lundi 20 septembre 2010

Douceurs nocturnes

Toutes les lettres
vont disparaitre.
Et tous les mots
sonneront faux.
Car toutes les langues,
pour moi, elle manquent
manquent de sons;
ces sentiments
que crie cette voix,
en qui j'ai foi,
au fond de moi,
dans mes émois,
lorsque l'amour,
dans l'air résonne
ou que dans tes yeux,
tu m'emprisonnes
ou que je maudis
cette distance
cette douleur
cette sou ... France.
Je pleure les rimes,
pauvres victimes
les hyperboles,
d'instants de joie,
ou d'amours folles.
Je plains la prose
et l'hypotypose,
des langues nuits
quand je te cose.
Mais, si ce soir,
je garde l'espoir
c'est que si t'en fais le souhait
je pourrais tout réinventer

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