lundi 28 décembre 2009

Au trou de mémoire de l'histoire ... à la mémoire de Gaza

Un an s'était écoulé depuis l'offensive "Plomb Durci" Israélienne et je ne veut m'attarder dessus, vu que comme tout le monde, je finirais avec mon trou de mémoire dans quelques jours, quelques heures, quelques minutes et un décompte pour le nouvel an! Et dans une année, je commémorerais, peut être ce massacre, ou une offensive, encore plus brutale que destructrice. Une autre date, plus probablement. Un peu comme ce trou de mémoire qui m'a fait oublier les dates des Intifada, des batailles de la honte des défaites des arabes "unis" (dans la connerie) contre l'état hébreux et qu'on croit si affligé qu'on ne le reconnaisse comme état, alors qu'il grignote aux rythme de la construction des colonies les terres de ce que fut un jour appelé "Terre de Palestine" et qui aujourd'hui n'est qu'un archipel de villes isolée et plus minuscules que l'honneur et la fierté de je ne sais combien d'amnésiques, comme moi, et qui se proclament adhérents de la cause!

On brandira les slogans quelques jours, on organisera des marches en criant notre "courage" et "aptitude" à faire déguerpir le "colon" et rendre justice au "peuple frère"! Puis on enchainera par les embrassades et les vœux hypocrites pour la nouvelle année et les résolutions d'arrêt de fumer et de faire du sport et arrêter de conduire en état d'ivresse en s'excitant sur les "Tubes" d'antan et d'aujourd'hui. Toujours ce trou de mémoire est l'unique responsable, vu qu'on y est pour rien; On a la volonté nous et nous somme prêt à imposer le changement! Nous sommes si prêt à l'imposer que les têtes qu'on regarde à la télé, tous les soirs, au journaux des 20 Heures du bas monde ou on vit, ne changent qu'après trois jours de deuils!

Réveillez vous, vous n'êtes que des gueules grandes ouvertes, plus lâches que bavardent! Vous gueulez et vous ne ferez plus que ça! Incapables de faire face à quelques policiers ignorants et illettrés et à des semblants de soldats moins armés qu'un groupe rebelle en Afrique centrale. Vous vous croyez capables à faire face à un état de 5 millions de soldats, équipé à la pointe de la technologie, mieux payés que nos ministres, plus éduqués que nos professeurs et plus approvisionnés que nos équipes nationales sportives! Encore une fois un trou de mémoire, on a oublié qu'on a plus d'un ennemi commun, que des ennemis sans armes ni avions de chasse nous mettent à genoux; La famine, l'analphabétisme, le chômage, le retard technologique, ...etc.

Je suis désolé Gaza, j'ai honte de moi et j'aurais encore plus honte si je te promettrais, un jour, de te libérer, de te venir en aide alors que je suis incapable de m'offrir ce luxe. Je ne crois pas aux prières, je crois au travail et à l'action, c'est pourquoi je ne prierais pour toi. A chacun de nous les murs qui l'emprisonnent, sa souffrance quotidienne et ses trous de mémoire ...

dimanche 27 décembre 2009

Air que je Fredonne

Cette chanson a, de plus, d'une mélodie qui peut plaire à tous les âges, des paroles que j'admire; regarder la vie à travers les yeux d'un enfant curieux et essayer d'imaginer ce qui se passe dans sa petite tête est trop dur à faire, car moi aussi, j'ai tenté de le faire (voir ici) et ça a été trop dur que de le faire. L'air que je fredonne est "Qui a le droit?" une chanson de Patric Bruel:

On m'avait dit : "Te poses pas trop de questions.
Tu sais petit, c'est la vie qui t' répond.
A quoi ça sert de vouloir tout savoir ?
Regarde en l'air et voit c' que tu peux voir."

On m'avait dit : "Faut écouter son père."
Le mien a rien dit, quand il s'est fait la paire.
Maman m'a dit : "T'es trop p'tit pour comprendre."
Et j'ai grandi avec une place à prendre.

Qui a le droit, qui a le droit,
Qui a le droit d' faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C' que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l'on ment.

On m'avait dit que les hommes sont tous pareils.
Y a plusieurs dieux, mais y' a qu'un seul soleil.
Oui mais, l' soleil il brille ou bien il brûle.
Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles.

A toi aussi, j' suis sur qu'on t'en a dit,
De belles histoires, tu parles... que des conneries !
Alors maintenant, on s' retrouve sur la route,
Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes.

Qui a le droit, qui a le droit
Qui a le droit d' faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C' que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l'on ment.

jeudi 17 décembre 2009

Rime embrassée

Il était là, simplement habillé, décontracté. Elle lui a serré la main, ils ont pris la direction d'un café, autour d'une table ils se sont assis. Elle était d'une telle timidité et méfiance qu'elle n'osait engager une quel conque discussion, il était d'une telle spontanéité qu'il ne s'arrêtait de parler. Elle aimait sa compagnie, mais, avait peur de cette différence entre elle et lui; Chaque phrase qu'il sortait et sur laquelle elle n'ose répliquer pesait lourd sur son cœur et essayant de le cacher derrière un sourire, elle se mettait de la pression au point que tout son corps en tremblait. Pour elle, c'était le début d'une sincère amitié, mais, jamais le prélude d'une belle et merveilleuse histoire d'amour. En le regardant dans les yeux, elle s'angoissait devant ce regard curieux et voyait qu'il n'était point aussi détendu qu'il ne laissait afficher. Ce soir, en rentrant, sans doute, il l'appellera pour lui dire qu'il préfèrerait s'en tenir à l'amitié.

Elle s'était donné de la peine pour être correctement habillée, sans excès ni artifices, faute de quoi, elle se sentirait gênée. Qu'il ne se soit pas penché dès la première rencontre pour lui faire la bise lui a évité le malaise de rougir en début de sortie. L'endroit, très public, a pratiquement fait disparaitre tout le trac qui lui nouait l'estomac. Il avait pris l'habitude, par son travail, d'entamer la discussion sur des sujets divers, histoire de détendre l'atmosphère, elle était sobre et raisonnée, prêtant oreille à chaque mot qu'il prononçait sans trop répliquer. IL se sentait ravis par sa présence, mais, s'affolait qu'il n'arrivait pas à la pousser à la causette; Quand elle souriait, sans s'exprimer, il sous entendait que son monologue la désintéressait et que dans un soucis de respect, elle le cachait derrière ce lon silence trahi par des petits tiques nerveux qu'elle ne pouvait contrôler. Pour lui, l'évidence était qu'il n'espèrera plus que des messages de vœux pour les fêtes, mais, jamais de merveilleux souvenirs qui se fêtent. Il tentait, en vain, d'attirer son regard qui effleurait le sien, par moments, et en se posant des millions de questions sur ce qu'il lui inspirait, il affichait un air confiant. Ce soir, quand il l'appellera, elle se contentera de le remercier pour le café sans évoquer un nulle plaisir et il comprendra, tout de suite, que ce sera tout.

Le taxi les ramenait au quartier ou elle habite et tous les deux ne pouvaient que garder le silence dans l'attente de l'ultime verdict, après s'être échangés les numéros de téléphone. Il ne voulait bousculer les bonnes manières en la laissant rentrer seule, elle y voyait une galanterie louable. Quand ils descendirent de la voiture, et qu'ils faisaient les derniers mètres, à pied, il n'a manqué de lui avouer qu'il la trouvait belle, jamais il ne su pourquoi. Elle avait souri, différemment, cette fois ci, elle n'avait pas tremblé. Elle était plus belle, à ses yeux. Quand il a du lui dire au revoir, il a pris son téléphone et lui composa un message, c'était leur premier échange téléphonique; il l'avait remercié pour la faveur qu'elle lui avait accordé, fait part du plaisir qu'il a eu en sa compagnie, avoué son impatiente pour la prochaine fois. Les quelques mots qui accompagnèrent son merci avaient changé la donne pour leur relation. Quelques phrases et deux remerciements avaient signé ce que fut, par la suite, l'engagement de toute une vie.

Depuis qu'il était parti, elle le voyait dans ses rêves. Il était, toujours, là, habillé comme pour un diner romantique, ils s'embrassaient en se voyant et elle ne le laisser placer une seule phrase tout au long du rêve, elle lui racontait, chaque nuit, ses journées ...

mardi 8 décembre 2009

Sur le toit du monde

Sur le toit du monde
La banalité règne
la banalité est la loi

Sur le toit du monde
de tristes âmes saignent
qui n'en font pas leur foi

Sur le toit du monde
L'âme prie la pierre
ne trie pas les tonnerres

Sur le toit du monde
Tous les tonnerres crient
se glissent dans la nuit

Sur le toit du monde
Les tonnerres font peur
Sèment la terreur

Sur le toit du monde
Ce que fut, jadis, du sable
est une pierre incassable

Sur le toit du monde
les âmes la croient bénie
c'est ce qui les unis

Sur le toit du monde
On ne dit qu'elle est faite
Ou qu'elle est imparfaite

Sur le toit du monde
Un jour mourront les prêtres
et tout ça va disparaitre