mardi 27 mai 2008

Ce Reflet,

Ce reflet,
c'est la couleur de ma colère qui se déchaine dans mes entrailles se nourrissant de mon énergie à faire le bien tels un parasite qui dévore son hôte de l'intérieur. C'est l'envie incessante d'autodestruction de cet être angélique que je m'efforce d'être et de me faire posséder par les démons de mon acharnement. C'est l'ombre de la lumière qui m'éclairait il y a des lustres et qui vient de s'éteindre, tout comme cette rage de survivre dans ce monde de brutes. C'est moi et c'est mon autre moi qui se débattent et se battent perpétuellement. C'est ce que tu me fais ressentir et ce que tu me fais devenir.
Ce reflet,
Ce sont les cendres d'un poète qui sur le bûcher de la cruauté de la vie s'est consumé en silence. C'est le regard de compassion timide qui le regarda s'éteindre à jamais. C'est l'indifférence d'un rêveur trop pris dans ses songes pour le voir partir. C'est une larme que l'ange de l'amour versa pour le purifier de ses pêchers sur les marches du royaume de la mort.
Ce reflet,
C'est toi enfermée dans ta tour d'ivoire et dans ton monde platonique si parfait et si pur. C'est la réalité que tu t'empêches de regarder dans les yeux comme un gouffre de l'enfer qu'on essaye d'ignorer. C'est le monde où tu vis et que tu te dis qu'il n'est pas fait pour toi. C'est le cris des cœurs qui t'appellent et dont ton ouïe est apathique à leur sons.
Ce reflet,
C'est moi errant dans mes tourments d'esprit. C'est le paradis auquel je suis aveugle. C'est la vie qui me quitte. C'est la mort qui m'habite. C'est le prix des fautes que je commet et de ma stupidité. C'est le fantôme de mon âme.

lundi 26 mai 2008

Mal dans sa PEAU

Marre de me regarder dans le miroir avec le même mensonge en tête : "T'inquiètes, on ne voit presque rien, quelque jours et ça partira!" Marre de me voiler la face et me cacher le visage des gens. Marre d'éviter qu'on me regarde dans les yeux car ne verra que des cernes énormes avec un confinement horrible de peaux asséchée et marquée par l'eczéma. Aussi exceptionnel sois je, cela ne suffisait parait il pour me rendre si distingué. Il fallait que je sois ce cas sur je ne sais combien à garder cette mocheté après la puberté. Je la traine depuis que j'ai quatre ou cinq ans et on ne se quitte que quelques mois par an. Tous ceux qui me regardent ne cesse de me rappeler par leur arrogance et culot de me demander ce que j'ai au yeux, que je ressemble plus à la bête qu'au prince charmant. C'est horrible de ne pouvoir se regarder dans un miroir non par honte de ce que je fais ou de ce que je suis, mais, par peur de découvrir pour la nième fois une lésion au coin de l'oeuil que cette satanée de pathologie m'a choisit pour marque. Lorsque le printemps s'installe, c'est avec un grand malaise que je l'accueille, le malaise de ne pouvoir sortir sans être regardé de la même façon qu'un enfant regarde, pour la première fois, une limace, avec un dégoût mal caché et une envie incontrôlable de demander : "c'est quoi ça?"
Les gens ne se rendent pas compte de tort qu'il peuvent causer, ça leur parait légitime de demander, dès qu'on voit, on se demande, instantanément, si c'est contagieux, en oubliant qu'une grippe est cent fois plus fatale et transmissible que ça, car, même si c'était le cas pour une eczéma, il faudrait venir me crever les yeux avant, or, seuls ceux qui ne sont pas encore là ont à ce soucier de ça et j'entends dire par ça mes enfants. Désolé mes petits, papa vous a réservé un drôle d'héritage, la susceptibilité d'être allergiques et/ou asthmatiques.
Bientôt c'est la fin de la saison des amours et de ma souffrance. Contrairement à vous, cette époque de l'année me désarme de tout courage d'aborder les demoiselles qui, par leur charme arrogant, me dissuadent de le faire. Je préfère de loin me cacher derrière mon clavier à me lamenter sur mon sort, tel est le cas à l'instant, ou à tourner en dérision dans des réflexions plus délirantes que philosophiques. Bientôt ce sera l'été, la saison des nuits blanches et je pourrais prétexter une fête au soleil levant pour répondre aux cernes qui ne partiront jamais selon les médecins.
Je vais m'arrêter à ce stade d'écriture car je souffre et j'étouffe déjà assez. Je retourne bosser!

vendredi 23 mai 2008

Citoyen du Monde, Maghrébin avant tout

Lorsque j'ai créé cet espace, je ne le voulais politique ou activiste. En suite, je me suis posé des questions sur la relation entre la science et la conscience. J'en suis à être convaincu qu'une science sans conscience n'est que ruine de l'homme et de l'humanité de chacun de nous. En tant que penseur, même imposteur dans la peau de penseur, je me dois de satisfaire et mettre en premier plan certains de mes principes, de donner l'exemple lorsqu'il s'agit d'améliorer le monde. Je ne crois pas aux frontières, aux visas, aux laisser passer, aux cartes de séjour, ... et en tant que maghrébin, ayant partagé plus qu'une histoire, une culture, une cause, ... avec quelques autres soixante millions de personnes réparties sur cinq états je pense que c'est à moi de donner l'exemple d'unité et d'envie de faire disparaitre tout ce qui nous sépare. Voilà pourquoi je m'engage dans cette grande et noble cause, celle d'unifier un peuple que le temps a séparé alors que l'histoire l'a, toujours, réunis.
Le 1er Juin Je blogue pour le Maghreb Uni

mercredi 21 mai 2008

Science sans conscience n'est que ruine de l'Homme

La conscience, j'ai oublié la vraie signification d'un tels terme depuis que je côtoie les êtres dis "humains" mais "vivants" leur convient bien plus sauf qu'ils ne le sont pas seuls. Qu'ont ils de humain, mise à part leur apparence? Une cupidité démentielle! Un instinct animal! Un comportement machinal! et leur conscience? Où est elle passée? N'est ce pas ça qui diffère l'homme des autres êtres vivants? Ai je tort? Toute personne, qu'elle soit croyante ou pas vous dira que l'homme est le seul être qui sais penser, réfléchir et inventer. C'est la science qui rend un être vivant humain.
La science, cet ensemble de préceptes, de théorie, de lemmes, de théorèmes, de postulats, ... ce moteur de création et ce catalyseur d'invention. La science et le savoir que les dieux nous ont révélé au dépend de la colère de leurs pères. Avaient ils raison de le faire? Ou bien leurs pères avaient vu juste de nous les cacher? Que nous a apporté cette science? Quel confort nous a t elle procuré? N'est ce pas celui de n'avoir qu'à appuyer en toute quiétude sur un simple bouton, allongé dans son fauteuil, pour pouvoir tout mettre en feu et en flammes!
La science sans conscience n'est que ruine de l'Homme et non juste l'âme, comme l'affirma Rabelais. Donc si c'est cette capacité de s'auto détruire qui fait de l'être humain ce qu'il est, j'aimerais croire que ce n'est nullement vrai! J'aimerai plutôt avoir foi en la conscience des hommes avant leur savoir!

mardi 20 mai 2008

du Temps et de la Distance

Ce que le temps prend, la distance peut elle rendre? C'est à ce que je pense à chaque fois que je perds quelqu'un ou quelque chose. Quand je me trouve privé d'un acquis, j'ai une folle tendance à m'évader, me laisser emporter par mes excès de zèle et d'esprit. Je m'éloigne loin, très loin de ce que je suis, ce que j'étais pour devenir un autre, plus fort, moins sensible, moins humain ... Je perd cette partie de moi qui me rend si unique, si différent, si intentionné envers moi même pour le devenir envers tout le reste du monde. Pour ceux qui m'entourent, c'est une bénédiction une aubaine inouïe que je soit mis à l'épreuve, à cette épreuve, ça me procurera plus de sagesse selon leurs dis. Je ne le perçoit qu'autrement, il n'y a point de sagesse à renier ce que je suis, à me maquiller, à jouer la comédie, à faire taire mon moi ... Le temps me prend mes rêves et mes projets, la distance m'offre la quiétude et la "sagesse". Se ressemblent ils? Se valent ils? Se compensent ils? tout ce que je sais c'est qu'ils ne coexistent jamais pour moi.

vendredi 16 mai 2008

Air que je Fredonne

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai - Francis Cabrel

Mon enfant nue sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d’un coffret
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
Et quoique tu fasses
L’amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l’espace
Dans le moindre rêve où tu t’attardes
L’amour comme s’il en pleuvait
Nu sur les galets

Le ciel prétend qu’il te connaît
Il est si beau c’est sûrement vrai
Lui qui ne s’approche jamais
Je l’ai vu pris dans tes filets
Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu’on promet
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
Et quoique tu fasses
L’amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l’espace
Dans le moindre rêve où tu t’attardes
L’amour comme s’il en pleuvait
Nu sur les galets

On s’envolera du même quai
Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d’après
Tu seras mon unique projet
Je m’en irai poser tes portraits
À tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en dessous, j’écrirai
Que seule la lumière pourrait…
Et mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

jeudi 15 mai 2008

Patriotique pour toujours

Quoiqu'on dira sur toi
Vérités ou mensonges
Tu seras toujours pour moi
La princesse de mes songes

Tu m'es chère, Patrie
Pour toi je peux tout donner
s'il le faut même ma vie
et même mort, je t'aimerais

(15/05/08 à 15h13)

Mon Membre Fantôme : Mon Coeur

L'être humain, cette machine bizarre que dieu a rassemblé. L'être humain, un algorithme si explicite et complexe à la fois. L'être humain le seul à pouvoir ressentir des choses inexistantes, des membres fantômes. Amputé du coeur depuis un temps, je continue à ressentir des choses; Ressentir le mal d'être rejeté, d'être un passe temps. Je ne devrais, car une statue de sel ne peut ressentir le mal quand elle fond sous les averses. Pourquoi suis je la seule statue qui ressent la douleur? Peut être est ce ce syndrome de membre fantôme dont on me parle?

mercredi 7 mai 2008

En apnée

La traitrise du bonheur c'est quand il vous quitte au moment où vous vous y attachez le plus. Infidèle de nature, le bonheur ne fait pas l'exception avec moi. Avec une arrogante ingratitude, le bonheur a oublié que je donnais tout pour lui; Mon temps, mon argent, mes réflexions, mes rêves, ... il a nargué ce que j'ai fait et s'est envolé. En toute lâcheté et manque de courage, d'un grand coup bas, me poignardât au ventricule droit de mon coeur. J'ai payé le prix de ma trahison de la solitude. J'ai l'ai trompé une fois avec l'amitié, elle m'a pardonné, j'ai récidivé avec l'amour, elle a été là pour me retrouver et là, alors que le bonheur me laisse tomber, la solitude est la seule à m'accueillir sans poser de questions, sans rien demander.

Air que je fredonne

Maybe I Maybe You - Scorpions

Maybe I, maybe you
Can make a change to the world
We're reaching out for a soul
That's kind of lost in the dark

Maybe I, maybe you
Can find the key to the stars
To catch the spirit of hope
To save one hopeless heart

You look up to the sky
With all those questions in mind
All you need is to hear
The voice of your heart
In a world full of pain
Someone's calling your name
Why don't we make if true
Maybe I, maybe you

Maybe I, maybe you
Are just dreaming sometimes
But the world would be cold
Without dreamers like you

Maybe I, maybe you
Are just soldiers of love
Born to carry the flame
Bringin' light to the dark

You look up to the sky
With all those questions in mind
All you need is to hear
The voice of your heart
In a world full of pain
Someone's calling your name
Why don't we make if true
Maybe I, maybe you

mardi 6 mai 2008

Malaise

Me revoilà revenir de cette longue absence. Triste comme toujours, je me torture par mes souvenirs. Cela fait plus de deux semaines que je ne suis plus sous d'anxiolytiques et que l'excitation sentimentale me revient. Selon mon psy, c'était eux qui m'aidaient à me sevrer de l'amour et de tous les autres sentiments. En les retrouvant, je croyait que je serais plus normal, que j'irais bien. Contre toute attente, ces choses qui me rendent humain, ne m'apportent que mal et souffrances. Je me fond dans le décor des couleurs vives que je porte et des blagues que je raconte. De l'intérieur, je fond en larmes pour ce que je suis. Je me justifie par mon boulot devant maman et les gens qui me connaissent qui me trouvent amaigris, de plus en plus, et par le pollen devant le miroir où je regarde l'eczéma qui me ronge les paupières. Je me trouve laid et seul, mais, je ne le reconnais que dans mes récits. Je fais tout pour plaire et pour offrir du bonheur et ce que je récolte ce sont les regards curieux des gens et les réflexions de compassion de ceux pour qui je compte vraiment. Je me remet à fumer en espérant, à chaque clope, que cette fois c'est mon malaise qui part en fumée, or, ce ne sont que mes voisins que j'arrive à étouffer, mes cris continuent à s'élever. J'ai une belle carrière, un sublissime avenir et tant de belles choses à offrir, personne pour les partager. Dans mes rêves, les sièges de ma voiture sont vide, mon lit est grand et froid et il n'y a personne qui m'appelle "PAPA". Dans mes songes, les gens sont sans visages, les corps sans âmes et, tout comme un mirage, les belles choses disparaissent, à mon approche.