, ce sont généralement des gens qui ont fait une formation en autre chose, peut expérimenté en tâches administratives et en paperasse. pour notre administration, on a bien pris soin de mettre quelqu'un souffrant d'un complexe d'infériorité trahi par sa façon de nous rappeler qu'il est le chef de l'administration, à chaque fois que tu lui dis bonjour même, comme pour couronner ce chaos si parfait et inégalable. Au bout de quelques 13 (encore un signe) mois de présence, j'ai été remercié de ne plus prendre contact directe avec l'administration, de peur que mon œsophagite ne finisse en ulcère ou que je finisse par tuer quelqu'un, et de passer par mon supérieur hiérarchique direct. Tu vois, sœurette, t'aurais pu tomber plus bas dans ta carrière et être dans un poste où, en plus de ne presque rien apprendre, t'auras pleins de personnes qui te détestes et que seuls quelques coureurs de jupons t'avouent que tu leur plait.

Ma petite sœur parle de carrière et de choix de carrière et combien elle sent que c'est merdique dans son boulot, les complots, la lèche, les clans, les bas fond, la traîtrise, les coups bas, ...etc. Dois je lui rappeler qu'entre merde et fumier, la différence et si peu tangible? Bosser, c'est bien pour avoir la conscience tranquille quand on encaisse de quoi couvrir quelques dettes, mais, pour grimper sur l'échelle de la hiérarchie, et par la même occasion, bassesse, ce ne sera point suffisant voire même désavantageux. Le plus tu bosses, le plus tu te fais des ennemis qui ne cesseront de comploter contre toi, c'est une règle de base qui marche partout. Personne n'a envie de te perdre de son rétroviseur quitte à te mettre en danger et faire sauter la route derrière lui. Être bon rapporteur, flatteur, baisser son pantalon et ne jamais dire non donnent plus d'avantages que l'honnêteté. Certes que tu t'es fait avoir, comme nous tous, par les discours des vendeurs de rêves qui t'avaient embauché et par leur beau parler, mais, n'oublies jamais qu'on est encore à l'entame d'une longue et certainement fructueuse carrière et qu'à cette vitesse, c'est facile de prendre des virages et de changer d'itinéraires.

jeudi 25 février 2010

Expansion Universelle

Depuis la nuit des temps les choses ont changé, après un communisme primitif dont la seule loi est: "Tu chasses, c'est à toi", on est passé au système de salaires, médiocres évidemment, mais, tout de même indispensable pour assurer la survie des espèces (de salops) qui sont les richissimes patrons et la mort lente et peu douloureuse pour nous autres employés (à utiliser dans le sens "utilisés" et non "travailleurs") dont le destin nous a moins gâté. Bien entendu, ceux qui nous versent nos salaires sont ceux qui les ré-empochent derrière les caisses. Ce va et viens monétaire (plus de va que de viens), est souvent appelé activité économique dont l'une des plus grandes base est le pouvoir d'achat; c'est une notion introduite dans les calculs des économistes pour évaluer notre degré d'incapacité à nous approvisionner en biens de survie sans crouler sous les dettes. Cette incapacité évolue suivant l'évolution de nos salaires et des prix des produits qu'on achète, surtout les produits vitaux. Les grands Manitous détiennent un savoir plus fructueux que celui des alchimistes et plus ingénieux que celui des illuminatis: "l'Art de l'Augmentation"!

Dans "La Bible de l'OMC", on trouve cette prière récurrente, que tous les peuples récitent: "Nos responsables qui êtes dans les palais, que vos ordres soient exécutés, que vos décisions arrivent et que vos circulaires soient sacrées, donnez nous notre pain quotidien, baissez son poids et même sa qualité, mais surtout, n'augmentez pas les prix du pain". C'est la règle de base suivie, depuis des années, presque partout dans le monde et ce malgré l'évolution constante des prix des céréales dans les marchés mondiaux. On a compris que le "con"sommateur ne ressent l'augmentation du coût de vie que lorsqu'il s'achète une baguette. Le prix du pain reste constant mais d'autres produits vitaux n'obéissent pas à cette règle; Sucre, Lait, énergie, café, thé, ...etc. tous sont devenus plus chers, avec le temps, surtout les dimanches. Et oui, Dimanche n'est pas que le jour du seigneur chez les chrétiens, c'est aussi le jour des seigneurs (mortels) chez les peuplades qui adoptent le système de repos dominical, le jour où ils mettent en marche leurs plan d'enrichissement. Ce n'est pas tous les dimanches que les prix sont revus à la hausse car, certes que les gens se mobilisent moins quand ils sont seuls à accueillir la nouvelle le jour de leur repos et où ils sont le moins stressés, les gens ne peuvent pas accepter un trop de grains de sels qui se suivent. Voilà pourquoi, les grandes vacances, les périodes de soldes et les lendemains de grands évènements sportifs, nationaux ou culturels restent les plus opportuns pour les grandes déclarations. PS: Bravo à nos champions d'Afrique de Hand Ball.

La flambé des prix, à elle seule, ne contribuera pas à l'enrichissement imminent des gourous d'entreprises, surtout s'ils sont dans le devoir de nous graisser les salaires de temps à autre, faute de quoi ça débrayerai plus facilement et tout le système qu'ils avaient bâti risquerez de fondre sur leurs têtes. Les maîtres de rites de la loge des PDG citent toujours: "Attaquer (puis fuir) est la meilleure défense". Quand on s'apprête à choquer des centaines d'esprits faibles, mieux vaut de se mettre à l’abri et envoyer ses généraux faire front. C'est pour cela, que vendredi dernier, notre manager a convoqué tous les chefs d'équipes pour leur faire part des nouveaux salaires (de misère) qu'il a décidé, quoiqu'un mois plus tard, on nous a dévoilé les gains pharaoniques réalisés par le groupe défiant toutes crises, avant de libérer les lieux pour partir en vacances, pour une bonne semaine, des vacances qui lui couteraient plus que le salaire du plus payé des employés sur toute une année, primes incluses. Une fuite, inexpliquée, surtout que qui risque de riposter ou de s'opposer à une telle décision? Endettés, emprunteurs, pères et mères de familles à nourrir, engagés dans des projets nécessitant un bon apport financier, ... à chacun ses raisons pour admettre la dure réalité des choses; "Nous resterons, toujours, des pions avançant toujours aussi lentement dans une seule et unique direction, on s'entretuera entre nous car on ne peut approcher de très prés que des pions comme nous, c'est pourquoi notre tactique et nos ruses ne finiront que par nous détruire et à nous réduire et affaiblir en nombre, face à des fous et des tours nous guettant de loin, au moindre faux pas". J'ai déjà trébuché sur un autre échiquier et je tente d'être plus prudent sur celui là. J'y retourne.

mercredi 24 février 2010

Please keep Loving me, for ever I'll be Loving You

Un remake d'un tube chanté par Bryan Adams que j'ai personnalisé pour souhaiter une bonne journée à une personne trop chère pour moi:

Still feel all the best thing you told me
Feel you're the best gift
Remember every surprise Baby
and all the Love I get
Still love you more
Never, thought I, we can more
I got to like smiles on your face
And the happiness they taste
I want to keep them longer
It makes me feel stronger
So if you're feeling lonely don't
You're the only one I ever want
I'm always "wanting" make it good
So if you think that I Love you
A little more than I should
Please keep loving me
That's all what I want of you
Please keep loving me
Cupid toutched me with his bow
Don't go away from me
You know you're my only Truth
Please keep loving me
For ever I'll be loving You

lundi 22 février 2010

Ecarts de conduites

Après un week end assez mouvementé en augmentation lamentables sur nos salaire et de trop pour les prix à la pompe, des carburants, j'ai eu envie de chroniquer un peu ou d'émettre quelques critiques sur les faits divers des quelques derniers jours. Commençons par le plus important qu'est cette augmentation des prix des carburants qui tombe à pic suite à celles du sucre et du lait et au moment où tout le monde s'apprête à aller récupérer le semblants de voiture, plus aussi "populaire" qu'est son appellation, pour laquelle ils se sont endettés pour les quelques années à venir et qu'ils regretteront avec l'état de nos routes qui ne cesse de m'étonner, de jour à autre et qui en dehors de la capitale, déjà assez médiocre, est catastrophique! Rien que samedi en effectuant un trajet de 60 km en aller retour entre Mahdia et Sousse, en passant par les autres villes du sahel, j'ai faillit fondre en larmes pour les amortisseurs de la pauvre bagnole qui, je ne sais s'ils étaient assez résistant pour les "ralentisseurs" improvisés, la plus part du temps, avec les moyens de bord et sans aucune signalisation qui les précède si ce n'est une autre pauvre personne qui accusera le choc juste devant toi, et les pistes (ce ne sont même pas des routes) dignes d'un pays dévasté par la guerre et les bombardements. Vous regretterez aussi le fait de conduire même avec nos chers "con"patriotes aux volants et l'art de "con"duire dans lequel ils excellent; la ceinture de sécurité est un accessoire de plus, le portable sans kit mains libres est une obligation, le siège pour enfants est aussi inutile que le respect du code de la route pour plusieurs d'entre eux. Hier le mec qui nous a percuté, ma soeur et moi, de plein fouet en grillant un "stop" m'avait tout simplement sorti: "Allah ghaleb, ma ritekch etfoll eltèli chaghchabni tlaffat enrajja3 fih leblastou" (Dieu en a voulu ainsi, mon fils me perturbait, je me suis retourné le remettre à sa place) je ne sais pas trop si l'argument "Dieu en a voulu ainsi" est aussi valable devant un tribunal, si en faisant le même truc, il avait écrasé et tué un piéton, mais le bas monde où on vit a appris à utiliser "Dieu" et le "Destin" pour ses fins personnelles et pour justifier ses erreurs et ses gaffes, une autre manière de renvoyer la responsabilité à d'autres et de dire "ça vient d'en haut" que ce haut soit un responsable mortel ou une divinité universelle, le tunisien refuse d'avoir tort, refuse d'assumer toute forme de responsabilité! Finalement, il y aura les interminables travaux et les embouteillages qui s'éternisent sur chaque route que vous empruntez qui vous donneront des envies de retourner à l'ère où vous courriez derrière un bus qui ne s'arrête qu'à 50 mètres de la station réservée, même en temps de pluie et qui, en plus du surnombre de passagers qu'il transporte, est le moyen de transport où vous êtres le plus en insécurité du fait que tout le monde touche tout le monde exprès ou pas, un peu partout, et vos portefeuilles restent les cibles les plus privilégiés, bien entendu. Nulle peine de revenir sur les coûts d'entretiens qui ne cesse de croitre et je regrette d'avoir terminé mes études d'ingénieurs, quand je vois ce que touche mon garagiste à chaque fois où il me remplace les bougies d'allumage en 5 minutes et qui équivaut à ce que touche un testeur dans ma boite, en une journée de travail!

L'autre sujet que je voulais aborder est la mobilisation de la foule contre la chaine satellite "privée" "Nessma TV" et les appels à la censure franche par des tunisiens pour la plus part se disant victime d'une discrimination. Quand je vois une fille qui à cause de ses principes et en violation de sa liberté de penser et de s'habiller a été interdite d'accès à la faculté ou à d'autres établissements publics et qui dit mot par mot, qu'elle est contre la critique, mais pour la censure franche, je me dis qu'il n'y a aucun tort à ce qu'elle ait à supporter l'injustice, c'est la justice même qu'est en action, le refus d'un droit à celui qui viole ce droit et qui n'y crois pas. Sans s'attarder sur les faits qui ont poussé à tout ce vacarme, je dis que c'est simple, c'est un média comme d'autres, il vise une catégorie de personnes, il n'y a de peine qu'il plaise à tout le monde et jamais ils n'ont déclaré tels, tu as une télécommande et si ça te déplait, tu cherche une autre chaine qui te convient, après tout tu ne verses aucun sou à cette chaine, vu qu'elle n'est pas sur le réseau terrestre, déjà que depuis des années que je finance nos chaines nationales sans même que je ne possède une télévision chez moi ou que je ne regarde la télé hors les instants où le Mufti va annoncer la date du premier jour du ramadan et celle de fin et sans me plaindre pour autan. J'ai protesté quand j'ai vu toutes les émissions de voyeurisme prendre le dessus et celles de foot envahir toute les autres cultures et la qualité des émissions visant les enfants se dégrader considérablement, mais, jamais ça n'a justifié pour moi aucune forme de censure aussi "positive" (quoique censure et positive sont deux antonymes)! Tout ce que je dirais quand à ce qui s'était passé c'est qu'on a vu pire sur nos chaine nationales que ce qu'on a entendu sur Nessama, quand on nous a passé "Wed Sayed chaghal" on a vu un slip et pas juste entendu le mot, on a vu "Adel Imam" embrasser une actrice dans le cou et non pas entendu un débat tout à fait normal sur les relations avant mariage, on a vu une scène simulant un viol si dégoutante que j'en ai presque vomi (Njoum Ellil), on a même vu le cul d'un haltérophile aux jeux méditerranéens sur canal 21 avec son doigt d'honneur, on a vu au moins cent bras d'honneurs sur Tunis 7 en direct de Rades, Sousse, El Menzah, Sfax, ... avec la mention "**** **** telle équipe" et pendant tout ce temps aucune réaction de contestation même. Par contre contrairement aux autres chaines, Nessma offre de temps à autre un plateau de qualité avec les boycotté du système et des invité de grande marque, elle le mérite d'avoir amené Berlescuni à s'engager devant des millions de maghrébin sur la question de l'émigration et à répondre à des question venant d'un citoyen comme les autres, des questions qui touchent les citoyens et non les accords bilatéraux entres les services des ministères sur les questions épineuses et les institutions de je ne sais quel office que même moi, avec mes études supérieures et les dizaines d'articles que je me tape tous les jours pour m'instruire, je trouve des difficultés à en cerner l'utilité! L'autre problème c'est la théorie du complot qu'est devenu le cheval de bataille et l'argument favorisé des tunisien, après l'islamophobie; "Le Sionisme". En Tunisie, le nouveau courant de pensée repose sur le principe: "Soit tu partage mon avis, soit tu n'es qu'un traitre sioniste". Encore une preuve de la médiocrité de l'intelligence du Tunisien, qui continue à raconter des blagues sur la bêtise des autres en oubliant qu'il est parfois (pour ne pas être trop réaliste et dire tout le temps) pire qu'eux.

lundi 8 février 2010

Pensée matinale pour "Pensées Nocturnes"

Avant de commencer cet article, je tiens à m'excuser pour ma réaction qui a tardé le temps d'un week end surchargé d'engagement personnels qui m'avaient empêché, dirais je, de ramer avec les "vrais" bloggueurs contre le courant de la censure et de la désinformation. Ce n'est pas la première, ni la dernière fois, qu'un libre penseur est marginalisé avec une pratique moins digne d'une société qui a brulé les livre d'Averroès (Ibn Rushd), car ses livres ont été brûlés mais il avait toujours le droit de parler, ou censuré Tahar Haddad mais avait laissé chroniquer là où il le pouvait.

La censure est un geste qui témoigne d'une des deux choses; soit la peur des idées présentées et incapacité de répliquer ou à contredire les informations présentées, soit d'une non confiance dans l'aptitude de la foule à émettre un jugement correct ou une critique objective quand à un article pour défaillance du système éducatif et culturel qui a su duper avec les statistiques mais reconnu son échec sur le terrain. Parfois, ce sont les deux faits combinés qui sont à l'origine de l'acte d'atteinte à la liberté d'expression.

Dans l'affaire de Mr "Tarek Kahlaoui", j'aurais été plus tenté par l'instauration d'un débat d'un niveau très élevé, tout comme la qualité des articles avec lesquels il nous a régalé, et constructif, tout comme les idées qu'il présente de temps à autre, et surtout responsable et civilisé, comme fut son choix d'écrire sous son vrai nom et non se cacher derrière une identité masquée par un pseudonyme. Comme ça, on verra la démocratie en pleine action, dans la vie quotidienne et non seulement sur la "scène" politique. Un débat qui pourrait fructifier pleine de bonnes résolutions à prendre au sérieux et en considération pour améliorer la qualité de vie, du simple citoyen comme celle de l'élite, bien plus que des forums de discussion et de dialogue qui expirent au bout de quelques temps, quelques mois ou une année.

Je ne fais pas dans le politiquement correct ou incorrect, mais dans le "citoyennement" responsable. Comme tout le monde je lis les discours, chaque lendemain, publiés dans les journaux. Comme tout le monde, je connais mes droits et fais mes devoirs, je paye mes impôts, je m'arrête au feu rouge, je démarre au feu vert, je respecte les files d'attentes et j'attends mon tour, je lève mon doigt pour prendre la parole, j'entame mes lettres de demandes par une formule de politesse et je les clos en utilisant "Cordialement", je rembourse mes dettes et j'aime qu'on me rembourse. Comme tout le monde j'ai des suggestions et des propositions et j'aime qu'on m'écoute, au moins, qu'on lise mes lettres avant de les balancer à la déchiqueteuse, je n'aimerais pas qu'il viendrait le jour où même la petite conne de nouvelle que je rédige sur ce misérable blog serait à son tour interdite de lecture à mes autres concitoyens. C'est pourquoi je vous donne une suggestion: "Inutile de censurer, créer un espace de débat libre serait mille fois plus gratifiant, pour vous"

à bon entendeur ...

vendredi 15 janvier 2010

Just some simple words

Just some simple words
Nothing more, would I say
To invite you into my world
Then, to pry you to stay

Sorry, it's dark and cold
I used to live in this way
I need to put it on hold
Be with you and feel away

Dad says that time is gold
For happiness, I would pay
I'll do my best and ask god
To love you each and every day