mercredi 18 juin 2008

Poésie spirituelle ...

En ouvrant les yeux, il sentit sa tête qui se reposait sur son torse, l'odeur de leurs parfums se mélangeait à celle de leurs sueurs, la chaleur de sa main dans son dos lui procura une joie extrême et une quiétude sans précédent. Il plongeât sa tête dans ses cheveux et inspira un grand coup quand elle se réveilla. Comme pour le remercier pour l'agréable soirée qu'elle a passé, elle lui fit une caresse et leva ses yeux vers lui avec un grand sourire aux bout de ses lèvres. En quittant son bureau, la veille, il se sentait mal dans sa peau, vieux, usé par le temps et tout ce qu'il a du traversé le long de toutes ces années d'existence, mais, les prouesses de la veille lui rappelèrent que son coeur avait toujours vingt ans. Ce jour là, elle n'allait pas travailler, elle voulait rester avec lui à la maison, seuls, avec les souvenirs comme seuls compagnons. Il se leva, il ressentit une grande fatigue et une douleur à la cage thoracique, il n'avait plus trente ans et qu'il lui ait servit d'oreiller se faisait ressentir. Elle lui demandât d'aller prendre une douche, le temps, qu'elle prépare le petit déjeuner. Un jet d'eau chaude se déversait quand il se mit dessous. Quand la première goutte d'eau touchât sa tête, il se rappelât son enfance, les doigts de sa mère qui jouaient avec ses mèches, qui lui faisaient prendre son bain. L'eau ruisselait sur son visage et ses souvenirs le menèrent aux bancs d'école, la maîtresse l'avait placé à côté de cette fille brune, aux travaux manuels, il devaient maquiller leur voisin de pupitre en animal, sa copine le déguisa en zèbre et aux touchers de ses mains, il ressentit pour la première fois ce frisson étrange le parcourir, c'était son premier amour d'enfance. Un filet d'eau coulait dans son cou, là où il se mit du parfum pour son premier rendez vous galant, devant le cinéma du centre ville, la fille lui avait posé un lapin, ceci ne l'a pas empêché d'assister à la séance de seize heure, le lendemain dans la cour du collège il échangeât avec elle des regards curieux, mais, quand il a vu ce garçon l'approcher, il avait tout compris. L'eau arrivait sur son abdomen contournant une cicatrice dans son bas ventre droit, à dix sept ans il avait reçu un coup en jouant au basket ball pendant la séance d'éducation physique, le cour d'anglais avait commencé, il y a vingt minute, une douleur atroce le pliât en deux quand il tombât de sa chaise, on l'avait emmené aux urgences, on craignait que sa rate ou que son foie avaient été touchés, en fin de compte ce n'était qu'une appendicite, trois jours après ses amis bordaient son lit, dans sa chambre. Des gouttes d'eau s'échappaient de ses doigts, il se commémorât son premier cour d'informatique, il était tombé amoureux de cette machine, sa logique mathématique, contrairement au filles, elle obéissait à tous ses ordres et comprenait parfaitement tout ce qu'il lui disait de faire et l'exécutait sans trop tarder. Ses pieds et ses jambes étaient tout trempés, une scène lui revenu, il montaient les marches à pas de chats, aux troisième étage de cette clinique, il courait à travers le long couloir, sa femme était allongé sur un lit aux draps blancs dans la quatrième chambre, une petite bouche lui tétait le sein, il ne pouvait patienter pour se pencher sur ce bébé et lui embrasser le front, sa femme était jalouse, car il a manqué de la regarder pendant de longues minutes, il était devenu jaloux car elle ne s'occupait plus assez de lui comme de leurs enfants pendant de longue années après.
La porte de la salle de bain s'est ouverte brusquement, d'un coup sec les rideaux de la douche s'écartèrent, elle posât sa main sur sa bouche grande ouverte, elle pleurait, il était tout bleu, il ne respirait plus, elle voulait le réanimer, mais, il n'y avait plus rien à faire, il n'était plus ...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

c'et très touchant
j'ai beaucoup aimé!

Ignescence a dit…

T'as lu la première partie?

Car celle là est la suite de Poésie corporelle :)

PS: Bienvenue dans mon monde :)

Hamz'us a dit…

merde j'ai lu ce texte d'abord! je savais pas que c'était un peu la suite de celui plus bas! c'est pa grave je vais le relire, de toute façon on s'en lasse pas de tes textes!
(ça s'appelle faire d'un commentaire deux coups :P)
(toi aussi t'as du lire mon com sur poesie corporelle d'abord :P )

très réaliste comme description, n'était la difference d'âge entre toi et le monsieur, l'on croirait que c'est toi! Enfin qui sait, c'est peut-être toi, le passé de ce monsieur peut-être fortement inspiré du tien, et son présent, le futur que tu t'éspères: mourir après une nuit d'amour, une mort qui aura un plus grand impact .. Je vois ds les pensées du monsieur une part de tes reflexions, je fais allusion au contact avec l'ordinateur, sa logique, son obeissance :) ; mais aussi dans le premier post quand tu nous livres d'un air moqueur tes constats sur la vie du couple après l'enfantement, sur la jalousie surtout, que tu considères, je suppose, comme irrationnelle et n'ayant pas lieu d'être dans un couple qui se dit d'amoureux...

Voilà, c'était pour te donner quelques élements de réponse au cas où, ds un commentaire, l'on te traiterait de "voyeur", tellement ces deux posts sont réalistes! :)
Cordialement!

Ignescence a dit…

@Hamzu's : Je ne te fais pas dire que ce Mr est peut être moi, ou bien ce que j'espérais être, on a plein de point en commun, lui et moi, on aime la même musique et on a un goût pour les choses simple (d'où l'utilisation du passé simple comme principal moteur d'action dans les deux récit) il ne fallait pas voir la nuit d'amour comme un acte physique, mais, symbolique, c'est une critique de la vie de couple, banale, qui ne s'étend plus vers le contact charnel dépassant un certain âge, je voulait montrer qu'on peut faire l'amour par désir et amour même à l'âge de la retraîte et que ce n'est pas contre nature. Pour ce qui est de la part du voyeurisme, c'est un fantasme qui existe dans tout humain, comme si il cherche à apprendre en regardant les autres faire sans se rendre compte qu'il brise leur intimité, chose qu'on pressent dans la façon dont la femme a eu peur que leurs enfants soient à la maison. Je voulais aussi dire qu'il ne faut pas avoir honte de ce qu'on fait quand ce n'est pas interdit et c'est pour ça que l'homme n'as pas réagit trop à la remarque de sa femme. Pour ce qui est de la mort du personnage principal, elle ne signifie pas sa fin, car je peux te garantir que je lui est réservé un sort, non le moins méprisable, il faut juste que je mette mes idées en ordre. donc je te conseille de refaire des tours de temps en temps si tu veux savoir la suite ;)