Un an, déjà, à Errer

Aujourd'hui, ce blog soufflera sa première bougie. Comme je l'avais annoncé à sa création, je ne sais pas quelle voie lui sera dessinée, poésie, littérature, politique, ...? N'importe quand ça vient du coeur, c'est ce qui compte le plus. En un an, j'ai fait le tour de tout ça, voire plus, avec mes folies et mes coup de gueule et coup de coeur. Aujourd'hui et plus que n'importe quel autre moment précédant, je suis sur que je ne saurais dire quelle voie prendra cet espace, mais, je ne peux qu'affirmer qu'il sera toujours là pour les fidèles de ce coin où j'erre. Merci à tous ceux qui ont, un jour, lu ne serait ce qu'un des titres de mes articles.

Merci Israel ...

Je suis sur, que juste à la lecture du titre de mon article, une avalanche de critiques et de consternations se déclenchera. C'est pour autant que vers la fin, je récolterais certaines acclamations. Cet article confirmera un fait réel, un phénomène d'une société, que les statistiques officielles confirment qu'un de ses individus consacre, à peine, trois minutes à la lecture. Les trois minutes, c'est le temps, que je suppose, réparti à parcourir les titres des informations et des unes sportives des journaux et, bien entendu, des SMS (en termes inassimilables par de gens ayant une telle culture: Les messages téléphoniques). En contre partie, le tunisien accorde aux programmes télévisés plus de deux heures, certainement entre les brèves d'aljazeera, les décrets religieux express, les mercatos et autres prime time news et, finalement, le téléfilm du soir, qui lui épargnera la lecture du roman qui a inspiré son réalisateur. Les mêmes statistiques affirment qu'un Tunisien lit un livre tous les huit ans; Avec les douze que j'ai lu l'année dernière, j'ai épargné à un enfant, qui est né avant la Saint Sylvestre, d'en lire avant la dernière décennie de ce siècle. L'étude, en question, ne prend pas en compte le nombre de "vrais" documentaires regardés, ni de débats (et là je ne parle pas de chamaillades), ni d'articles d'experts, ni de pièces de théâtre, autre que les spectacles de bouffons, ni, même, si les tunisiens lisent l'objet des groupes, auquels ils adhèrent sur Facebook ou autres, avant de s'y joindre. Et en parlant de ce réseau social, il est tout à fait intéressant à noter qu'il figure en tête de liste de sites visités par les Tunisiens, bien avant tous les moteurs de recherche, qu'est une preuve que l'usage des TIC est aussi inutilement qu'exclusivement consacré aux loisirs, ce qui ne me sidère point, au point où on est. La culture générale tunisienne s'est restreinte, alors, au basique et intuitif de nos problèmes, celui qui ne sollicite aucun effort cérébral pour être relevé: Le sionisme incarné par l'état d'Israel! Alors que le monde croule sous le poids de la crise mondiale, nous autres tunisiens, on a presque envie de crier que c'est Israel qu'en est responsable. C'est facile et réconciliant d'avoir un responsable, sous notre main, de tous nos problèmes; de la famine, du chômage, des pandémies, de l'échec de nos sportifs, du suicide collectif des dauphins, de la couche d'ozone qui se détériore, du réchauffement climatique, des bouchons à chaque rond point du centre ville, de l'éducation nationale qui frôle le ridicule avec des programmes qui changent tous les ans et qui se décident sur des coups de tête, ...etc. Ainsi, les solutions sont plus évidentes à envisager et à deviner, nul besoin de nous engager à adopter des résolutions qui visent à hausser le niveau de culture, à recouvrir notre capacité à analyser, à retrouver notre esprit cartésien, à reconnaitre nos faiblesses et nos lacunes. Ainsi, on pourra, intuitivement, penser que détruire Israel est l'unique moyen qui pourrait nous débarrasser de cette misère et de nos problèmes, alors, que le fait est qu'inévitablement, contrer le sionisme n'est réalisable, dans l'état actuel des choses et avec les lacunes actuelles dans nos systèmes, mais surtout, de notre pensée.

Voici pourquoi je dis merci à Israel, c'est parce qu'elle nous évite de faire le point dans nos vies, de faire ce qu'on trouve le plus dur: Changer!

ATI : Auschwitz of Tunisian Internet

Je viens d'apprendre qu'un petit pas pour Big Brother et une grande foulée vers le viol de la vie privée a été franchis, ces derniers jours en instaurant un système qui attribue à chaque citoyen un code d'accès, unique, à Internet. Pour fêter les dix ans de l'accès public à la grande toite mondiale, l'agence, et je ne parle pas de la CIA, bien entendu, a lancé son opération de tatouage de marquage à codes electronique de la population, un peu comme les chiens et chats sont tatoués ou marqués avec des puces, dans les pays développés. Maintenant vous ne serez plus égarés, on saura vous retrouver si vous vous perdez en naviguant sur la grande toile et, ainsi, la grande araignée qui la gère n'aura raison de vous. J'en rigole, mais, une montée de bile à la bouche me prend, en y songeant.

Geste Citoyen: Hors de mon pays, Sale intégriste!

Il y a quelques années, un obscurantiste du nom de Youssef Karadhaoui se donnait le droit à appeler à la guerre sainte contre la Tunisie, "laïque", à fin de faire circuler, librement, ceux qui vingt ans, plus tôt, arrosaient les femmes non voilées et les non barbus d'acide! Ce sale pédophile, marié à une fille qui est peut être plus jeune que la plus jeune de ses filles qui porte le même nom, se permettait, sur les ondes d'Aljazeera, de souiller le nom de ma Patrie, en le prononçant! Cette saleté d'intégriste, qui se prononce pour les attaques contre les civils ou les barbaries publiques (lapidations, fouettage, démembrement, décapitations, ...), a insulté mon Pays plus que, même, un Robert Menar, à qui on a refusé la participation, il y a quatres années, au SMSI! Cet inculte, qui croit que les pokémons sont une conspiration pour que les enfants des musulmans croient à la théorie de l'évolution (la plus proche de la réalité que la théorie créationniste), se ballade, au Kairouan et accorde des interview sur nos chaines et radios, publiques ou privées, avec un grand bienvenue de la part de notre ministère de la culture! Aujourd'hui, c'est à nous, peuple conscient que personne n'a le droit d'insulter la Tunisie ou d'intervenir dans sa politique interne, surtout de quelqu'un qui ne respecte même pas les plus basiques des droits de l'homme tels que le droit à l'Apostasie, nous avons le devoir de lui demander de foutre le camp et d'exprimer notre mécontentement de sa visite: http://jesigne.fr/anti-karathaoui

Air que je Fredonne

Je ne sais pas si c'est leur talent ou si c'est juste moi qui a découvert ce groupe à l'époque où j'ai commencé à décortiquer les paroles des chansons anglaises et que j'ai trouvé les Lyrics des Scorpions si sincères et beaux. You and I, l'un des plus beaux morceaux qu'ils ont interprétés:

I lose control because of you babe
I lose control when you look at me like this
there's something in your eyes that is sayin' tonight
I'm not a child anymore, life has opened the door
to a new exciting life

I lose control when I'm close to you babe
I lose control don't look at me like this
there's something in your eyes, is this love at first sight
like a flower that grows, life just wants you to know
all the secrets of life

It's all written down in your lifelines
it's written down inside your heart

You and I just have a dream
to find our love a place
where we can hide away
you and I were just made
to love each other now
forever and a day

I lose control because of you babe
I lose control when you look at me like this
there's something in your eyes that is sayin' tonight
I'm so curious for more just like never before
in my innocent life

It's all written down in your lifelines
it's written down inside your heart

You and I just have a dream
to find our love a place
where we can hide away
you and I were just made
to love each other now
forever and a day

Time stands still
when days of innocence are falling for the night
I love you girl I always will
I swear I'm there for you till the day I'll die

Time stands still
when days of innocence are falling for the night
I love you girl I always will
I swear I'm there for you till the day I'll die