lundi 24 mars 2008

Monologue : Dictionnaire de l'indéfinissable

Qu’est ce la vie ?

Je me suis longtemps posé cette question et j’ai rarement eu des réponses satisfaisantes ! Il est à croire que personne n’en connaît vraiment ! On peut parler de tout ce qu’on fait dans une vie dans le moindre des détails, mais, jamais on ne pourra définir cette dernière autres que par les termes médicaux ou scientifiques. La vie, un point de départ dans ma quête de phénomènes inexpliqués, est truffée d’un tas d’éléments indéfinissables et qu’on tente, en vain, depuis que l’homme est homme, de réunir sous le nom de sentiments. La colère, la déception, le mal, la souffrance, la joie, la jouissance, l’amour, la haine, les peines, le regret, …etc. qu’un médecin pourra facilement faire revenir à des secrétions hormonales et réactions physionomiques, impulsions cardiaques et thermos corporelles.

Pourquoi on ne peut définir les sentiments ?

Tout simplement, parce qu’on ne réagit pas, tous, de la même façon face à ce qu’on ressent. On peut rire, crier, pleurer, exalter, sauter, sursauter, s’évanouir, …etc. de joie, en fonction de la personne qui la vit. Quand c’est un membre de mon corps me fait mal, blessure ou autre, j’éclate de rire devant l’incompréhension des gens et des médecins. Suis-je masochiste ? Nullement vrai ! Je déteste avoir mal, j’AIME vivre dans la joie. La preuve c’est qu’à chaque fois qu’une personne me blesse de l’intérieur, je souffre pour longtemps et je verse des vraies larmes ! En effet, quand il s’agit d’une cheville tordue, d’une caméra qui traverse mon oesophage, d’un doit pété, …etc. je pense aux malheurs et aux maux de millions de personnes dans le monde et le mien se transforme en un chatouillement à côté de ça, me poussant à pousser un grand fou rire. Or, quand c’est un chagrin d’amour, un adieu imprévisible, quelqu’un que je perds, …etc. je me semble, soudain, le plus malheureux sur cette terre, le plus désespéré de cette humanité !

Pourquoi je parle de ça ?

La cause est si facilement devinable, l’effet en est ce monologue. A chaque fois que j’ai mal, j’ai besoin de parler de ma venette. Quand il ne me reste que quelques phrases, une plaie grande ouverte et quelques instants à vivre ou qu’il me semble l’être, j’écris. C’est ce don qui m’a rendu exceptionnel à tes yeux, c’est ce don qui t’a charmé, c’est ce don qui m’a permis de te déclarer ma flamme, c’est ce don qui m’a aidé à te conquérir, c’est ce don qui me permet de m’exprimer en toute aisance et c’est ce don qui me reste et rien d’autre. Bien que sachant que je pourrais écrire des livres et des livres sans rien changer dans ma vie, je continue à le faire comme si c’était fait. Si tu te rappelle c’était le 18 mars 2007 à 20h du soir que t’as lu, pour la première fois, une de mes expressions et c’est un an après, jour pour jour, heure pour heure, quasiment, qu’un nouvel essai commença à s’écrire de lui-même.

Qui es tu ?

« Tu » était un avatar et un pseudonyme électronique, le 18 mars 2007, qui a pris la forme d’une fille un 17 avril 2007, pour prendre une place dans mon répertoire téléphonique, le 5 mai 2007, puis un café avec moi, le 24 mai 2007, pour qu’une semaine après t’eusses une place dans ma vie et dans celle de ma famille, un mois et une semaine plus tard. « Tu » était mon Ange, ma Dulcinée, mon Cœur, ma Douce, ma Fée, ma Chère, ma Chérie, ma Bien Aimée, ma Destinée, mon Instant de Bonheur, l’Elue de mon Cœur et tout ces surnoms aux quels j’ai plus droit car un jour « Tu » a tout oublié, tout mis de côté. « Tu » a été ingrate vis-à-vis de tout ça et « Tu » a fait mal à celui qui fit tout pour la rendre heureuse. « Tu » a été une âme perdue, désespérée, faible et affaiblie à qui j’ai appris à être forte, autonome, courageuse et sure d’elle et qui m’a rendu grâce à sa manière.

Qui suis-je ?

« Je » était un jeune homme, bon vivant, souriant, rêveur, intentionné, franc, sincère, dévoué et voué à rendre la vie belle à ceux qu’il AIME, les faisant passer avant lui. « Je » était un poète, un romancier, un faiseur de rêves, un magicien, une épaule tendre, un bras de fer, une main douce, un cœur ouvert, en tout, un être parfait juste pour toi. « Je » a su accepter tout en toi, ce que t’était ou qu’on a fait de toi, être sage et mature, responsable et compréhensif, garder tes secrets, être présent au besoin, partager ta joie, être content pour toi, aimer ce que tu aimes et ceux que tu aimes, sacrifier tout pour juste t’avoir. « Je » n’est, à présent, qu’un cœur brisé, qu’un être trahit, qu’un nom parmi d’autres et une page de ton journal intime.

A qui je m’adresse ?

A la justice céleste, à laquelle je continue de croire, au juge divin, à la clairvoyance éternelle. Je m’adresse à tout ceux qui voudront m’écouter, à ceux qui se retrouveront dans mon personnage, à tous ces cadavres qui déambulent dans les rues, à la vie qui a trop été trop injuste avec moi.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Ne sois pas dégoûtés de tout ce qui se passe.
Car les choses ne sont pas si simples comme on le pense
La chance tourne autour, faut la capturer
Et essayer de faire face aux difficultés

Des hauts et des bas s'installent dans la vie
Tu dois être prêts à y faire face
Même si tout au long de ces péripéties
La trahison surgit en pleine face

Anonyme a dit…

c'est ça la vie "Je" : amour et tahison, sacrifice et ingratitude, force de caractère et lacheté..mais si elle nous prive souvent de ce qu'on espère le plus avoir c'est juste pour nous offrir de meilleures choses...un consel alors "Je" : ne donne pas "Tu" plus de valeur qu'elle ne mérite et garde l'espoir pour l'avenir...