Il n’y a pas de quoi en être fier
Je ne vois aucun acte de bravoure
Quand trois cents hommes font la guerre
Les autres regardent comme des vautours
Trois cents milles ans que cette guerre se livre
Des femmes souffrent et des hommes meurent
De larmes, de sang, le monde est ivre
Et enfin de compte tout le monde perd
Cent mille ans que l’homme navigue
Et que les barques prennent la mer
Et que dans les batailles les lâches fuguent
Pour se cacher près de leurs mères
Il y a trois milles ans Didon est partie
Et a rejoint une autre rive
Et c’est aujourd’hui sa patrie
Qui de l’essentiel se prive
Vous nous avez tout détruit
Mais tous nous détruire ce n’est possible
Et vous savez aujourd’hui
Que vous avez raté votre cible
Il y a vingt trois ans que je suis né
Et jamais mon nez ne touchera de sol
Et si par malheur ceci est arrivé
J’aurais mon fusil à l’épaule
A m’entendre, je vous entends rire
Riez tant que vous le pouvez encore
Car après les mots que je vais dire
Je laisserais la parole à la mort
Lâchez vos chiens et vos avions
Tuez mes frères, brûlez mes terres
Ce ne sont vos chars et bombardements
Qui empêcherons ce que je vais faire
J’ai juré à dieu de tous vous tuer
Et de venger les enfants de Cana
Et c’est pour quoi moi j’oeuvrerais
Tant que la vie sera en moi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire