jeudi 31 juillet 2008
Rime Plate
mercredi 30 juillet 2008
Tunisie tu me Manques
Je me languis de "Annastou yè jmè3a" et de "Messikom bel5ir" et de "3ala slèmetkom" et surtout de l'Allo grâce au quel je sais si celui qui me répond est sfaxien, tunisois ou kairouanais. Tous ont cédé leur place au profit d'un "Assalamou 3alaykom" qui sonne comme les textes de mes livres de primaire que je haissais tant!
mardi 22 juillet 2008
Nous on baisse les coûts et vous vos pantalons
Avant de mettre au clair les raisons de cette surprise, je vais parler d'une autre chose : mon travail! Le cinq septembre dernier, j'ai intégré les rangs d'une société offshore travaillant pour le compte d'un groupe qui investit dans les quatre coins de la planète. Depuis qu'on nous a accueillit, on n'a cessé de nous relater combien ils nous font confiance, comptent sur nous et attendent pleins de belles choses de nous. Presque onze mois à entendre des discours dignes de motivation pour les soldats qui ont participé au débarquement de Normandie. Après quelques deux mois de formation, on m'a affecté dans un service qu'ils ont créé récemment, un service créé avec notre groupe. Un mois et demi de formation spécifique plus tard, on a commencé à mettre la main à la pâte. En sept mois, j'ai du en apprendre plus que tout ce que j'en ai appris en cinq ans de formation d'ingénieur. Aujourd'hui, on m'a convoqué dans le bureau de notre chef d'activité pour qu'on me fasse part de ma proposition d'embauche. Une fois bien installé, on m'a directement parlé de la cotisation à la CNAM (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie) qui a du passer à 8.45% et des charges salariales qui ont suivit, par conséquent. Chose faite, on m'annonce mon brut, si je le touchais en entier, je serais l'homme le plus heureux du monde, mais, le net qui m'en résulte a pu m'arracher un fou rire. Tout compte fait, je n'aurais même pas une hausse de 10% par rapport à mon salaire de l'année en cours. En absence de treizième mois, de primes considérables et d'ambiance seine de travail, je ne vois pas trop ce qui m'attache à cet endroit!
Revenons à notre point de départ. En apprenant la nouvelle, j'ai bel et bien sentis qu'on m'a enculé en quelques sortes et pourtant je n'ai même pas eu besoin de baisser mon pantalon pour ce. Une nouvelle pratique sexuelle dont j'ignorais même les bases et le principe. Tout ce que je sais d'elle, et ce n'est que sur le coup que je l'ai compris, qu'elle ne procure pas de plaisir au soumis. Eux, par contre, je suppose qu'ils jouissent assez de le faire subir à tous les employés, sinon ils auraient arrêté depuis longtemps. "Qui vivra, verra", c'est tout ce que j'ai retenu de cette expérience.
lundi 21 juillet 2008
Air que je Fredonne
أحنّ إلى خبز أمي
وقهوة أمي
ولمسة أمي..
وتكبر فيّ الطفولة
يومًا على صدر يوم
وأعشق عمري لأني
إذا متّ،
أخجل من دمع أمي!
خذيني أمي، إذا عدت يومًا
وشاحًا لهدبك
وغطّي عظامي بعشب
تعمّد من طهر كعبك
وشدّي وثاقي ..
بخصلة شعر ..
بخيطٍ يلوّح في ذيل ثوبك ..
عساني أصير إلهًا
إلهًا أصير ..
إذا ما لمست قرارة قلبك !
ضعيني، إذا ما رجعت
وقودًا بتنور نارك ..
وحبل غسيل على سطح دارك
لأني فقدت الوقوف
بدون صلاة نهارك
هرمت، فردّي نجوم الطفولة
حتى أشارك
صغار العصافير
درب الرجوع ..
لعش انتظارك
Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, la traduction de cette chanson :
je me languis du pain de ma mère
du café de ma mère des caresses de ma mère
jour après jour
l'enfance grandit en moi
j'aime mon âge
car si je meurs
j'aurai honte des larmes de ma mère
si un jour je reviens
fais de moi un pendentif à tes cils
recouvre mes os avec de l'herbe
qui se sera purifiée à l'eau bénite de tes chevilles
attache -moi avec une natte de tes cheveux
avec un fil de la traîne de ta robe
peut-être deviendrai-je un dieu
oui un dieu
si je parviens à toucher le fond de ton cœur
si je reviens
mets-moi ainsi qu'une brassée de bois dans ton four
fais de moi une corde à linge sur la terrasse de ta maison
car je ne peux plus me lever
quand tu ne fais pas ta prière du jour
j'ai vieilli
rends-moi la constellation de l'enfance
que je puisse emprunter avec les petits oiseaux
la voie du retour
au nid de ton attente
jeudi 17 juillet 2008
Désolée ...
"Chère tortionnaire,
C'est la dernière fois que je t'écris, que je te bouffe ton espace. Je suis si désolé de m'avoir trop incrusté dans ton quotidien, dans ta vie. Tu m'a beau repoussé, je le ressentais, mais, l'affection que je te portais était plus forte que l'envie de garder le peu de dignité qui me restait. Ce soir tout s'arrête, je m'éclipserais de ta vie, de la vie. J'ai décidé de mettre un terme à tout, un simple rasoir fera l'affaire, quelques minutes et tout sera finit.
- Allo, c'est qui?
- Désolée, mais ce numéro n'est pas celui de ...
- Vous êtes journaliste vous aussi! Laissez nous faire notre deuil s'il vous plait!
- Excusez moi, mais, ...
- Au revoir, il est mort! On en a parlé assez au journaux, aujourd'hui!
- Madame ...
- Tuuuuuuuuuuuuuuuut ...
Elle ouvrît les yeux, sa vision était floue, elle ne pouvait ressentir la froideur du stéthoscope sur sa chair, ni la douleur de la perfusion qu'on lui a faîte, ce qu'elle ressentait au fond d'elle même dépassait de loin toutes les douleurs physiques qu'elle avait connue jusqu'ici et le les bouffées de chaleurs qui la prenaient lui coupaient le souffle. Elle se leva brusquement du lit, courant vers la salle de bain, renversant à son passage la valise du médecin qui était là, arrachant l'aiguille de la perfusion ce qui fit gicler un filet de sang. Sur la cuvette des toilettes, elle se penchât vomissant la bile qui lui remontait et son petit déjeuner avec qui se mélangeaient à ses larmes. Son père qui était sur le seuil de sa chambre en croisant nerveusement ses bras, la rattrapât avant qu'elle ne s'effondre sur le pare terre. Il la ramenât dans son lit, le médecin nettoyât le sang sur sa main, sa mère pleurait impuissante devant l'état de sa fille.
En face de la taverne "L'Antre d'Asmodée", au milieu de l'enfer, le fantôme d'une belle fille se dressait. Je la dévisageais, je remarquais le vide dans ses globes oculaires, son visage m'était familier. C'était elle, je retourna ma tête vers les légions qu'on m'avait confié pour leur faire signe de me suivre dans la mission qu'on m'avait confié. En regardant une seconde fois devant moi, elle n'était plus là ... Elle réouvrît ses yeux, prise par une atroce venette, le médecin lui administrait une intraveineuse, elle était désolée ...
mercredi 16 juillet 2008
Pour celle qui osera ...
Pour celle qui osera m'appeler "Cousin",
Je défierais tout même le destin, pour elle je ne serais jamais trop loin, dans mon existence je lui garderais toujours un coin. Elle aura droit à mon grand respect, avec noblesse je la traiterais, comme un grand frère je la protègerais.
Pour celle qui osera m'appeler "Frère",
Je remuerais le ciel et la terre, je la protègerais comme le ferais un père, je la garderais au plus profond de mon coeur. Elle pourra me confier tous ses secrets, jamais de la vie je ne la trahirais, même sous une menace que la vie me sera ôtée.
Pour celle qui osera m'appeler "Fiston",
Même si elle n'est pas ma vraie maman, je pourrais la chérir autant, sur ma vie j'en fais le serment. Elle aura le droit de tout me réclamer, tous ses désirs tous ses souhaits, pour elle je serais l'enfant dont toute mère rèverait.
Pour celle qui osera m'appeler "Amour",
Je lui serais fidèle pour toujours, passionné dévoué jusqu'à la fin de mes jours, je ne réclamerais que respect en retour. Elle n'aura à me demander de l'Aimer, toujours je la surprendrais, je ferais d'elle une femme comblée.
lundi 14 juillet 2008
J'hésite
plus dur que les mots que tu
prononces.
pour que tu
m'annonces
Que j'ai tort de retenter
ma chance.
C'est vers un mirage que
j'avance
perte de temps, de nerfs
de patience
franche blessure dans mon
innocence
Pleins de chemins qui vont dans
tous les sens
dois je me méfier ou donner
confiance
à mon instinct ou tirer ma
révérence
dois je abandonner ou faut il
que je fonce?...
vendredi 11 juillet 2008
Air que je Fredonne
Je ne sais pas pourquoi mon corps bascule,
les bâtiments devant moi ont un effet de recul.
Je ne touche plus le sol, mes pieds ont quitté terre.
Comme un tout petit vol, mon corps est projeté dans les airs.
Mais qu'est ce qu'il m'arrive, je ne comprends plus rien.
Je suis à la dérive et je me sens pas très bien.
Ça y est, je percute les pavés maintenant.
Dure a été la chute, je suis couvert de sang.
Allongé là, seul, sur le trottoir,
je perd la boussole, je ne peux pas le croire,
vais-je vraiment crever sous ce lampadaire.* ?
Je me suis fait shooter, ce mec avait un revolver.
J'ai du mal à respirer, je ne veux pas mourir.
J'ai vraiment déconné, j'ai tant de choses à dire.
J'entends au loin la sirène d'une ambulance.
Je crois qu'il est trop tard, je n'ai pas eu de chance.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.
Dites à ma mère et mes frères que je les ai aimés.
Ce mot de vocabulaire, je l'avais oublié.
Je n'ai jamais été un garçon parfait.
La délinquance m'a touché, mais je n'étais pas mauvais.
J'ai fait des tas de choses qui ne seraient pas bonnes à dire.
Que personne ne s'oppose si je parle d'un mauvais délire.
Et si je parle de filles, laissez-moi d'excuser.
Ce n'était pas facile pour elles, j'ai toujours déconné.
Faut dire que les sentiments, je ne les connais pas.
Je n'ai jamais pris le temps de les chercher en moi.
C'est bizarre, mais maintenant je regrette vraiment
de n'avoir pu aimer une femme avec des enfants.
La vie passe si vite et la mienne ce soir est stoppée.
Doucement elle me quitte, je ne l'ai pas volé.
C'est sûrement le jugement de toutes mes bêtises.
J'avais oublié que Dieu sur mon âme avait main-mise.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.
Ça y est maintenant, je n'entends plus rien.
Il y a plein de gens, je me sens plutôt bien.
Des médecins s'agitent tout autour de moi.
Ça bouge et ça s'excite, je ne comprends pas pourquoi.
Je ne veux plus les calculer, je regarde le ciel.
La soirée est étoilée, la lune étincelle.
J'n'aurai jamais imaginé qu'la nuit était si belle.
C'est dans ces moments-là que tout d'un coup tout s'émerveille.
Oh ! ça y est, je me sens glisser sur le chemin de la paix,
je vais vous quitter.
L'étincelle, la flamme va me consumer.
Ne cracher pas sur mon âme, je n'l'ai pas mérité.
Voilà c'est mon heure et tout devient noir.
Le dernier jour d'un voleur, c'était mon dernier soir.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l'action
Et venez écouter la dernière confession.
Deuxième Rime ...
Elle était assise dans le métro, elle détestait la conduite au centre ville et les klaxons des embouteillages, appréhendant la suite de la fin de l'après midi. Comment allait il se présenter ? Serait ce le cliché habituel de la chemise et pantalon, avec les cheveux brillants comme les chaussures qu'il portera ? Ou bien ce serait le "latino lover" en chemise ample, boutonnée qu'à moitié, une chaine en or, au cou, et un parfum qui sent à des mètres de lui ? De quoi pourraient ils discuter ? Osera t il la brusquer avec une rose ? Elle détestait les roses ! Sa jambe droite n'arrêtait pas de trembler, dans un mouvement nerveux, faisant vibrer le reste de son corps. Elle serrait ses doigts autours de la sangle de son sac à main dans lequel elle allait chercher, à des intervalles réguliers, son téléphone portable, pour vérifier si elle n'avait pas reçu d'appel de sa part, se rappelant à chaque fois qu'ils ne se sont pas échanger les numéros de téléphones. La dernière station commença à pointer du nez, au loin, et à chaque longueur gagnée par le métro sur le quai qui s'approchait de plus en plus, ses battements de cœur s'accéléraient.
Un jeune couple passait à côté de lui, l'homme portait dans ses bras un bébé qui lui tendait un sa main. Il approchât ses lèvres du minuscule pouce de l'enfant comme s'il le lui mangeait lui arrachant un rire, l'homme se retournât vers lui le pointant d'un regard tranchant. Les gens sont de plus en plus protecteurs pour leurs mômes qu'ils frôlent la paranoïa et la xénophobie, peut être que c'était l'effet de regarder trop souvent les journaux télévisés qui parlent d'enfants kidnappé par des pédophiles et d'entendre les rumeurs qui circulent, comme toujours, sur des groupes mystérieux qui volent des enfants pour les démunir de leurs reins et les vendre à l'étranger. D'un sourire et signe de la main, il saluât l'étranger qui s'était retourné pour poursuivre le lèche vitrine avec sa compagne. Il levât ses yeux à l'horloge qui se dressait devant lui et en les descendant en s'apprêtant à partir, il la vit s'approcher à pas pressés.
En le percevant de loin, elle fût toute surprise de remarquer son jean et son t shirt qu'il portait la veille au cabinet du psychologue, tout autant qu'il n'avait pas ciré ses baskets, juste passé une éponge pour les dépoussiérer. Il s'était tout de même peigné les cheveux, mais, rien ne disait qu'il allait à un rendez vous galant, si c'était le cas, bien sur. Elle sentit son stress tomber d'un coup, moins terrorisée, certes, de ne pas avoir à supporter un "vieux jeu" pendant le petit café qu'ils allaient partager. Elle s'empressât d'aller le rejoindre dès qu'elle le vit regarder en direction de l'horloge avec un sourire inquiet de ce que sera la suite de cette rencontre. Elle le vit faire un pas vers elle, en lui tendant la main avec laquelle il saluait, quelques instants précédemment, sans doute une connaissance.
Ils se saluèrent et prirent la direction d'une table du café ...
mercredi 9 juillet 2008
Envie de dire "Je t'Aime"
La successions des échecs, qui autre fois ne me gênait en rien, m'ont fait douté. Je ne sais pas si c'est mes erreurs de choix où si moi qui en ai responsable. Peut être qu'en visant ce qu'il y a de mieux et de pure, les épreuves se durcissent. Ou bien, c'est trop en dessus de ce que je mérite. La peur de l'inconnu y est peut être pour quelque chose, les filles ont de plus en plus peur de l'inconnu, dans un monde où on nous bombarde tous les jours par les chansons qui parlent de trahison et par les films et les feuilletons où des femmes, cocues, se font. Qui sait, ce sont, probablement, les rêves de mener la vie de princesse qui disparaissent, quand elles constatent la maigre fortune qui s'entasse au fond de mes caisses. Les mots et le bonheur ne se traduisent plus avec des poèmes et des fleurs, il vous faut des sous pour que les demoiselles croient en vous.
L'horloge tourne, ajoutant des instants à mon existence, prolongeant ma peine et mes souffrances. Les vers se bousculent dans ma tête, je suis si bête, de rêver d'une vie simple avec une femme et des enfants, transporter par la magie des moments qu'ils passent ensemble, entre les rires et les larmes qui les rassemblent. Je lève un toast à Roméo et sa Juliette, à Tristant et son Izeut, reposez en paix.
vendredi 4 juillet 2008
Sonate au clair de lune, Vacarme au rayons de soleil
mardi 1 juillet 2008
Je Blogue pour la liberté d'expression
Je n'ai trop l'habitude d'aller fouiner dans les poèmes des autres, mais, ce texte me parait trop beau et trop expressif. Je ne trouve de mieux à écrire pour cette occasion :
Liberté
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942