mercredi 15 juillet 2009

Anaphore agonisante

l'eau ruisselait le long de ses pieds et il venait de réaliser que son départ était imminent et sans appel, ils allaient se séparer et, peut être, ne se reverront pas de si tôt. Il sentit un grand pincement au cœur et fut pris par un grand malaise que sa respiration se faisait difficile. Il senti que même là où il irait, elle allait lui manquer tellement que toute les belles choses qu'on en disait n'allait lui plaire tant que ça. Il ne se voyait pas sans elle pour plus de quelques heures, jours dans les pires situations. Certes ce vide sera difficile à combler et l'attristait tellement, mais, plus que tout, c'était son inconfort qui le transissait plus que tout; il l'imaginait seule dans son lit le soir guettant sa présence dans les souvenirs qui se faisait de plus en plus flous et de moins en moins précis. Ses chemises s'empreignaient de plus en plus d'humidité que l'odeur de son parfum s'estompera au bout de quelque temps. Il la voyait tourner en rond dans les différentes pièces de leur maison aspirant à ce que sa clef tourne, une fois de plus dans le verrou et qu'il sera là dans son plus simple appareil, ni bouquet de muguet, ni complets, ni même les courses, juste qu'il soit là et qu'elle puisse se retrouver encore une fois avec lui. Il était plus que sur qu'elle sanglotera dans le silence qui s'éternisera pour elle et que les ses yeux brilleront encore et encore, non par émois car sourire serait un luxe pour elle. Son cœur s'embrasera entre ses cotes et glaciaux deviendront le canapé, la cuisine, la balançoire du jardin, ... et son monde. Ses poèmes, ses messages et les roses séchées qu'il lui avait offert et qu'elle gardait précieusement dans sa boite à souvenir lui donneront l'envie de verser des larmes et du sang alors qu'elle passait des longues heure allongée à s'évader en les regardant. Ses mots doux lui manqueront, ses déclarations qu'il avait le don d'en inventer comme personne à la faire toujours rougir après tant d'années passées ensemble et sa capacité à la surprendre à créer un monde magique et fantastique dans lequel les rêves deviennent tangibles.
Il n'avait pas choisit ce départ précipité. Il n'a eu le temps de la prévenir et même si c'était le cas, il était trop difficile de l'accommoder à ce fait; Il a œuvré toute sa vie pour la faire sourire, pour qu'à chaque fois qu'il lui annonçait une nouvelle elle préserverait dans sa tête l'illusion que c'est lui le génie, le charmeur enchanteur qui usait de ses pouvoirs pour qu'elle vive heureuse à jamais. Même quand il avait à l'exposer à la fatalité du destin, il était toujours là pour la prendre dans ses bras et l'accompagner dans ces dures épreuves, or, cette fois ci, ce ne serait le cas. Ses peines le faisait souffrir, il ne pouvait maintenant plus prendre une seule inspiration et ce flux d'idées sombres l'irritait que son mal de cœur devenait de moins en moins supportable, il n'arrivait presque plus à se tenir debout, il tentait de s'appuyer sur le mur à côté de lui, il devenait incapable de distinguer les formes et les couleur, la buée qui l'entourait ne l'aidait non plus à se replacer dans ce monde, en tentant de s'adosser contre le mur, il avait finit par glisser et tomber, il était pris de convulsions et des spasmes de plus en plus violent que la douleur se faisait aiguë, il commençait à virer au bleu, il distinguait à peine sa voix qui criait son nom depuis la cuisine, il était dans l'incapacité de lui répondre, il avait l'envie de plonger sa main dans sa poitrine et la libérer de cet étau qui se serrait horriblement sur elle, l'eau qu'il recevait à la figure le noyait et bloquait sa respiration déjà impossible, tout devint calme d'un coup, il entendait des grands pas dans le couloir comme au fond d'un puits, les rideaux s'écartèrent violemment, ses yeux allait se fermer, s'était sa silhouette qu'il avait distingué en dernier, ça y était, il était parti, il n'était plus de son monde, ce n'était qu'une question d'heures et elle ne pourra plus le toucher, le voir, le sentir et elle ne pouvait déjà plus l'entendre. Elle le secoua violemment tentant de le ramener, elle frappa avec son poing sur sa poitrine dans l'espoir que son cœur battrait à nouveau. Il lui disait toujours que l'amour est l'essence même de la magie de ce monde, qu'il était capable de tout, de réaliser l'impossible, de ramener les gens de chez les morts, de les faire revivre, il ne lui avait jamais menti, presque jamais; Elle le pris dans ses bras et déposât sur ses lèvres un grand et dernier baiser, mais ça ne le ramenât pas.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ceci est un nouvel épisode de la nouvelle que vous pouvez découvrir en entier en suivant les liens suivants:
http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-corporelle.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-spirituelle.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/premier-couplet.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/07/deuxime-rime.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/07/rime-plate.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/11/refrain.html

http://ignescence.blogspot.com/2009/01/strophe.html

http://ignescence.blogspot.com/2009/04/vers-libre.html

http://ignescence.blogspot.com/2009/07/anaphore-agonisante.html

abu arabi a dit…

على الاقل ماتجيش تعللق فى المدونات وتحكي فى الشأن التونسي...علخاطر يظهر انك تونس ما تعرف منها الا الكسكسي والسلاطة المشوية...والبقية بكللك فرنساوي ..ومتطرف زادة...ننصحك اهتم بارتفاع مستوى المياه على ساحل النورماندي..وكيفية التصدي لتدفق الهجرة السرية..يمكن مواضيع من هذا النوع تكون فى متناولك احسن..لكن اذا باش تحكي تونس والجزيرة ومانعرفشي اشنوة...الظاهر اننو ماعندك فى هالسوق ما تذوق..الهوى الفرنسي والتعابير الفرنسية والدم الفرنساوي ظاهر وواضح وجلي فى كتاباتك..حتى وان حاولت كتمه..دون جدوى...فدعك من تونس..فاهلها ادرى بها..ودمت بخير صديقي...ا توت