Fatma, le célèbre long métrage de Khaled Ghobbel de 2002 nous parlait de Fatma, cette fille violée doublement condamné pour un crime dont elle en était victime. Les contes se ressemblent au fil du temps. Une autre Fatma, mais, une plume violée, et c'est cette même plume qui se trouve assise sur le banc des accusés, comparaissant pour répondre à une question honteusement absurde: "Pourquoi penses tu?"
J'aimerais bien fermer ma gueule, me tenir à carreau, me morfondre à lire les blagues du jour et l'information insolite de la veille, mais, ça ne pourra le faire pour cette fois ci! C'est le comble! Quand on a transformé les lieux de rencontre entre jeunes têtes pensantes en quartier général pour jeunes ados en crise d'hormones, on ne l'a pas ramené. Quand les stades de foot se sont transformés en arènes pour les groupes racistes, nazies, anarchistes, on ne s'est pas plaind pour autant. Quand nos maisons de jeunes et de cultures se sont transfromés en ruines où on vient nous rappeler des projections cinématographiques, des compétitions de culture générale, des clubs de théatre, de peinture et de sculpture, ... et fêter les mariages car c'est à ça que ces lieux servent, de nos jours, personne ne s'était révolté. Mais, violer le dernier endroit où on a le droit de nous défouler sans blesser personne, ni causer de dommage matériel ou même gêner le confort d'autruit, là je ne peux résister à l'envie de m'indigner à haute voix!
Merde, vous êtes des berbères, des arabes, des turques et quelle que soit votre origine, la femme a toujours été bien traitée, cajolée et défendue. Personne n'avait le droit de lever sa main ou même sa voix sur une femme, non parce que c'est un être faible ou sans défense mais car c'est un cristal précieux. Hélas, vous souiller votre identité même en prenant à partie une femme artiste pour un crime qui n'en est un.
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