jeudi 31 juillet 2008

Rime Plate

Il s'était levé trop tôt ce matin, il avait une réunion importante ce matin. Sa carrière vis certainement son plus grand moment, ce matin, peut être est ce sa vie toute entière qui va être changée, sans qu’il ne soit en train de s’en rendre compte. Il eu, à peine, le temps de prendre un petit déjeuner et une douche. Avant de partir, il passât l’embrasser tendrement sur la joue, tout en prenant soin de ne pas la réveiller. Il s’installât derrière le volant de sa voiture et, à peine qu’il s’engageât sur le grand boulevard que les embouteillages se succédèrent sur son chemin ; cela faisait près de trois mois qu’il endurait les klaxons et les conducteurs nerveux, chaque matin, à cause de ce pont qu’on disait, aux infos, qu’il allait fluidifier la circulation. Lorsqu’il arrivât à son bureau, il trouvât son patron à l’attendre avec un sourire inquiet et un : « Tu es prêt à aller à la pêche ? Aujourd’hui on vise un gros poisson ! ». Il acquiesçât avec un hochement de tête tout en lui renvoyant son sourire.
La réunion avait commencé depuis près de deux heures. Sa présentation était impeccable, les clients étaient impressionnés, son chef sur un nuage, il ne pouvait espérer mieux. Son téléphone vibra dans sa poche, ce n’était pas trop orthodoxe pour une réunion de cette importance, mais personne ne l’entendit vibrer. Au même moment, ou presque, leur secrétaire se présentât pour aller chuchoter quelque chose à l’oreille du directeur, il en profitât pour lire le message qu’il avait reçu, en cachette. Quand il souleva la tête vers son directeur, ce dernier vit, tout de suite, la question qu’il voulait lui poser et hochait déjà la tête comme pour dire « oui », il rajoutât : « Bonne chance et bon courage ». Il ne se prit même pas la peine de ramasser ses documents en pressant le pas hors de la salle de réunion. Dans les couloirs, ses collègues ne cessèrent de lui envoyer leurs mots d’encouragement. Au parking, son collègue de bureau était déjà là à l’attendre pour le prendre dans ses bras et lui souffler : « Sois prudent sur la route ! »
Il pressait, à fond, l’accélérateur de l’automobile qui serpentait entre les véhicules. Son cœur battait à la chamade et ses mains s’agitaient nerveusement sur le volant. Il damnât le mouchard qui venait de la flasher, sans qu’il ne lui fasse attention, mais, peu importe. Merde ! Quelqu’un a engagé une bagarre au rond point, les deux automobilistes bloquaient la route avec leurs bagnoles. Il ne put s’empêcher de sortir sa tête de la voiture pour leur crier de dégager le passage et d’aller se chamailler ailleurs tout en klaxonnant de toutes ses forces. C’était dans un crissement de pneus qu’il reprit la route et une demi heure, plus tard, il s’arrêtât d’un coup sec devant une clinique. Il coupât le contact et descendit de la voiture qu’il ne prit pas la peine de lui verrouiller les portières. A la réception, il demandât à une infirmière la chambre de sa compagne qu’elle lui donnât en lui indiquant la direction à prendre pour s’y rendre. A pas de chat, il pris les escaliers qui le mèneraient à sa femme, un tas de souvenir lui traversèrent la tête.
Un demi étage …
C’était il y a près de sept mois de ça. On se rendant dans la salle de bain, il fût agréablement surpris qu’elle lui avait laissé un beau présent sur le bord de l’évier ; un test grossesse soigneusement emballé dans un ruban rouge qui cachait le résultat du test. Il n’eu même pas besoin de défaire le ruban et de découvrir le résultat du test pour courir la rejoindre dans la cuisine, la prendre dans ses bras, la couvrir de baisers en gardant les yeux braqués sur son ventre.
Un étage …
Elle devait entamer son quatrième mois de grossesse. Le gynécologue leur avait demandé, en lui faisant une échographie, s’ils voulaient connaître le sexe du bébé. Ils se regardèrent dans les yeux et, d’une seule voix, il lui dirent : « Non ! » ; Ils voulaient que ça reste une surprise pour eux deux.
Un étage et demi …
A bout de forces et de souffle, elle collait les dernières décorations de la chambre du futur bébé. Lui, il finissait d’installer le landau qu’il avait fabriqué et peint de ses propres mains. La chambre était nuancée de bleu et de rose d’un ton doux, prête à accueillir un garçon comme une fille. Des spots à faible éclairage avaient remplacés le lustre, au plafond.
Deux étages …
Il poussât la porte du couloir et, à grandes foulées, il atteint la chambre où on l’avait installé après l’accouchement. Il lui fallût chercher dans ses réserves de courage pour ouvrir la porte. A la vue du spectacle qui l’attendait, les larmes lui vinrent aux yeux ; Une petite bouche tétait le sein de sa femme, un visage angélique, son enfant … il s’approchât, se penchât sur lui et lui déposât un baiser sur le front. Elle sentît un afflux de jalousie lui remonter à la tête, elle avait presque envie de lui crier : « et moi ? Tu m’oublies ? ». Il relevât la tête pour la regarder dans les yeux ; Son visage était pâle, fatigué, mais, rayonnant, à ses yeux en larmes. Il la serra fortement contre lui et, avant qu’il n’eu le temps de le lui demander, elle lui annonça que c’était un garçon.Une infirmière entrât dans la chambre avec des papiers à la main pour leur demander qu’est ce qu’ils ont choisit comme nom pour leur enfant. Elle répondit à sa place, elle savait déjà ce qu’il allait dire. Ils l’appelèrent comme son ami qu’il avait perdu en passant son service millitaire.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Amusante lecture (d'été). Tout est bien qui fini bien .

Ignescence a dit…

rien ne finit bien, il faut voir tous les textes précédent pour comprendre toute l'histoire ;)

Anonyme a dit…

Ah j'oubliais ...je suis sur planéte ignescence , alors fatalement il y a une cata qui nous guette .... j'ai voulu y croire ....

Ignescence a dit…

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-corporelle.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/posie-spirituelle.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/premier-couplet.html

http://ignescence.blogspot.com/2008/07/deuxime-rime.html

et enfin ce texte.

Bienvenue dans mon antre, où tout est différent de la réalité qu'on connais tous ;)

Anonyme a dit…

Bon , il porte le nom du Monsieur qui s'est suicidé (cause du suicide =il aime une fille qui ne l'aime pas ), donc l'enfant aurait un destin on ne peut plus dramatique ?
sur le plan pratique moi je ne nommerai pas mon fils, comme ce monsieur depressif , d'ou l'effet de la representation dans notre conscient
ce petit commentaire juste pour le ...fun

Anonyme a dit…

Le mec dont l'enfant a eu le nom n'est pas Ignescence qui s'est suicidé c'est son ami qui a reçu une balle lors dxu service millitaire. Il faut bien lire :

http://ignescence.blogspot.com/2008/06/premier-couplet.html

pour mieux comprendre :)

Anonyme a dit…

ah oui c'est vrai ...il y a longtemps que j'ai lu ce post , ma mémoire a failli .
A plus , bonne soirée d'été ,avec des rimes non plates du tout .