lundi 16 juin 2008

Hell's resident diary

Tout a commencé par une nuit d'hiver. Je rentrais chez moi, soulé par les malheurs de la vie, avec entre les mains ce qui sera la dernière chose dont je sentirais le contact avec la peau. Je n'ai pas pris l'ascenseur et j'ai trainé ma dépouille à travers les marches des escalier jusqu'à m'arrêter devant la porte de mon appartement. je suis entré et je n'ai ressentis le besoin de fermer derrière moi. dans la salle de bain au carrelage bleu, quelques gouttes de sang commençaient à couler d'une veine ouverte par la lame que je portaient sur moi. j'ai ouvert les yeux et j'ai vu des gens me mutiler avec des perfusions et des intraveineuses, mais j'ai résisté à la tentation que m'offrait la vie pour la quitter dans un silence dérangé par le son sec de l'écran de contrôle qui retraçait une ligne parfaitement droite. On ne prit même pas la peine de me laver avant de m'enrouler dans un linceul d'un blanc pur dont on me déshérita quelques pieds sous terre, après. sous cet amas de pierre et de terre qui se tassaient sur ma tombe, j'arrivais à entendre les pas des gens qui quittaient le cimetière, j'ai eu envie de crier pour les appeler, mais, j'aimais tellement le silence que je suis resté muet. Lorsque le silence s'installa enfin, deux belles créatures vinrent déranger ce calme, à peine retrouvé, pour me bombarder de questions aux quelles je ne répondit jamais. Au bout de quelques instant, ils perdirent tout espoir de m'arracher un quelconque aveux et ils me quittèrent avec le même regard curieux qu'ils avaient en arrivant. j'ai passé des siècles, peut être même une seconde, dans cette position jusqu'au son d'une corne la terre se mit à trembler et nous crachat e ses entrailles pour que je me trouve entouré de gens, nus, horrifiés, courant dans tous les sens en criant. Des cahiers volaient de tous parts avec des noms que je connaissaient, parfois, et en voyant le mien, je l'ai regardé du coin de l'œil sans éprouver assez de curiosité pour chercher à l'attraper. je percevais de loin un fil droit qui se dressait sur un gouffre énorme dont s'échappait une odeur fétide et une chaleur suffocante. Les gens tentaient de le traverser en courant en essayant d'éviter de ce précipiter dans les fond de ce que j'ai su par la suite qu'on appelait "Enfer". Je m'approchas calmement du bord de ce gouffre et il ne me semblait plus horrible que tout ce que j'ai du traversé de mon vivant. J'ai tenté un saut de l'ange mais j'ai raté ma roulade vers la fin que je me suis déboité l'épaule. je me suis relevé et en me projetant sur le bord de ce grand fourneau, je remis mon épaule à sa place dans un cris étouffé dans mes entrailles. Je partis explorer le voisinage quand je me suis arrêté par curiosité devant une enseigne "l'antre d'Asmobée", je traversas le pas de l'endroit et je me suis trouvé dans une taverne pleine à craquer. je me suis avancé vers le bar et j'ai demandé qu'on me serve, on me fit parvenir un verre de lave avec des braises qui s'entassaient en colonne dedans. les hauts parleurs laissaient échapper le son de "Bahomet" qui récitait son "NAROC" : "Mille damnations sur toi homme, toi qui déflora la dernière des idées vierges et qui viola la magie de l'univers. Tu as blasphémé les belles réflexion et tu as fait de la pensée ton moyen de destruction. Le mal t'as créé et c'est lui que tu sèmes. Ne sais tu pas que sur les tombes que pousses les plus belles fleur?", quelques enfants de "Balzébuth" rodaient dans les air pour se poser de temps à autre sur un bord de verre ou sur la tête de quelqu'un. Je fis parcourir mon regard dans toute la salle et j'ai remarqué un bel homme assis seul dans le fond. Je pris mon breuvage et je me suis dirigé vers lui. D'un signe de la main, il me demanda de m'assoir et d'un autre j'ai pu comprendre qu'il ne voulait que je parle. Je me demandais quel crime a commit cet être pour être là quand il se mit à chanter un poème comme je n'aurais jamais chanté ou entendu :

Je me présente, je m'appelle Asmodée
Maitre de ce lieu, une âme hantée
Pauvre démon qu'on a condamné
Pour la fille de Raquel, que j'ai aimé

On raconta des horreurs et mensonges sur moi
On me disait avoir possédé la belle Sara
Pour que l'homme qui l'approche même une fois
Périsse dans un malheur et grand désarrois

On raconta que sept braves y passèrent
avant que se ne décide son respecté de père
de me chasser d'elle, de m'envoyer en Enfer
Où "Prince des Démons" ils me nommèrent

Je suis le grand feu de la passion impure
A qui, la morale des hommes, impose torture
Celle qui, un jour, elle te permit de jouir
et que le lendemain elle te poussa à périr

Là j'ai réalisé que mon enfer venais juste de commencer et que le plus dur reste à venir. Ma venette serait éternelle et ma souffrance d'autant plus pire. Asmobée me confiât treize de ses légions de l'enfer et m'envoyât semer le mal des cœurs brisés.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

quels beaux mots, quels sentiments... merci pour le magnifique moment qu'a causé ton récit, même ci ce moment m'a amené à ton "enfer"

Anonyme a dit…

un texte émouvant ,amère, sensationnel,déchirant même,qui le gout de le mer que j'aime MERCI pour ce moment de deuil ,j'ai pas pu retenir mes larmes

Ignescence a dit…

@Anonyme : Merci Beaucoup
@Arabica : Bienvenue sur mon blog. Je suis ravis, qu'un esprit aux goûts artistiques si raffinés soit touché par ces mots :)