Depuis le 14 janvier dernier, le calme est devenu un luxe que seules certaines villes et certains villages en bénéficient. Les autres coins de la Tunisie, et surtout la capitale vivent au rythme des sit-in et les manifestations qui bloquent la circulation (et les commerces qui sont le gagne pain de milliers de personnes) et d’une insécurité horrifiante. Toutes les semaines (ou presque) la Kasbah devient une aire de jeu pour les « froukh » (les gamins) des écoles, de drague pour les « mak’houtin » (les pervers) débauchés, de détente pour les « karkara » (les traîne pied) du service public, de rachat de virginité pour les « mounèfkin » (les hypocrites) qui applaudissaient et bénissaient, il y a à peine un mois et demi, le grand manitou, … et touts les bons à rien manipulé par l’Union des Grands Trafiquants Tunisiens (UGTT) et les différents ordres des pourris qui ne servaient et ne servent, toujours, que les intérêts des grands cabinets d’avocats (qui rédigeaient les contrats de mainmise des Trabelsi et autres sur les biens du pays, en toute illégalité) et des grands bureaux d’études (où ont été, certainement, conçus les plans de tous les sites d’investissement volés et arrachés aux pauvres gens, comme fut le cas à la cité Boustil à la Goulette). C’est leur droit, me dirait-on, mais, c’est aussi son droit au mec qui bosse à « Essarrajin » d’aller gagner de quoi nourrir sa famille sans être bloqué ou horrifié de la catastrophe qui pourrait tomber d’une heure à l’autre. C’est aussi mon droit de ne pas voir l’argent de mes impôts se dilapider à réparer pour la nième fois les pots cassé ou à payer ces gens qui entre temps faisaient la grâce matinée. C’est aussi mon droit de demander qu’on annule les sommes d’argent qu’on leur verse en partie des charges patronales (plus de 5.1 millions de dinars tous les ans) et de la caisse nationale de sécurité sociale CNSS (plus de 2.4 millions de dinars annuellement) et que si l’état n’en a rien à cirer que je les récupère sur mon Net pour en faire ce qui me semblerais plus juste.
Un « Burning Man » festival en pleine place de la Kasbah avec comme emblème à cramer, vers la fin du festival, la Tunisie, sa stabilité, l’avenir de ses enfants et son économie. Des gens que j’ai déjà qualifié de bons à rien manipulés et que je rajouterais : « Incultes et Ignorants » qui bêlent les slogans derrières, parfois, des ex RCD qui se sont improvisés les révolutionnaires de la 25ème heure. On a beau rassembler 50 000 personnes au même endroit, mais, oh que jamais on ne me convaincra qu’ils sont conscient de ce qu’ils répètent ou que les milliers d’écoliers et lycéens, qui sans les antisèches ne retiendrait pas les baba des cours d’éducation civique, connaissent la différence entre démocratie et liberté (sans aller jusqu’à parler de régime parlementaire et présidentiel) ! Non plus les milliers d’autres, qui durant les 20 dernières années n’avaient acheté des journaux que pour les pages sport, connaissent les liens qu’entretenait Rached Ghannouchi avec le FIS ou les raisons de la défaite du MDS de Mestiri. Mais tant qu’on peut sauter les heures de travail et sécher les cours, le « patriotisme » prend un tout autre sens et devient si bénéfique avec comme seul risque, une épidémie de rhume.
A toute cette gabegie s’ajoute une mode bizarre, la rué vers la capitale. Certes qu’on est tous tunisiens et que toute la Tunisie est chez soit, mais, faire la traversée de l’autoroute « Tunis-Msèken » ou de la GP1 pour venir participer au sit-in de la Kasbah, me rappelle les festivals de rock à la campagne avec des ados, leurs sacs de couchage et leur came et tout le monde couche avec tout le monde par amour du ROOOOOOOCK ! A ma modeste connaissance, il y a des centre villes et des représentations officielles du pouvoir dans toute la Tunisie et qu’il suffit d’un ordinateur portable et d’une clé 3G pour qu’un ministre puisse bosser de n’importe quel endroit sur terre sans devoir se déplacer impérativement à la Kasbah, pour ce. Ce sont eux qui ont fait la révolution et sans eux Ben Ali serait toujours au pouvoir etc. … etc. voilà l’argument qu’on ne peut contrer, pour justifier cette présence. C’est FAUX ! Vous voulez des preuves ? Juin 2008, à Gafsa, le bassin minier s’embrase, Hichem Aleymi meurt électrocuté et on ne sait toujours pas qui a rétablit le courant, Fahem Boukaddous et autres emprisonnés, l’armée tire sur les civils et on parle de morts, Facebook n’était pas aussi réputé que ça, quelques bloggueurs (et comme je suis fier d’en faire partie) tentent vainement de médiatiser les faits au risque de passer en « 404 Not found » sur le net comme dans la vraie vie (coucou Fatma Arabica) … finalement puisse dieu avoir leur accorder sa miséricorde et leur rendre justice dans une seconde vie ! Quelques mois après, les inondations font des victimes et personne ne sera blâmé pour cette infrastructure défaillante qui a mené à la catastrophe, vu que Facebook ne comptait que quelques milliers de Tunisiens, à l’époque ! Donc, si, comme les autres fois, les grandes villes et surtout la capitale ne se seraient pas jointes au mouvement et fait pression, on aurait cramé Sidi Bouzid et Kasserine et Ben Ali serait toujours là (enfin si c’était vraiment la pression de la rue qui l’a fait fuir car j’en doute fort) ! Donc, si vous voulez faire des sit-in, merci de bien vouloir les faires dans vos villes respectives.
Ghannouchi a démissionné, hier, et je me désolidarise à 1000% (avant c’était à 90%) du bordel à la Kasbah (je pense que si on a voulu fermer le bordel de Bab Bhar c’est pour éviter la concurrence avec le nouveau qu’on planifiait, à l’époque, à la Kasbah) et je dis, en mon propre nom et celui de ceux qui adhèrent à mon point de vue (et non tout le peuple, bien évidement) qu’il n’a lieu d’être ou de persister. Tout ce qui pourrait survenir comme actes de violence de la part des forces de l’ordre ou de simples habitants et commerçants qui en ont marre de cet enfantillage, envers les manifestants, serait 100% naturel et justifiable, à l’encontre de ces traîtres (car comme ça je vous traiterais dorénavant) qui finiront par détruire le pays inconsciemment ou en toute conscience. Je vais clore par une citation : « L’ignorant pourrait se causer plus de tort que ne pourrait lui causer son ennemi » (Kad yafaalou aljahilou bi nafsihi ma 9ad la yafaalouhou aladowwou bi adowwihi)
Un « Burning Man » festival en pleine place de la Kasbah avec comme emblème à cramer, vers la fin du festival, la Tunisie, sa stabilité, l’avenir de ses enfants et son économie. Des gens que j’ai déjà qualifié de bons à rien manipulés et que je rajouterais : « Incultes et Ignorants » qui bêlent les slogans derrières, parfois, des ex RCD qui se sont improvisés les révolutionnaires de la 25ème heure. On a beau rassembler 50 000 personnes au même endroit, mais, oh que jamais on ne me convaincra qu’ils sont conscient de ce qu’ils répètent ou que les milliers d’écoliers et lycéens, qui sans les antisèches ne retiendrait pas les baba des cours d’éducation civique, connaissent la différence entre démocratie et liberté (sans aller jusqu’à parler de régime parlementaire et présidentiel) ! Non plus les milliers d’autres, qui durant les 20 dernières années n’avaient acheté des journaux que pour les pages sport, connaissent les liens qu’entretenait Rached Ghannouchi avec le FIS ou les raisons de la défaite du MDS de Mestiri. Mais tant qu’on peut sauter les heures de travail et sécher les cours, le « patriotisme » prend un tout autre sens et devient si bénéfique avec comme seul risque, une épidémie de rhume.
A toute cette gabegie s’ajoute une mode bizarre, la rué vers la capitale. Certes qu’on est tous tunisiens et que toute la Tunisie est chez soit, mais, faire la traversée de l’autoroute « Tunis-Msèken » ou de la GP1 pour venir participer au sit-in de la Kasbah, me rappelle les festivals de rock à la campagne avec des ados, leurs sacs de couchage et leur came et tout le monde couche avec tout le monde par amour du ROOOOOOOCK ! A ma modeste connaissance, il y a des centre villes et des représentations officielles du pouvoir dans toute la Tunisie et qu’il suffit d’un ordinateur portable et d’une clé 3G pour qu’un ministre puisse bosser de n’importe quel endroit sur terre sans devoir se déplacer impérativement à la Kasbah, pour ce. Ce sont eux qui ont fait la révolution et sans eux Ben Ali serait toujours au pouvoir etc. … etc. voilà l’argument qu’on ne peut contrer, pour justifier cette présence. C’est FAUX ! Vous voulez des preuves ? Juin 2008, à Gafsa, le bassin minier s’embrase, Hichem Aleymi meurt électrocuté et on ne sait toujours pas qui a rétablit le courant, Fahem Boukaddous et autres emprisonnés, l’armée tire sur les civils et on parle de morts, Facebook n’était pas aussi réputé que ça, quelques bloggueurs (et comme je suis fier d’en faire partie) tentent vainement de médiatiser les faits au risque de passer en « 404 Not found » sur le net comme dans la vraie vie (coucou Fatma Arabica) … finalement puisse dieu avoir leur accorder sa miséricorde et leur rendre justice dans une seconde vie ! Quelques mois après, les inondations font des victimes et personne ne sera blâmé pour cette infrastructure défaillante qui a mené à la catastrophe, vu que Facebook ne comptait que quelques milliers de Tunisiens, à l’époque ! Donc, si, comme les autres fois, les grandes villes et surtout la capitale ne se seraient pas jointes au mouvement et fait pression, on aurait cramé Sidi Bouzid et Kasserine et Ben Ali serait toujours là (enfin si c’était vraiment la pression de la rue qui l’a fait fuir car j’en doute fort) ! Donc, si vous voulez faire des sit-in, merci de bien vouloir les faires dans vos villes respectives.
Ghannouchi a démissionné, hier, et je me désolidarise à 1000% (avant c’était à 90%) du bordel à la Kasbah (je pense que si on a voulu fermer le bordel de Bab Bhar c’est pour éviter la concurrence avec le nouveau qu’on planifiait, à l’époque, à la Kasbah) et je dis, en mon propre nom et celui de ceux qui adhèrent à mon point de vue (et non tout le peuple, bien évidement) qu’il n’a lieu d’être ou de persister. Tout ce qui pourrait survenir comme actes de violence de la part des forces de l’ordre ou de simples habitants et commerçants qui en ont marre de cet enfantillage, envers les manifestants, serait 100% naturel et justifiable, à l’encontre de ces traîtres (car comme ça je vous traiterais dorénavant) qui finiront par détruire le pays inconsciemment ou en toute conscience. Je vais clore par une citation : « L’ignorant pourrait se causer plus de tort que ne pourrait lui causer son ennemi » (Kad yafaalou aljahilou bi nafsihi ma 9ad la yafaalouhou aladowwou bi adowwihi)