lundi 24 mars 2008

Un voyage en bus

Cher grand corps malade,

Voilà mon histoire ;

J’ai vu une fille prendre un train

En passant près d’une gare

Je ne sais pas ce qui m’a pris,

Mais j’ai voulu la rattraper

Malheureusement pour moi,

C’était à ce moment là qu’il partait

J’ai couru pour le rattraper

De toute mes vitesses

Et c’est à la station d’après

Que j’ai réalisé que c’était un express

Alors j’ai erré dégoûté

De m’avoir donné pour rien

Ma déroute s’est arrêtée

Au son sec d’un coup de frein

Ce n’était pas la malchance

Qu’était la plus grosse mésaventure

Mais, que j’ai faillit finir mort

Ecrasé par une voiture

Alors j’ai suivi ton conseil

Et j’ai demandé à quelqu’un

Où est ce que se trouvait

La station de bus du coin ?

A cinquante mètres d’elle,

J’ai vu le bus arriver

J’ai entrepris une autre course

Pour ne pas le rater

J’ai sauté dedans,

Avant que ses portes ne ferment

Pour moi c’était évident,

Mon histoire arrivait à son terme

J’ignorais que mes peines

Venaient juste de commencer

Quand, curieux, à l’odeur d’un doux parfum

Je me suis retourné

Quoique ne trouvant quoi dire

Devant cette splendeur cette beauté,

J’ai pris mon courage à deux mains,

Vers elle j’ai avancé


Sympa comme elle est,

C’était facile d’entamer une discussion

Et entre rires et blagues

Est survenue cette fatidique question

Je lui ai dit que je l’appréciais,

C’est pourquoi je voulais avoir la chance

De l’avoir comme petite copine,

Oui, c’était sa réponse.

A chaque grand virage,

On se trouvait collé

Quel merveilleux contact

Avec sa peau satinée

Après deux, trois stations

Je la trouvais tellement belle

Que je lui ai déclaré

Que je n’avais d’yeux que pour elle.

Mon cœur, rétorquât elle,

Je suis si désolée.

Mon grand frère est trop sévère,

Je veux tout arrêter.

Je l’ai beau supplié

Et je n’ai eu que des non

Elle ajoutât : si ce n’est pas toi,

Le prochain arrêt, je descends

Ecoeuré, je l’ai quitté

Et devine encore quoi ?

J’ai pris le bus vingt deux

Au lieu du vingt trois

Alors je suis rentré à pied

En fumant quelques clopes

Il vaut mieux que je rentre seul,

Je ne tenterais même pas un auto-stop

(17/11/2006)

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