Chercher un présent qui a de la valeur, n’était pas une tâche aussi difficile que ça. Cependant, y ajouter de l’originalité, ça en était une. Notre jeune monsieur, devait chercher de l’inspiration pour l’atteindre. C’est dans ce but, qu’il décida d’aller se promener dans le royaume. Il aurait pu rester chez lui et réfléchir, mais, depuis que le roi avait nommé son nouveau ministre de la démagogie et de l’amalgame, celui-ci n’avait pas tardé à sortir une circulaire ajoutant à la liste des interdictions, précédemment citée, celles de penser, méditer, réfléchir, imaginer, refuser, proposer, changer et s’opposer. Seuls les agents du service de répression avaient le droit de s’opposer à qui conque oserait enfreindre l’une de ces règles ou manquer à l’un des commandement des prêtres autre que les prêtres et la cour royale n’y étaient pas soumis. Notre jeune sujet faisait comme tout le monde ; il sortait observer et reproduire les acquis du royaume.
Arpentant les petites ruelles, sa flânerie le fit découvrir les maisons du royaume, une à une ; Les belles, les moches, les extravagantes, les grandes, les petites, … jusqu’à entrevoir, de loin, le grand château où vivaient le roi et sa famille, entourés de gardes qui veillaient à les protéger du danger et des idées qui pouvaient venir de l’extérieur. Un fort aux grands murs qui se dressaient si haut qu’on les croirait empêcher les rayons du soleil, même, d’y pénétrer ; Déjà, rien ne pouvait en sortir, autre que les ordres. « Une aussi grande demeure coûterait les yeux de la tête ! » se disait-il, « serait ce une offrande digne de ma déesse ? », il rajouta. Inconscient du tort qu’il commettait, il se mit à penser. Mais, comme il avait de la chance, personne ne le vît faire pour alerter les agents de répression.
« J’offrirais bien un château à ma bien aimée,
je le bâtirais, même, de mes propres mains.
Une à une, les grosses pierres, Je porterais,
pour dresser d’aussi grands murs, un à un.
Je construirais, au milieu, une imposante tour,
où elle pourra vivre telle une noble princesse.
Et quand d’autres hommes lui feraient la cour,
moi, je la prierais comme une grande déesse !
Je peindrais les voûtes de toutes ses galeries.
Je planterais des fleurs, dans tous ses jardins.
Je construirais, même, une vaste orangerie,
une aile plus belle que l’appartement des bains,
de très grandes fontaines, en marbre de Rance,
plein de petits balcons aux merveilleux décors,
une salle spéciale, où elle apprendrait la danse
et pour tout protéger, une large grille en or.
On y trouve le confort, mais, reste prisonniers.
Des murs et une grille ! N’est ce pas une prison ?
Une cage immense en or, n’est point de la liberté,
le bagne restera bagne, même en changeant de nom ! »
En ce moment, alors qu'il venait de violer une secon de règle qu'est la poésie, le jeune homme réalisa que les châteaux n’étaient que des cachots ; on y vit enfermés, esclaves du bien être et de la luxure, privés de ce qu’il y a de plus cher pour toute âme : La Liberté !
Arpentant les petites ruelles, sa flânerie le fit découvrir les maisons du royaume, une à une ; Les belles, les moches, les extravagantes, les grandes, les petites, … jusqu’à entrevoir, de loin, le grand château où vivaient le roi et sa famille, entourés de gardes qui veillaient à les protéger du danger et des idées qui pouvaient venir de l’extérieur. Un fort aux grands murs qui se dressaient si haut qu’on les croirait empêcher les rayons du soleil, même, d’y pénétrer ; Déjà, rien ne pouvait en sortir, autre que les ordres. « Une aussi grande demeure coûterait les yeux de la tête ! » se disait-il, « serait ce une offrande digne de ma déesse ? », il rajouta. Inconscient du tort qu’il commettait, il se mit à penser. Mais, comme il avait de la chance, personne ne le vît faire pour alerter les agents de répression.
« J’offrirais bien un château à ma bien aimée,
je le bâtirais, même, de mes propres mains.
Une à une, les grosses pierres, Je porterais,
pour dresser d’aussi grands murs, un à un.
Je construirais, au milieu, une imposante tour,
où elle pourra vivre telle une noble princesse.
Et quand d’autres hommes lui feraient la cour,
moi, je la prierais comme une grande déesse !
Je peindrais les voûtes de toutes ses galeries.
Je planterais des fleurs, dans tous ses jardins.
Je construirais, même, une vaste orangerie,
une aile plus belle que l’appartement des bains,
de très grandes fontaines, en marbre de Rance,
plein de petits balcons aux merveilleux décors,
une salle spéciale, où elle apprendrait la danse
et pour tout protéger, une large grille en or.
On y trouve le confort, mais, reste prisonniers.
Des murs et une grille ! N’est ce pas une prison ?
Une cage immense en or, n’est point de la liberté,
le bagne restera bagne, même en changeant de nom ! »
En ce moment, alors qu'il venait de violer une secon de règle qu'est la poésie, le jeune homme réalisa que les châteaux n’étaient que des cachots ; on y vit enfermés, esclaves du bien être et de la luxure, privés de ce qu’il y a de plus cher pour toute âme : La Liberté !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire