Il était une fois, dans un royaume pas si lointain que ça, d'ailleurs personne ne sait où se trouvait ce royaume, ni même quand, un jeune homme. Ce jeune homme n'était ni prince, ni chevalier, ni pauvre, ni riche. Il n'avait pas de domaines à s'y perdre, ni de gloires qu'on chanterait à travers les âges. Il n'avait de pouvoir que celui qu'il avait sur ses dires et actes, de mérite que l'honnêteté et la sincérité et de noble que les sentiments qu'il portait dans son cœur à sa bien aimée; Une fille simple, commune par l'allure, unique par le caractère et la personnalité. Une fille qui n'avait de belle mère qui la maltraitait, ni de cour pour la servir et la protéger. Elle était belle, certes, mais ce qui la distinguait le plus était la pureté de son âme, cette beauté que tous les élixirs et les artifices du monde ne pourraient offrir. Elle partageait notre jeune homme son amour, mais, tout comme lui, elle ne pouvait le déclarer; non pas par excès de timidité ou d'orgueil, mais, par peur, peur des prêtres du royaume. En effet, les prêtres du royaume, forts de leur art de manier la parole et de jouer sur les mots pour duper la foule, après avoir pris en otage les Dieux, les bonnes fées et les vieux esprits, et voulant réduire le peuple à un troupeau qu'ils guidaient à leur guise, avaient décrétés, en leurs noms, interdit la douceur de la poésie, l'innocence des chants d'enfants, la gaieté des rires joyeux, la beauté des peintures, l'ingéniosité des inventions, l'immortalité des instants, la féérie de la musique, la générosité du pardon et de la clémence et la magie de l'amour. Qui conque osait s'opposer à ces décrets pouvait être condamné aux pires châtiments qu'un être vivant eu connu et les plus grands prêtres, qui s'étaient proclamés prophètes de leur temps, avaient même interdit aux Dieux, fées et esprits de lui accorder leur miséricorde. Fort heureusement, les prêtres n'avait guerre d'intelligence et était trop bêtes face à la créativité et la perspicacité des jeunes amoureux du royaume qui avaient su trouver la faille dans les lois qu'on leur dictait pour pouvoir exprimer toutes ces sensations sans s'attirer la colères de leurs aumôniers; à vrai dire, les prêtres avaient un faibles pour les présents et les étrennes et de tous les interdits qu'ils avaient dicté, nul ne citait les cadeaux. Voilà pourquoi, les gens du royaume ont établit tout un langage basé sur les offrandes à travers lequel ils pouvaient violer toutes les règles qu'on leur avait imposé. D'ailleurs c'est à eux qu'on doit le fameux langage des fleurs toujours aussi répandu et utilisé de nos jours. Et bien qu'ils étaient au courant, la cupidité des ministres de culte et leur vanité les empêchait d'établir un nième code qui abolirait ces pratiques. Les jeunes épris avaient conclu que plus cher et moins commun était le présent, plus grande était la passion qu'il exprimait et c'est pourquoi notre jeune sujet avait la rude tâche de chercher le cadeau le plus original et expressif qu'on ait jamais offert à quelqu'un ...
mercredi 8 décembre 2010
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