lundi 26 janvier 2009

Il y a 162 ans, la Tunisie libéra ses esclaves, aujourd'hui on n'a plus besoin de négriers

Je ne suis pas un expert en Histoire, mais, juste un amoureux de cet art qui nous apprend à apprendre des erreurs, des expériences et du vécu de nos ancêtres. Je voudrais traiter aujourd'hui d'un sujet qui n'interpelle plus personne, car on le croit révolu. Un sujet qui, il y a deux siècles, a fait coulé beaucoup d'encre et de sang. de Léger-Félicité Sonthonax en 1793, à l'abolition de l'esclavage en Mauritanie en 1980, des hommes ce sont battus pour leur droit à être traités comme tout le monde, sans qu'on fasse attention à leur couleur de peau ou leurs origines et d'autres ont servit cette cause pour que nous glorifions leurs noms aujourd'hui. On croyait que Victor Shoelder et la France ont devancé la Tunisie pour adopter une loi abolissant cette pratique inhumaine, alors que la vérité que, plus de 2 ans auparavant, exactement le 26 Janvier 1846, Ahmed Bey I a aboli ce commerce et rendu justice à des milliers. Aujourd'hui, ces deux pays référence, contribuent à faire revenir cette pratique. Plus besoin de Négrier, de faire le tri suivant la couleur de peau, ni même de soldat pour ramener de force, hommes et femmes. Aujourd'hui, on recrute les esclave! Tu déposes ton CV et tu remplis un formulaire chez les agences de promotions de l'esclavage étatiques (BNEC) ou privées (Manpower) et quand un maître s'interresseras à toi, tu te trouveras dans les locaux de son site off-shore à toucher de quoi, à peine, tu pourras te payer ton manger, ton loyer, tes habis et ton transport, car aujourd'hui, on a révolutionné l'esclavage en se rendant compte que si ton propriétaire te payait tout ça, tu lui coûtera deux fois plus cher! Le pape n'y est pour rien, cette fois ci. C'est l'OMC qui a donné sa bénédiction. Hallélua, ont crié les multinationales et les gouvernements qui coulaient sous les dettes. 162 ans pour regretter l'époque où, au moins, en restant obéissant, on vivait sans stress de fins de mois!

dimanche 25 janvier 2009

Merci pour ce bel Anniversaire, 26 ans ne me suffiront jamais pour vous dire assez de fois MERCI

Aujourd'hui, j'ai eu 26 ans. Hier mon rayon de soleil de soeur et mes déglingos d'amis, m'ont offert un anniversaire comme on ne peut oublier. Aujourd'hui c'était au tour de ma princesse, de prendre le relais pour qu'en fin de ce dimanche je me sente la personne la plus heureuse de tout cet Univers. Je voulais les remerciers, tous. Malheureusement, il n'y a que "Merci" dans ses déclinaisons linguistiques pour le faire, j'espère qu'il me pardonneront que les mots m'échappe tellement ça m'émeux.

vendredi 23 janvier 2009

Strophe ...

Etre déterminé et réaliste, ne fut jamais un obstacle pour qu'il soit rêveur et créatif. Il n'avait à voir pour croire, ni à vivre pour ressentir. Il pouvait, en une inspiration, s'imaginer un monde qu'il se déterminait à matérialiser. Alors qu'elle s'était déterminée à ne jamais le gâter, il s'était confectionné un monde fait de câlins, hors des fantasmes tordus et pervers de ces semblables.
Leurs rendez vous galants avaient les allures de ballades amicalement formelles, ni embrassades pour se saluer, ni contacts physiques autres que les poignées de mains, ni même un contact visuel qui s'éternise plus de quelques secondes. Alors qu'il s'investissait à l'envoyer sur les nuages par des déclarations qu'il improvisait entre deux évasions dues aux longues contemplations de la douceur que dégageait son regard et de la finesse de ses traits, elle se contentait de sourire. A chaque fois, il fixait ses lèvres guettant, au mieux, un "merci" ou un "t'es adorable" pudiquement caché par sa main qui ratait, toujours, de peu, de les empêcher de lui parvenir, comme si, dans un instant d'indécision, elle regrettait de s'être montrée attendrie par dires. Dans de telles situations, il transformait son sourire en discours que sont les petits mots d'amour qu'elle lui envoyait, de temps en temps, des mots qu'elle composait, effaçait, recomposait, un million de fois, sur son téléphone, ôtant à chaque fois quelques expressions qu'elle estimait trop directes ou osées à ce stade de leur relation, avant qu'elle ne se décide à appuyer sur le bouton "envoyer", en fermant les yeux, le cœur battant à la chamade, l'envie de se ronger les ongles jusqu'au os, l'espoir de recevoir, rapidement, sa réponse, de le savoir délicatement touché par ces quelques aveux qu'elle s'était donné tant d'effort à rédiger. Alors qu'il lui criait son amour sur tout les toits, elle s'acharnait à l'aimer, en cachette.
La première fois qu'il lui a donné la main, il était difficile d'affirmer qui d'eux deux tremblait le plus. Il avait conçu, parfaitement, comment serait le touchait de sa main, mais, ne s'était jamais forgé comment serait que de toucher sa main, Un peu comme le trac qui accompagne un speech soigneusement préparé à l'avance. Sa sincérité était son plus grand mérite, mais, aussi l'imprévu le plus dur à gérer. Devant la magie de certains instants, il est facile de gâcher l'ambiance par un mot mal placé ou par une phrase qui ne soit assez intense pour égaler cette féérie, les gens se taisent, généralement, à ses instants, mais, lui il craignait que ce silence, qui s'éterniserait, ne la languisse. Il puisait au delà de ce la simple créativité et ingéniosité pour la marquer, la surprendre, comme il en était, tout le temps, apte. Cette nuit, le sort en a voulu autrement; son visage était à quelques centimètres du sien qu'il pouvait ressentir la chaleur qui s'en dégage, ses yeux étaient fermées, il arrivait à ressentir son cœur battre alors qu'elle se trouvait serrée contre lui, il n'y a plus de musique, ni dans les airs, ni dans sa tête, comme ça a toujours été dans ses moments d'inspirations, pourtant c'était l'instant qu'il ce souciait d'éterniser, le plus, de toute leur vie de couple. Il s'apprêtait à balancer un vulgaire "Je t'Aime" quand il ressentit son souffle le toucher de plus près, il relâcha son corps et sa lèvre inférieure qu'ils serrait, une seconde auparavant, avec ses dents. Ses yeux, encore et toujours, fermés, il n'osa se pencher encore plus par peur que ce soit son esprit qui lui joue des tours, jusqu'au moment où il sentit ses lèvres emprisonner la sienne. Ce n'était pas un "Smak" ou un "baiser volé" comme on les appelle, c'était un "Baiser Osé et Improvisé", avec lequel elle avait voulu le surprendre et immortaliser leur tango, leur parade nuptiale.

mardi 20 janvier 2009

Mon Sheol ...

Peut être que j'aurais voulu crier "je t'Aime"
Par ce Silence qui s'éternise dans mes nuits
Affronter, en fin, de face, tous mes problèmes
Quand ils ne sont que, de toi, que je me languis?

Peut être que je voulais vivre mes poèmes
Quand, dans mes silences, la rime me fuit
Alors que mes vers se trouvent un thème
Et qu'ils s'achèvent toujours par "Et puis?"

Peut être que ces mots doux comme crème
C'est cette silencieuse rage qui me détruit;
Verrais je, un jour, le fruit de ce que je sème?
Ou est ce un traitre mirage, qu'est ce Paradis?

jeudi 15 janvier 2009

Enfants de tous pays et de toutes couleurs, on vous arrache vos coeurs, pour faire notre bonheur!

J'ai juré de ne pas écrire une seule ligne sur ce qui se passe à Gaza, non pas par manque de compassion ou par indifférence, envers ce qui se passe et ce qu'endurent les milliers de civiles pris en otage par un état lâche (Egypte), un état mercenaire (le gouvernement du Hamas), un état terroriste (Israel) et un état d'impuissance (nous autres simples citoyens), mais, pour ne pas ressembler aux "preneurs de DECISIONS arabes", d'ailleurs ils ne le seront jamais, qui à chaque fois nous sortiront les mêmes discours dans de nouveaux décors et avec de nouvelles dates au dessus des signatures des textes adoptés et des déclarations! Ce qui me pousse à écrire, c'est la décision prise par les Iles Maurices d'annuler le concert d'un certain Enrico Macias qui, pour ceux qui ne le connaissent pas, chante le célèbre titre : "Enfants de tous pays" qui lui valu une décoration du président des Nations Unies en 1980 comme étant "Chanteur de la Paix", et qui se prononce en grand supporter pour "l'acte d'auto défense Israelien" tout en se rappelant son engagement en faveur du Tsahal! Ce qui me sidère le plus, c'est qu'il est Algérien d'origines et que pendant les vingt et trois ans qu'il vécu là bas, il n'a jamais été agressé, une seule fois, par qui conque! Je voulais juste lui proposer un "Remake" de son plus célèbre morceau :

Enfants de tous pays
Tendez vos mains meurtries
A nos vautours, qui
Vous ôtent la vie!

Enfants de tous pays
Et de toutes couleurs
On vous arrache vos coeurs,
Pour faire notre bonheur!