Depuis la nuit des temps les choses ont changé, après un communisme primitif dont la seule loi est: "Tu chasses, c'est à toi", on est passé au système de salaires, médiocres évidemment, mais, tout de même indispensable pour assurer la survie des espèces (de salops) qui sont les richissimes patrons et la mort lente et peu douloureuse pour nous autres employés (à utiliser dans le sens "utilisés" et non "travailleurs") dont le destin nous a moins gâté. Bien entendu, ceux qui nous versent nos salaires sont ceux qui les ré-empochent derrière les caisses. Ce va et viens monétaire (plus de va que de viens), est souvent appelé activité économique dont l'une des plus grandes base est le pouvoir d'achat; c'est une notion introduite dans les calculs des économistes pour évaluer notre degré d'incapacité à nous approvisionner en biens de survie sans crouler sous les dettes. Cette incapacité évolue suivant l'évolution de nos salaires et des prix des produits qu'on achète, surtout les produits vitaux. Les grands Manitous détiennent un savoir plus fructueux que celui des alchimistes et plus ingénieux que celui des illuminatis: "l'Art de l'Augmentation"!
Dans "La Bible de l'OMC", on trouve cette prière récurrente, que tous les peuples récitent: "Nos responsables qui êtes dans les palais, que vos ordres soient exécutés, que vos décisions arrivent et que vos circulaires soient sacrées, donnez nous notre pain quotidien, baissez son poids et même sa qualité, mais surtout, n'augmentez pas les prix du pain". C'est la règle de base suivie, depuis des années, presque partout dans le monde et ce malgré l'évolution constante des prix des céréales dans les marchés mondiaux. On a compris que le "con"sommateur ne ressent l'augmentation du coût de vie que lorsqu'il s'achète une baguette. Le prix du pain reste constant mais d'autres produits vitaux n'obéissent pas à cette règle; Sucre, Lait, énergie, café, thé, ...etc. tous sont devenus plus chers, avec le temps, surtout les dimanches. Et oui, Dimanche n'est pas que le jour du seigneur chez les chrétiens, c'est aussi le jour des seigneurs (mortels) chez les peuplades qui adoptent le système de repos dominical, le jour où ils mettent en marche leurs plan d'enrichissement. Ce n'est pas tous les dimanches que les prix sont revus à la hausse car, certes que les gens se mobilisent moins quand ils sont seuls à accueillir la nouvelle le jour de leur repos et où ils sont le moins stressés, les gens ne peuvent pas accepter un trop de grains de sels qui se suivent. Voilà pourquoi, les grandes vacances, les périodes de soldes et les lendemains de grands évènements sportifs, nationaux ou culturels restent les plus opportuns pour les grandes déclarations. PS: Bravo à nos champions d'Afrique de Hand Ball.
La flambé des prix, à elle seule, ne contribuera pas à l'enrichissement imminent des gourous d'entreprises, surtout s'ils sont dans le devoir de nous graisser les salaires de temps à autre, faute de quoi ça débrayerai plus facilement et tout le système qu'ils avaient bâti risquerez de fondre sur leurs têtes. Les maîtres de rites de la loge des PDG citent toujours: "Attaquer (puis fuir) est la meilleure défense". Quand on s'apprête à choquer des centaines d'esprits faibles, mieux vaut de se mettre à l’abri et envoyer ses généraux faire front. C'est pour cela, que vendredi dernier, notre manager a convoqué tous les chefs d'équipes pour leur faire part des nouveaux salaires (de misère) qu'il a décidé, quoiqu'un mois plus tard, on nous a dévoilé les gains pharaoniques réalisés par le groupe défiant toutes crises, avant de libérer les lieux pour partir en vacances, pour une bonne semaine, des vacances qui lui couteraient plus que le salaire du plus payé des employés sur toute une année, primes incluses. Une fuite, inexpliquée, surtout que qui risque de riposter ou de s'opposer à une telle décision? Endettés, emprunteurs, pères et mères de familles à nourrir, engagés dans des projets nécessitant un bon apport financier, ... à chacun ses raisons pour admettre la dure réalité des choses; "Nous resterons, toujours, des pions avançant toujours aussi lentement dans une seule et unique direction, on s'entretuera entre nous car on ne peut approcher de très prés que des pions comme nous, c'est pourquoi notre tactique et nos ruses ne finiront que par nous détruire et à nous réduire et affaiblir en nombre, face à des fous et des tours nous guettant de loin, au moindre faux pas". J'ai déjà trébuché sur un autre échiquier et je tente d'être plus prudent sur celui là. J'y retourne.
Dans "La Bible de l'OMC", on trouve cette prière récurrente, que tous les peuples récitent: "Nos responsables qui êtes dans les palais, que vos ordres soient exécutés, que vos décisions arrivent et que vos circulaires soient sacrées, donnez nous notre pain quotidien, baissez son poids et même sa qualité, mais surtout, n'augmentez pas les prix du pain". C'est la règle de base suivie, depuis des années, presque partout dans le monde et ce malgré l'évolution constante des prix des céréales dans les marchés mondiaux. On a compris que le "con"sommateur ne ressent l'augmentation du coût de vie que lorsqu'il s'achète une baguette. Le prix du pain reste constant mais d'autres produits vitaux n'obéissent pas à cette règle; Sucre, Lait, énergie, café, thé, ...etc. tous sont devenus plus chers, avec le temps, surtout les dimanches. Et oui, Dimanche n'est pas que le jour du seigneur chez les chrétiens, c'est aussi le jour des seigneurs (mortels) chez les peuplades qui adoptent le système de repos dominical, le jour où ils mettent en marche leurs plan d'enrichissement. Ce n'est pas tous les dimanches que les prix sont revus à la hausse car, certes que les gens se mobilisent moins quand ils sont seuls à accueillir la nouvelle le jour de leur repos et où ils sont le moins stressés, les gens ne peuvent pas accepter un trop de grains de sels qui se suivent. Voilà pourquoi, les grandes vacances, les périodes de soldes et les lendemains de grands évènements sportifs, nationaux ou culturels restent les plus opportuns pour les grandes déclarations. PS: Bravo à nos champions d'Afrique de Hand Ball.
La flambé des prix, à elle seule, ne contribuera pas à l'enrichissement imminent des gourous d'entreprises, surtout s'ils sont dans le devoir de nous graisser les salaires de temps à autre, faute de quoi ça débrayerai plus facilement et tout le système qu'ils avaient bâti risquerez de fondre sur leurs têtes. Les maîtres de rites de la loge des PDG citent toujours: "Attaquer (puis fuir) est la meilleure défense". Quand on s'apprête à choquer des centaines d'esprits faibles, mieux vaut de se mettre à l’abri et envoyer ses généraux faire front. C'est pour cela, que vendredi dernier, notre manager a convoqué tous les chefs d'équipes pour leur faire part des nouveaux salaires (de misère) qu'il a décidé, quoiqu'un mois plus tard, on nous a dévoilé les gains pharaoniques réalisés par le groupe défiant toutes crises, avant de libérer les lieux pour partir en vacances, pour une bonne semaine, des vacances qui lui couteraient plus que le salaire du plus payé des employés sur toute une année, primes incluses. Une fuite, inexpliquée, surtout que qui risque de riposter ou de s'opposer à une telle décision? Endettés, emprunteurs, pères et mères de familles à nourrir, engagés dans des projets nécessitant un bon apport financier, ... à chacun ses raisons pour admettre la dure réalité des choses; "Nous resterons, toujours, des pions avançant toujours aussi lentement dans une seule et unique direction, on s'entretuera entre nous car on ne peut approcher de très prés que des pions comme nous, c'est pourquoi notre tactique et nos ruses ne finiront que par nous détruire et à nous réduire et affaiblir en nombre, face à des fous et des tours nous guettant de loin, au moindre faux pas". J'ai déjà trébuché sur un autre échiquier et je tente d'être plus prudent sur celui là. J'y retourne.