jeudi 3 avril 2008

Retour en enfer

ça fait près de cinq jours que je n'ai pas écris un seul mot. Cinq jours que des tas d'idées me traversent la tête sans que je ne puisse les exprimer. Je ne sais pas si je manque de mots, de motivation, de force ou de courage pour accoucher de mes folies, mais, le travail a commencé et il est très douloureux. Depuis deux jours, je me retrouve, encore une fois, seul avec mes démons pour seuls compagnons et mon mal de conscience comme seule consolation. Me droguant à coup d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'épisodes de séries télé, je perds la tête et du poids. Je m'habille et je sort m'user les souliers kilomètre sur kilomètre, et m'user l'esprit pensée sur pensée. J'aspire à trouver la paix de l'âme et la fatigue nécessaire pour pouvoir somnoler toute une nuit sans interruption, à travers ces sévices et cette venette. Je regarde la boite de somnifères, à quelques centimètre de moi, mais, j'ai perdu le courage que j'avais avant et qui pouvait m'aider à l'avaler entière comprimé par comprimé. La vie s'est attachée à moi à travers tous ces gens qui m'aiment et à travers toutes les espérances qui reposent sur moi, je ne veux la décevoir, lui faire mal, car je connais le supplice d'être quitté par quelqu'un à qui on s'est attaché. Je me fatigue et je me rends compte que je n'ai rien mangé et, pas faim aussi. Je rentre chez moi et, en vain, j'essaye d'écrire, de dormir. Je frôle l'overdose d'heure passée devant l'écran de l'ordinateur et je me décide à revenir déambuler dans les rues. Je relève les yeux et tout ce que je vois ce sont des fourmis des insectes ridicules passant leur misérable vie à se fatiguer à s'enrichir sans tenter, une seule fois, de profiter de ce qu'ils ont rassemblé. Tout confus, je réalise que je ne diffère point de cette fourmis ramène mon courrier, de celle qui me vend mes DVD piratés, qui me sert mon sandwich, chaque midi, qui me conduit, tous les matins, ...etc. C'est juste qu'on ne fréquente pas la même fourmilière. Je regarde le ciel, un instant, et je me demande quand est ce qu'un enfant de là haut se décidera, en fin, avec sa paille, à détruire tout ce qu'on s'est efforcé à bâtir, depuis tout ce temps ? Et voilà qu'une autre question et qu'une autre pensée vient accentuer ma migraine, que les flammes de mon enfer s'élèvent de plus en plus haut.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

OUPS!!!c du pessimisme ou je me trompe là?Mdis surtout pas que t entrain de baisser les bras pour te noyer une fois pour toute dans une routine infernale et perdre toute notion d'ambition et de motivation pasque si c le cas "on va tous mourir"!!!
Ignescence, cherche un peu un sens à la vie(oeuvres charitatives en faveur des démunis dans une église par exemple ;) )et crois moi si tu te laisse emporter rien ne changerait et ça irait de mal en pie

Ignescence a dit…

Je parle des tourments de l'âme et des questions que je me pose, ces temps ci. Je ne crois point aux œuvres caritatives et de charité. C'est la façon que les effacés de la société tentent de se prouver qu'ils existent du moment qu'ils sont impuissants de penser.

Anonyme a dit…

Cela refléte l'état de nombreuses personnes (la melancolie) dans un quotidien monocorde .
Tout le monde a ressenti ce type de deprime un jour ou l'autre ,la difference chez les uns et les autres se trouve dans les méthodes de lutte contre cette descente , les sentiments et l'affectif sont des facteurs FONDAMENTAUX qui regulent NOTRE VIE .......