mercredi 1 juillet 2009

Pour que tout le monde parle ...

Carthage, une ville qui occupe, dans l'histoire de la Tunisie, une très grande place et qui a devancé toutes les vieilles civilisations, voire certaine nouvelles sur plus d'un plan. Carthage, pour ceux qui ignore l'histoire, était la première place boursière au monde et c'est elle qui donna son nom à la Bourse, la colline qu'on nomme Byrsa en restera témoin. Mais Carthage n'était pas juste une cité économique, c'était aussi un état et là aussi elle était pionnière à mettre en place la première constitution de toute l'histoire de l'humanité; La constitution de Carthage. Une constitution qui a suscité l'intérêt du grand philosophe Aristote qui l'a cité dans son ouvrage "La Politique" et c'était la seule constitution non grèque qu'il a cité tellement elle donnait de l'inspiration. Cette constitution a organisé la vie politique et sociale à Carthage et garanti les droits des citoyens; On y mentionne comme droits individuels:

droits - la liberté individuelle et la liberté économique : rôle commerçant des puniques, source de prospérité pour la cité - certains droits politiques « tout citoyen qui le désire peut combattre la proposition présentée » à l’assemblée du peuple. Entière liberté de parole et d’expression à propos des problèmes de la cité. L’individu a un rôle politique important, il appartient à la cité, à la communauté de ses habitants, mais il n’est pas étouffé par celle-ci. Ce caractère en fait une originalité par rapport à Sparte et en Crète.

Si Carthage avait prospéré, c'est parce qu'elle a respecté cette constitution. La preuve en est que lorsque cette "table des lois" a été délaissé, Carthage s'était affaiblie car le peuple n'avait de raison de supporter la cause de cet état qui jadis puisait son pouvoir en eux, et ne pouvait s'investir dans le grand projet qu'est l'état au profit d'une minorité qui ne le représente pas tant que ça.

Carthage a toujours eu une constitution et à chaque fois qu'elle s'en est éloigné au sens d'oter au peuple le pouvoir de s'exprimer et de participer au dialogue politique, le peuple a tourné le dos à l'état le laissant faire face, seul, à ses problèmes. Et la constitution de Carthage, aujourd'hui, garanti à ces citoyens le droit basique de parler, de crier "Merde" quand il en a marre. Alors respectez cette constitution pour que cette nation survive.

2 commentaires:

big boss a dit…

Aya behi aou mech en respecteha, ghodwa nssakarlak mkhaznek .

Ignescence a dit…

Pourquoi pas :p