Ce que le temps prend, la distance peut elle rendre? C'est à ce que je pense à chaque fois que je perds quelqu'un ou quelque chose. Quand je me trouve privé d'un acquis, j'ai une folle tendance à m'évader, me laisser emporter par mes excès de zèle et d'esprit. Je m'éloigne loin, très loin de ce que je suis, ce que j'étais pour devenir un autre, plus fort, moins sensible, moins humain ... Je perd cette partie de moi qui me rend si unique, si différent, si intentionné envers moi même pour le devenir envers tout le reste du monde. Pour ceux qui m'entourent, c'est une bénédiction une aubaine inouïe que je soit mis à l'épreuve, à cette épreuve, ça me procurera plus de sagesse selon leurs dis. Je ne le perçoit qu'autrement, il n'y a point de sagesse à renier ce que je suis, à me maquiller, à jouer la comédie, à faire taire mon moi ... Le temps me prend mes rêves et mes projets, la distance m'offre la quiétude et la "sagesse". Se ressemblent ils? Se valent ils? Se compensent ils? tout ce que je sais c'est qu'ils ne coexistent jamais pour moi.
mardi 20 mai 2008
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1 commentaire:
Pourquoi donc changer si le bonheur ne suivra pas, n'est il pas le seul et unique but de tout être humain? Certains trouvent leur bonheur dans le malheur, ceux là changent ou peut être qu'ils ne changent, peu importe puisqu'ils sont heureux.
Le temps, l'espace, ces dilemmes perpétuels, moteur de tout et de rien, énergie impérissable mais ce qui dérange c'est qu'elle est invincible et tenace.
La distance arrivera-t-elle à vaincre le temps? et encore le temps arrivera-t-il à vaincre la distance? que des questions sans réponses, si mais il faudrait s'incliner au temps pour les dévoiler.Et puis peu importe tant qu'on est heureux, tant qu'on suit notre battement de cœur, ce souffle de vie contre le temps et contre cette distance ou peut être qu'ils sont nos alliés mais qu'on est trop aveugles pour le voir...
On ne change pas?
Oh que si!
On ne le sent pas?
Peut être§
Jusqu'à un instant où on répond à une agression d'un anonyme, une agression qu'un jour plus ancien, on est resté figé en la voyant, en la regardant, en l'écoutant nous envahir les oreilles et le cœur. Cette injustice qu'on laisse couler, d'habitude, indifférence fille d'avant hier et cri fils d'hier...et puis on se calme, on revient celui d'avant hier ou juste qu'on apprend à osciller entre hier et avant hier pour ne plus avoir une injustice nous inonder le cœur sans réplique. Et tous ces anonymes-anonyme qui s'acharnent omniprésents comme un passé qui nous suit, nous harcèle, toues ces agressions, ces tentatives désespérées de comprendre,de gâcher ou juste de faire du mal et des idées de disparition nous tentent pour tout effacer, des noms , des numéros, des adresses , les appels deviendront-ils sans réponses et les messages sans accusés, qui sait?
Oh que si, on change et le temps fait de nous des êtres si fragiles et si forts, la distance elle nous affole parfois, et nous calme d'autres...
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